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Grève de SAG-AFTRA contre l’IA dans l’industrie du jeu vidéo

La SAG-AFTRA lance une nouvelle grève contre dix géants du jeu vidéo, mettant en lumière les problèmes liés à l’IA.

L’industrie du cinéma a été secouée ces derniers mois par la montée en puissance de l’intelligence artificielle, qui menace notamment les comédiens de doublage. Un exemple frappant est le doublage français en IA de My Little Pony. Aujourd’hui, cette menace s’étend à l’industrie du jeu vidéo, avec le syndicat SAG-AFTRA qui se met en grève contre dix grandes sociétés de jeux vidéo.

Après une grève en 2023 contre les grands studios hollywoodiens, SAG-AFTRA appelle maintenant à un arrêt de travail contre des sociétés telles qu’Activision, Disney Character Voices et Epic Games. Cette grève, qui débutera le 26 juillet 2024 à 0h01, tourne principalement autour des problèmes liés à l’IA.

Depuis octobre 2022, SAG-AFTRA tente de renégocier son accord sur les médias interactifs avec ces sociétés, mais aucun accord n’a encore été conclu. Dans un communiqué, SAG-AFTRA a déclaré : ‘Les employeurs refusent d’affirmer clairement qu’ils protégeront tous les artistes-interprètes couverts par ce contrat dans leur langage A.I. Nous n’allons pas accepter un contrat qui permet aux compagnies d’abuser de l’I.A. au détriment de nos membres.

Fran Drescher (Une Nounou d’Enfer), présidente de SAG-AFTRA, a ajouté : ‘Lorsque ces sociétés auront sérieusement l’intention de proposer un accord avec lequel nos membres pourront vivre – et travailler – nous serons là, prêts à négocier.

Duncan Crabtree-Ireland, négociateur en chef et directeur exécutif national de SAG-AFTRA, a souligné que l’industrie des jeux vidéo génère des milliards de dollars de bénéfices chaque année. Il a déclaré : ‘La force motrice de ce succès est constituée par les personnes créatives qui conçoivent et créent ces jeux. Ils méritent et exigent les mêmes protections fondamentales que les artistes du cinéma, de la télévision, du streaming et de la musique : une rémunération équitable et le droit à un consentement éclairé pour l’utilisation de leur visage, de leur voix et de leur corps par l’intelligence artificielle.

Cette grève marque un tournant important dans la lutte pour les droits des acteurs face à l’IA.

Les 10 sociétés citées sont : Activision Productions Inc., Blindlight LLC, Disney Character Voices Inc., Electronic Arts Productions Inc., Epic Games, Inc., Formosa Interactive LLC, Insomniac Games Inc., Take 2 Productions Inc., VoiceWorks Productions Inc. et WB Games Inc.

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Thomas
Thomas
Rédacteur en chef et chroniqueur anti-protocolaire. Enfant des années 80's / 90’s biberonné à la Pop Culture.

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