C’est un véritable coup de tonnerre mais qui n’est pas surprenant au vu des changements économiques qui s’opèrent dans l’industrie du jeux vidéo. Pour comprendre la menace du studio Quantic Dream il faut comprendre ce qui se trame.
Les développeurs de jeux vidéo jouissent depuis des années d’un abattement de près de 20 % de la part de l’état français. Cependant la commission européenne a récemment bloqué le renouvellement de ce crédit d’impôt pour la raison suivante : Cette aide est interdite par la loi européenne !
Aberration me diriez vous ? Quand le cinéma bénéficie d’aide économique le jeux vidéo, industrie culturelle aussi importante (voir plus) en terme économique que le cinéma, verra une aide économique être annulée.
Pour Guilaume de la Fondaumière l’actuel co-président du Studio Quantic Dream et président de la fédération européenne des développeurs de jeux vidéo fait entendre sa vois dans le Figaro en expliquant que ce crédit d’impôt était un avantage pour industrie du jeu en Europe. Il cite en exemple Ubisoft qui a même décidé de relocaliser le développement de certains jeux sur le territoire français :
« La fin de cette mesure-phare, qui a suscité l’espoir de nombreux studios européens et a montré son utilité en France, serait une erreur historique. »
Et David Cage, le créateur du jeu Heavy Rain, de rajouter que « sans ce crédit d’impôt, nous serions très certainement au Canada à l’heure actuelle »
Cette menace est donc réelle et à prendre au sérieux. A ce coup de poing sur la table, Ubisoft a aussi lancé la menace de quitter la France où il reste des antennes de développement à Montpellier et Montreuil. Un sacré coup dur pour l’économie qui en cette période n’en n’a pas besoin.