Un avis rapide sur la saison 2 de Jessica Jones. Cette nouvelle saison consacrée au personnage de « Jewel » est une véritable surprise. Certes, la première partie est lente, mais cela profite à la série qui laisse le temps aux personnages autour de l’héroïne d’exister. Le rythme en refroidira plus d’un, mais à partir du sixième épisode les choses s’accélèrent.
Cette seconde saison est vraiment noire, très sombre et nous marque. Un peu comme ces films qui nous laissent un souvenir indélébile. Clairement, Marvel et Netflix visent un public adulte et on vous déconseille de regarder cette saison avec un enfant à côté, ce n’est pas aussi violent, aussi graphique qu’un Punisher, mais on ressent un malaise par moment. Encore une fois c’est une saison noire, très noire.
Beaucoup de nos confrères parlent d’une saison « féministe » parce que cette saison a été écrite et réalisée uniquement par des femmes et parlent de symbole à l’heure de #MeToo. On les arrête de suite, la saison 2 de Jessica Jones ne se veut clairement pas féministe, pas plus que Buffy, Dark Angel ou vous et moi. Pour citer la créatrice et scénariste de la série, Melissa Rosenberg, quand on lui parle de symbole féministe : « Notre but, c’est vraiment juste d’écrire une histoire avec un ensemble de personnages complexes, abîmés, intéressants. Donc non, l’objectif du show ce n’est pas que Jessica devienne un symbole, mais je serais ravie, honorée, si c’était le cas. »
Tout est dit, c’est une bonne saison, avec des personnages très bien écrit avec de grosses fractures en eux. Il ne faut pas voir plus loin.
Après Daredevil, Jessica Jones est clairement la meilleure série de Marvel / Netflix.