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Grand Theft Auto V : La Rolls du jeu-vidéo

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Qui c’est qui excite ta mère, qui fait peur à ton père, danser ton petit frère, fait trembler la terre… rend la libido à ton pépé… le tuteur illégal des mineurs, rend zinzin tes cousins et toc-toc ta tata… sur ce texte d’Enhancer nous faisons bien sûre référence à Grand Theft Auto V, la nouvelle bombe de Rockstar Games venue exorciser vos consoles des merdasses qu’elles habitent.

Grand Theft Auto V ou la Rolls du jeu-vidéo ?

Disponible depuis le 17 septembre 2013 sur Playstation 3 et Xbox 360, Grand Theft Auto V est clairement le jeu le plus ambitieux de cette génération de console. Rockstar Games a une nouvelle fois repoussé les limites avec GTA V, qui a demandé plus de cinq années de développement avec un budget colossal de 265 millions de dollars, marketing compris.

Grand Theft Auto V peut déjà se venter d’avoir deux records à son actif, le titre a rapporté 800 millions de dollars de recettes dans le monde 24 heures seulement après son lancement, pour enfin atteindre deux jours après le milliard de dollars, un record alors détenu par Activision avec Call of Duty : Black Ops II qui a atteint le milliard de dollars après 15 jours de commercialisation.

Pour ce cinquième opus canonique, nous sommes de retour à Los Santos et ses alentours, dans l’État de San Andreas, la ville déjà présente dans le jeu original de 1997 et Grand Theft Auto : San Andreas (2004). A l’instar de Liberty City avec Grand Theft Auto IV, Rockstar a totalement repensé sa ville inspirée de la cité des anges et nous propose le plus grand terrain de jeu de la série, une map impressionnante, la plus grande à cette heure signée par l’équipe écossaise.

Cinq années séparent Grand Theft Auto IV et le dernier né de la franchise, si les deux titres ont été développés pour Playstation 3, Xbox 360 et PC le bond graphique entre les deux épisodes laisse penser que nous sommes sur une tout autre génération de machines. Plus nous évoluons dans le jeu et plus nous sommes frappés par le talent de Rockstar et son souci du détail. Pour rappel plus de 250 000 photos ont été prises pour modéliser la ville et ses environs. Le titre ne cesse de nous surprendre lorsque pour les besoins d’une mission on nous emmène dans les campagnes alentours, à l’exploration des fonds-marins etc. Des environnements tous différents des uns des autres des plages, des montagnes, le désert, des bases militaires… Bref le titre est une claque visuel, nous sommes au must de ce que peut faire les consoles current-gen, même si nous en apercevons les limites dans GTA V avec l’affichage tardif de certaines textures et les quelques freezes qui ne gâchent en rien le plaisir que procure ce dernier GTA.

Triolisme : Plus de sensations à trois…

C’est une grande première dans la série, le joueur ne contrôle pas un mais trois personnages avec la possibilité de switcher à tout moment, hors des missions, entre les trois. Des transitions qui s’effectuent dans un style Google Earth, c’est du plus bel effet !

Michael âgé de 40 est un ex-voleur de banque ayant pris sa retraite. Grâce à un accord avec le FIB – l’équivalent du FBI dans l’univers de GTA – il vit aujourd’hui dans le luxe dans une villa bourgeoise. Père de deux enfants, Tracy la jeune nymphette écervelée et Jimmy l’adolescent gras du bide attardé. Sa femme Amanda dilapide l’argent du ménage. Face à cette vie ennuyeuse Michael retombe dans ses travers. C’est le cerveau des trois personnages.

Franklin, le plus jeunes des trois protagonistes, dans la vingtaine il vit dans le sud de Los Santos. il travaille pour un concessionnaire de véhicules de luxe vendus à ceux qui ne peuvent se le permettre, Franklin est régulièrement sollicité pour d’aller réclamer les impayés. Lors d’une arnaque il croisera la route de Michael.

Trevor est le plus barré des trois, parano, violent et impulsif, la quarantaine lui aussi, c’est un criminel addict à la drogue vivant dans le désert. Ancien pilote dans l’armée, c’est le spécialiste des transports aériens. Trevor et Michael sont de vieilles connaissances.

Chacun des personnages exploités possèdent une capacité spéciale, mais celle-ci est totalement sous-exploitée durant le jeu. Toutefois, il est possible faire évoluer les caractéristiques des personnages, une conduite dangereuse – contre-sens, frôler les voitures – fera de vous un conducteur chevronné; courez et vous développerez votre endurance; la plonger améliorera votre apnée etc. Si les personnages sont amenés à se croiser, chacun à sa propre vie, son propre argent, ses propres armes, sa propre maison, ses propres amis etc. Absent dans GTA IV, nous pouvons de nouveau personnaliser notre personnage, mais par un souci de cohérence chacun conserve son look d’origine.

Michael, habitué aux vêtements classiques, les sweat, costar etc. achetés restent dans un style classique. A l’inverse Trévor qui arbore un style débraillé, lors de l’achat d’un costume, le pantalon de costume laissera apparaitre les chaussettes. Enfin, Franklin et son allure gangsta, gardera le style de la street dans un costume tiré à quatre épingles. Il en va de même pour la barbe et la coupe de cheveux.

Pour en venir au switch des personnages, en dehors des missions, il est possible de changer à tout moment de personnage, pour se retrouver dans la peau d’un autre en plein action, au volant d’une voiture, à pied, en train de cuver etc. Lors des missions à trois, la transition se veut nécessaire et est immédiate sans l’effet « Google Earth ». Avec cette nouvelle fonctionnalité les missions à plusieurs sont jouissives, Franklin sur les hauteurs avec un Sniper doit protéger Michael qui s’infiltre sur un bateau, alors que Trevor patiente dans un sous-marin. Une mission se veut être un nouvel hommage à Heat, la scène d’introduction du film de Michael Mann avec l’attaque du fourgon, l’un des personnages bloque la route avec un camion poubelle, tandis que le second arrive à grande vitesse avec un camion percuter le fourgon. Le troisième quant à lui s’occupe de poser les bombes sur les portes du fourgon. Chacune de ces actions sont contrôlées par le joueur. Malheureusement, les missions à trois sont rares, la préparation de l’une d’entre-elles peut demander pas moins de quatre missions solo, chercher des masques, planquer les voitures nécessaires pour s’échapper etc.

Nos personnages possèdent comme Niko Bellic dans GTA IV un smartphone sur lequel ils peuvent recevoir et émettre des appels, SMS, appeler un taxi, spéculer en bourse pour acheter certaines propriétés, commandez des voitures etc. Le titre de Rockstar s’offre aussi un Facebook virtuel, Lifeinvader, sur lequel vous pouvez ajouter et espionner les personnages croisés durant l’aventure. Au niveau des armes, nous retrouvons toute l’artillerie d’un GTA, Uzi, Fusil à pompe, sniper, lance-roquettes, grenade etc. toutes ses armes sont customisables avec des silencieux, torches…
Et les véhicules alors ? Voiture customisable à l’instar d’un NFS : Underground, Camion, Moto, Vélo, BMX, Quad, Sous-marin, Bateau, hélicoptère, Avion, Avion de chasse et Boeing. Bref de quoi se foutre en l’air !

De Hollywood à Vinewood

Avec Grand Theft Auto V, Rockstar Games continue son hommage aux films Hollywoodiens et à ses séries tv, les cinéphiles et les sérivores seront conquis par les nombreux clins d’œil présents dans le jeu. En effet, lors des différentes missions, certaines situations nous donnent une impression de déjà vu, la destruction d’une maison sur pilotis avec un 4×4 (L’Arme Fatale 2), l’attaque d’un fourgon similaire à l’introduction du film Heat, qui depuis toujours inspire la franchise. Les différentes missions et certaines situations se veulent être un hommage à Hollywood, nous citerons, pêle-mêle, 60 Secondes Chronos, Fast and Furious, Mission Impossible, Training Day, de multiples références au cinéma d’Antoine Fuqua et de Michael Mann etc. et un magnifique hommage à la série Chips (on ne vous en dit pas plus).

La bande son dans Grand Theft Auto V est juste grandiose, les radios jouent des titres que l’on connait tous, « Still » de Dr Dre ou encore Thomas Bangalter des Daft Punk. Vous avez bien lu, l’un des Daft Punk est présent dans la bande originale de Grand Theft Auto V avec le titre datant de 1998 « Music Sounds Better with You » de Stardust, derrière ce groupe se cache en réalité Thomas Bangalter. Outre les radios, la musique qui nous accompagne durant les missions nous rappellent l’œuvre du compositeur américain Elliot Goldenthal a qui nous devons les musiques de Heat, Public Enemies… deux films signés Michael Mann. Précisons que les frères Houser, à la tête de Rockstar Games, sont des Ex-découvreurs de talents de chez BMG, ce qui explique cette volonté de soigner les bandes originales de la série Gran Theft Auto.

Outre les missions principales de Grand Theft Auto V, le titre réserve d’autres surprises avec ses nombreuses activités annexes. Si nous pouvons compter sur des missions supplémentaires qui ne s’inscrivent pas dans la trame « scénaristique principale » de cet épisode, de nombreux évènements aléatoires se produisent à Los Santos et réclament donc une interaction de votre part. Compter également sur les nombreuses activités : Yoga, téléphérique, cinéma, boite de Striptease, courses, sauts en parachute, tennis, golf… Impossible donc de s’ennuyer une fois le mode histoire achevé.

Grand Theft Auto V est probablement le dernier jeu current-gen à nous procurer une telle claque à nous joueurs mais aussi au papa de Metal Gear qui confiait toute son admiration sur le jeu de Rockstar Games… Le dernier né de la série GTA est à posséder de toute urgence, le studio nous prouve une nouvelle fois son savoir faire et nous livre le message suivant : « il y a Grand Theft Auto et les autres… »

On aime :
– Les différents personnages et la possibilité de switcher entre les trois
– Une mise en scène intelligente digne des plus grands films Hollywoodiens
– La bande son
– Les missions sont extrêmement amusantes et variées
– La possibilité de rejouer toutes les missions
– Les nombreuses quêtes annexes de qualités
– Un terrain de jeu immense offrant énormément de possibilité.

On regrette :
– L’absence de Roller / Skateboard
– On aurait aimé incarner un personnage féminin parmi nos trois héros
– Les quelques soucis techniques (freezes etc.)
– Les sous-titres toujours aussi petits chez Rockstar

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Thomas
Thomas
Rédacteur en chef et chroniqueur anti-protocolaire. Enfant des années 80's / 90’s biberonné à la Pop Culture.

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