Encore une fois notre cher média vidéo ludique s’est fait casser par une personnalité. Après Laure Manaudou, la nageuse française, c’est Natacha Polony, chroniqueuse dans l’émission de Laurent Ruquier dans « On n’est pas couché » qui a attaqué notre médias vidéo ludique préféré ! Nous vous invitons à voir cette vidéo des plus consternantes par les propos tenus :
Si chers joueurs… vous avez bien entendu : Merah est un criminel car il a joué à des jeux vidéo selon Polony. Dommage que Pulvar qui n’était pas de son avis n’a pas pu donner assez son opinion sur le sujet. Faute de chiffre, d’expérience concrète sur le sujet ?
De mon avis si les gameurs étaient des gens dangereux cela ferait longtemps que les non joueurs auraient eu leurs têtes au bout d’une pique ou alors tués après avoir été filmés (qui parle de Luka Rocco Magnotta ?). Madame Polony, pourquoi croyiez vous que les gens s’enflamment quand ils entendent que les jeux vidéo rendent les personnes violentes, pourquoi croyez vous que nous nous moquons ensuite des médias quand un GTA IV sort avec tout le buzz qui s’accompagne ? Madame Polony, les sud coréens sont les premiers joueurs qui s’adonnent au jeu en ligne, sont ils violents ? Le pays est il à flot et à sang ? Entendons nous des assassins coréens qui ont tué des militaires et assassinés dans des écoles. Pas le même contexte me diriez vous, certes, mais réfléchissez que la Corée avec le Japon, autre terre du jeu vidéo, n’ont pas plus de criminels que ceux que l’on trouve dans nos pays.
Une autre personnalité a réagi. Il s’agit de Marcus, bien connu de certains d’entre vous d’ailleurs, qui a été littéralement outré de ces propos et a posté un commentaire sur son mur qui a été partagé plus de 2000 fois et qui a recueilli plus de 12 mille « j’aime » avec ce post :
Attention, je suis énervé aujourd’hui ! Hier soir dans « On est pas couchés » l’émission de Laurent Ruquier, Natacha Polony qui n’avait sans doute rien trouvé de plus intelligent à faire, s’est permis de nous ressortir le bon vieux cliché facile du jeu vidéo responsable du passage à l’acte dans le cas des tueries de Toulouse, perpétrées par le crétin dont je refuse de citer le nom (les noms c’est pour les êtres humains).
Jusqu’ici, seuls Laure Manaudou et Jacques Cheminade avaient osé se ridiculiser en tenant de tels propos.
Les p’tits gars du « Kaïra Shopping », présents sur le plateau, et amateurs de jeux vidéo, ont tenté très poliment de lui remettre les idées en place, mais c’était peine perdue.
Affirmer sur un plateau de télévision d’une chaîne du service public (France 2) que le jeu vidéo est responsable ou en partie responsable des tueries de Toulouse, c’est carrément irresponsable, et franchement lamentable venant de quelqu’un qui se prétend « journaliste ».
Au-delà de cette brave Natacha, cette incompétence notoire est en grande partie due au principe même de ces émissions qui consistent à rassembler autour d’une table des chroniqueurs grassement payés pour donner leur avis « éclairé » chaque semaine sur une douzaine de films, de livres, de disques, de spectacles, ou plus grave, de faits d’actualités, dont ils ne connaissent que les petites fiches que leurs assistants stagiaires leur ont consciencieusement rédigées.
Du coup, faute de préparation, de travail ou simplement d’expérience personnelle, on balance comme on peut les pires clichés, et les a prioris entendus ici ou là.
Et là, ben pas de chance, ça tombe sur nous les amateurs de jeux vidéos, accusés pour la millième fois d’être des tueurs en série potentiels au cerveau lobotomisé par la pratique des jeux violents !
Si vraiment les jeux vidéos étaient à l’origine d’actes odieux comme ce qui s’est passé à Toulouse, avec plus de 28 Millions de joueurs en France, et même en admettant qu’une infime portion d’entre eux seulement passent à l’acte, on devrait logiquement subir une tuerie pareille tous les jours !
Je serai curieux de savoir sur quoi se base Natacha Polony pour affirmer des absurdités pareilles, démenties par la majorité des psychologues, chercheurs, médecins, ou psychiatres qui eux ont pris le temps d’étudier la question.
Je me doute que Natacha n’a jamais joué à un jeu vidéo de sa vie et que dans son entourage personne ne s’adonne à ce plaisir trivial, et, cerise sur le gâteau, personne ne sait vraiment si le tueur de Toulouse était amateur de jeux vidéos violents ou pas.
Si ce crétin était vraiment « passé à l’acte » sous l’influence de jeux vidéo, il n’aurait pas choisi le camp des terroristes, mais celui des bons américains qu’on nous présente en héros dans 99% des jeux vidéos de guerre et il serait parti affronter comme dans 99% des jeux vidéos des vilains terroristes, des vilains communistes, ou des vilains extra-terrestres.
Bref, cette nouvelle mise en cause des jeux vidéos, par des gens qui, comme toujours n’y connaissent rien, et ne prennent surtout pas la peine de se renseigner sur le sujet m’a vraiment mis hors de moi.
Ce matin, à tête reposée, ça va mieux, mais hier soir devant ma télé ma première réaction aurait été de me précipiter sur la page Facebook de Natacha Polony pour lui dire en face directement un truc dans ce genre là…
«Chère Natacha, en temps normal j’aurai pris le temps de t’expliquer que non, un jeu vidéo violent ne transformera jamais un mec normal en un tueur psychopathe, pas plus qu’un jeu de tennis ne fera de lui un pro du tennis au classement ATP. Mais là, je suis fatigué et j’en ai assez de voir à la télé des chroniqueurs incompétents cracher sur mon loisir préféré. Là, tout de suite, moi qui suis pourtant le gars le plus gentil du monde, j’ai juste envie de te coller deux grandes claques dans ta grande gueule de grande crétine pour t’apprendre à raconter n’importe quoi à la télévision. Alors du coup, oui, tu as raison Natacha, le jeu vidéo rend violent…Mais uniquement quand on aime vraiment ça et qu’on entend des gens incompétents comme toi le trainer dans la boue sur des à-prioris stupides ».
Au lieu de ça, j’ai fait ce qu’il avait de mieux à faire devant « On est pas couchés »… Je suis allé me coucher.PS : Natacha, tu peux bien sûr faire courageusement un copier collé de mon avant dernière phrase entre guillemets et l’extraire de son contexte pour montrer à quel point les amateurs de jeux vidéos sont violents et agressifs quand on s ‘en prend à leur passion. Cette phrase est là pour ça. ;-)
Les gamers ne peuvent pas tuer puisqu’ils restent enfermés chez eux….cqfd :p
De plus, ce sont toujours les jeux de guerre qui reviennent, mais, à mon avis, ce sont plus les roleurs (qui a dit losers?) qui ont tendance à virer schizo :D
Les fps-boy sont plutôt des types qui jouent pour gagner et humilier l’adversaire plus que pour tuer, ce qui devrait plaire à notre chère société de gagnants et gagnantes.
Certes il s’agit de stéréotypes, mais d’après mon expérience -de roleur (non je ne suis pas et je ne connais pas de meurtrier !), ce sont des clichés qui se vérifient assez souvent, à des stades plus ou moins avancés.
En ce qui me concerne, je pense qu’un jeu vidéo ou n’importe quel média vidéo-ludique mal adapté peut modifier la vision du monde et la façon de pensée d’un jeune ou d’une personne immature dans certains domaines.
Certainement pas au point de devenir un meurtrier, mais un jeu trop violent, ou un univers particulier peut amener quelqu’un ayant des lacunes à voir le monde réel différemment, le pensant peut-être insignifiant ou insuffisant. Ceci pouvant entraîner un manque d’intérêt pour l’irl et/ou de l’agacement , voire une dépression, ou un engouement pour la violence.
Mettez une gosse de 5 ans devant God of War, vous devriez vite recevoir une appel de la directrice de l’école vous criant dessus parce que votre bambin à tabasser un camarade jusqu’à avoir l’écran tout rouge X)
Cependant, une personne -mature ou pas- jouant à des jeux adaptés à son environnement, son âge et sa façon de pensé ne verra sa vision des choses qu’étayée ou confirmée.
C’est con, avec un tel plaidoyer, on va croire que je suis du même côté que Miss Polony…
Moi qui traîne sur les jeux vidéos depuis que j’ai 6 ou 7 ans, je suis bien entendu du côté des gamers, mais malheureusement, une mauvaise exposition ou une trop grande addiction au vidéo-ludique peut (je dis « peut », mais c’est sur qu’elle le fait) causer des troubles dans nos p’tites têtes.
Ceci n’est bien sur que mon avis, je ne cible pas réellement un type de joueur en particulier. Je ne suis pas non plus psychologue, ni sociologue, mais juste un jeune gamer en quête de la vérité :D
[…] espérer que certains journalistes aient l’intelligence, à l’inverse de Natacha Polony (voir notre article), d’éviter certains amalgames et d’associer une nouvelles fois les jeux vidéo à la […]