Programme phare de la chaîne M6, « Un jour, une histoire » a marqué les téléspectateurs pour ses téléfilms, mais aussi avec la musique de son jingle. Tout comme les films diffusés sur la case horaire 14h-16h, la musique du célèbre rendez-vous de M6 a aussi une histoire.
Pendant plusieurs années, la chaine de télévision M6 à diffusée des films sur la case horaire 14h-16h. Des téléfilms de la case Un jour, une histoire qui ont passionné les téléspectateurs. En juin 2022, la chaîne a sacrifié ses traditionnels téléfilms de l’après-midi pour diffuser documentaires et des reportages qui font la lumière sur des loisirs, métiers et activités extraordinaires de Français, en France et à l’étranger.
Ainsi, le célèbre jingle d' »Un jour, une histoire » ne résonne plus dans le salon des téléspectateurs. Un jingle culte qui annonçait les deux téléfilms de l’après-midi. Si nous avons tous au moins entendu une fois la musique du jingle, nous ne connaissons pas son histoire.
Quelle est la musique d’Un jour, une histoire de M6 ?
La musique du jingle « Un jour, une histoire » n’est pas une création originale pour la chaîne M6. La musique est tirée de la bande-originale du film Hana-bi de Takeshi Kitano.
Sorti en 1997, Hana-bi – aussi connu sous le nom de « Fireworks » aux États-Unis – est un drame policier japonais écrit, réalisé et monté par Takeshi Kitano. Le long-métrage a remporté le Lion d’or au 54e Festival international du film de Venise et a contribué à faire de Kitano un cinéaste de renommée internationale. Hana-bi fait partie des 100 films préférés d’Akira Kurosawa.
La musique du film a été composée par Joe Hisaishi dans le cadre de sa quatrième collaboration avec Takeshi Kitano. Le morceau qui a été utilisé pour le jingle d' »Un Jour, Une histoire » de M6 provient de « Thank You… for Everything« , le dixième titre de la bande-originale du film Hana-Bi. Plus précisément, le passage entre 3 min 39 s et 3 min 50 s.
Yoshitaka Nishi, un policier, va de souffrance en souffrance. Sa fille meurt en bas âge et sa femme est atteinte d’un cancer incurable. Alors qu’il lui rend visite à l’hôpital et entend un médecin confirmer son verdict sans appel, deux de ses collègues sont abattus par un yakusa. L’un d’eux meurt, laissant une veuve, tandis que l’autre, Horibe, grièvement blessé, cloué dans un fauteuil roulant, ne peut retenir sa femme qui le quitte, emmenant leur fille avec elle. Horibe n’a qu’un désir, apprendre à peindre, mais il n’a pas assez d’argent pour le satisfaire. Nishi emprunte à des yakusas la somme nécessaire pour aider son ami et transporter sa femme à la montagne…