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TGS 2024 : Metal Gear Solid Delta : Snake Eater – Premières Impressions

Le Covid avait mis à l’arrêt les salons internationaux, qui ont mis du temps à reprendre, et cette édition 2024 du Tokyo Game Show marque un retour en force, en particulier celui de Konami. Ce fut l’occasion de constater manette en main ce que vaut Metal Gear Solid Delta : Snake Eater.

Un monument vidéoludique remis au goût du jour !

Rappelons-nous, Metal Gear Solid 3 : Snake Eater est sorti chez nous le 04 mars 2005, soit il y a quasiment vingt ans. Hormis quelques rééditions dans diverses collections et une mise à jour visuelle pour le pachislot, le titre n’avait pas eu droit à un remake digne de ce nom.

Konami a décidé de relancer la licence avec un remake du troisième opus. D’ailleurs, le remake n’est pas entre les mains de n’importe qui. En effet, le creative director du titre n’est autre que Yuji Korekado. Ce dernier a notamment été lead programmer sur Metal Gear Solid 4 : Guns Of the Patriots et producer sur Metal Gear Solid V : Ground Zeroes & The Phantom Pain. Il était d’ailleurs présent sur scène pour évoquer le titre et montrer quelques subtilités, comme la personnalisation du HUD pour revenir à un affichage dit ‘à l’ancienne’.

La démo du TGS !

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Avant d’être lâché dans la jungle, en plein cœur de la mission Vertueuse, Konami ouvre les portes de son bunker tokyoïte dans un décor d’avion pour revivre le briefing de Major Tom. Celui-ci explique les tenants et aboutissants de la mission. Le but ? Récupérer à nouveau Sokolov, relâché aux autorités russes suite à la crise des missiles de Cuba.

Jusque-là, rien de surprenant : le briefing est identique à la version originale. Naked Snake a toujours la classe et le charisme. Une fois le briefing terminé, c’est enfin l’heure de poser les mains sur le très attendu Metal Gear Solid Delta : Snake Eater.

Premières impressions

Tout d’abord, visuellement, le titre est sublime. Les équipes de Konami ont délaissé le Fox Engine pour se concentrer sur l’Unreal Engine 5. Le pari est clairement gagnant, car au niveau des graphismes, le jeu est une réussite. Le seul bémol se situe probablement au niveau des visages, qui manquent de vie et paraissent très lisses. Espérons que le temps restant de développement permettra de corriger ce point.

Outre l’aspect graphique, Metal Gear Solid Delta : Snake Eater est fluide. Quelques rares baisses de framerate se font sentir, mais cela peut être attribué à la version de la build, qui ne représente en rien le produit final.

Quant au gameplay, il est à mi-chemin entre MGS 3 : Subsistence et MGS4. Il était évidemment impossible de reproduire les sensations et le gameplay de ‘Phantom Pain’, car le level design ne permet pas ce genre de mouvement. Il est donc cohérent de ne pas dénaturer le travail effectué par les équipes de Kojima. Le but est de rendre hommage, et cela se ressent dès le briefing, où le nom de Hideo Kojima est bien présent.

Gameplay manette en main

Manette en main, Snake bouge rapidement, même s’il est impossible de sprinter ou de plonger à terre. On pourrait reprocher un manque de ‘poids’ dans les mouvements de Snake, comme c’était le cas dans les opus précédents.

Parmi les nouveautés, on trouve une boussole qui indique la direction à suivre. Il est également possible de changer de camouflage via un menu rapide, avec un pourcentage affiché pour indiquer le camouflage le plus adapté à la situation. Notons que la boue reste également sur les vêtements de Snake pendant un bon moment.

Le codec a aussi été simplifié. En appuyant sur la flèche du haut, on peut appeler Major Tom, Sigint ou Para-Medic, et sauvegarder à tout moment.

Le HUD est également personnalisable, permettant aux nostalgiques de retrouver un affichage fidèle au jeu original. Cette option apaise les fans qui avaient exprimé leur déception face aux premières images de gameplay, où la barre de vie était positionnée en bas de l’écran, contrairement à sa place emblématique en haut à gauche dans le jeu original.

CQC et autres détails

Pour ce qui est du CQC, la mécanique n’a pas été revue et reprend presque tous les mouvements du titre original. Il est toujours possible d’interroger les ennemis ou de les surprendre pour les désarmer sans violence. Si vous endormez des ennemis, ils lâcheront parfois du butin après les avoir déposés.

La démo fut assez courte : à peine le temps de récupérer Sokolov, et c’était déjà fini.

Verdict ?

Il est évidemment difficile de juger sur une démo aussi courte, mais elle permet tout de même de constater que le remake est sur de bons rails. Le maître mot ici est la nostalgie. Contrairement aux remakes de Capcom, qui ajoutent ou retirent des éléments, les équipes de Konami souhaitent conserver l’œuvre de Hideo Kojima à 100%. On ressent une volonté d’apaisement et peut-être d’enterrer la hache de guerre.

Visuellement, le titre est impressionnant, et manette en main, le gameplay est moderne tout en respectant celui de l’original. Konami a mis l’accent sur les visuels. On peut dire que cela s’annonce très bien. Il est difficile de se rater avec un jeu aussi culte, mais tout peut arriver. Nous espérons tout de même un nouvel opus original après la sortie de Metal Gear Solid Delta : Snake Eater.

En tout cas, nous attendons le titre avec impatience, et cette démo a renforcé encore plus notre envie.

À retenir :

  • Retour en force de Konami au Tokyo Game Show 2024
  • Utilisation de l’Unreal Engine 5 pour des graphismes sublimes
  • Gameplay fluide et respectueux de l’original
  • Hommage à l’œuvre de Hideo Kojima
  • Attente renforcée pour la sortie du jeu

Pour finir, retrouvez ci-dessous notre vidéo comparative de l’introduction de Metal Gear Solid Delta : Snake Eater avec celle de l’opus original.

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Rami
Rami
Fils caché de Kurosawa et de Robert Downey Jr, il est à la recherche perpétuelle du meilleur film.Vous le trouverez très souvent dans une salle de cinéma, à toute heure, de jour comme de nuit. Attention, ne jamais nourrir après minuit.

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