Le compositeur et sound designer français, Stéphane Picq, revient à la musique avec Melancolika, un nouveau titre après 23 ans de silence.
Stéphane Picq est un compositeur français connu dans le monde entier pour ses compositions de jeux vidéo. Parmi les plus célèbres, nous pouvons citer Extase, Dune et la bande-originale emblématique de Lost Eden. Après avoir travaillé pendant plusieurs années comme compositeur et sound designer, Stéphane quitte le milieu micro-ludique en 1998 pour partir à Madagascar.
Interview avec Stéphane Picq le compositeur de Lost Eden et Dune
L’année dernière, j’ai eu l’immense honneur d’échanger avec Stéphane Picq. De nos échanges, nous avons décidé de revenir à travers une interview sur son parcours, ses méthodes de travail, ses influences, mais aussi les raisons de son départ de l’industrie du jeu vidéo. Un départ poussé par un changement du secteur vidéoludique français et par un manque de liberté artistique.
23 ans après son départ, Stéphane Picq revient à la musique
Durant notre interview, Stéphane confiait qu’il n’enregistrait plus de musique, mais qu’il lui arrivait de jouer par plaisir : ‘Parfois je joue plusieurs fois par semaine, parfois tous les jours, parfois je n’ai pas envie pendant 6 mois. J’ai plein de compositions, mais j’en ai enregistré seulement très peu, comme ça elles restent vivantes.‘
Toutefois, un projet vidéoludique a piqué la curiosité du compositeur. Il s’agit du fan game The Bloodian Chronicles. Actuellement en développement, le projet est chapeauté par Eviral, de son vrai nom Frédéric Larivé, un développeur Montpelliérain de 44 ans. The Bloodian Chronicles est un jeu vidéo de science fiction indépendant qui est inspiré de ‘L’Arche du Captain Blood‘, un jeu vidéo français sorti en 1988 et créé par Exxos.
Eviral a présenté son jeu à Stéphane Picq. Séduit par l’histoire et philosophie du titre, Stéphane Picq a décider de composer le thème ‘Melancolika‘. Un titre qui marque le retour du compositeur dans le domaine vidéoludique. En résulte un titre planant à la Pink Floyd qui n’est pas sans nous rappeler certaines sonorités de la bande-originale d’Ecco the Dolphin de Spencer Nilsen, Brian Coburn et András Magyari.
