Vancover – Colombie britannique
Dans les bureaux d’Electronic Arts situés à Vancouver, c’est l’effervescence. Ici, depuis de nombreuses années, des équipes passionnées développent les jeux de la franchise FIFA soccer.
Ces derniers mois ont été difficiles : entre un dernier opus remarqué par son manque de nouveauté et les scandales de corruptions qui secouent la fédération de football, l’arrivée de FIFA 2017 sur le marché s’annonce délicat.
Afin de s’assurer une sortie tout en souplesse, EA Sports Vancouver à décidé de sortir le grand jeu.
Le studio a d’ores et déjà prévu d’incorporer des femmes aux personnages jouables. Mais est-ce bien suffisant ? Cette « nouveauté » ressemble avant tout à une tentative de toucher un nouveau public : celui des joueuses.
Pour s’assurer une couverture de presse suffisante, le studio a donc prévu d’incorporer une petite option qui risque bien de révolutionner le gameplay du football vidéo ludique. En effet, FIFA 17 proposera un système de micro paiement permettant d’acquérir des points de corruption. Plus le joueur disposera de point de corruption, mieux il pourra influer sur l’issue du match, de la saison, ou même de classements en ligne. Une source anonyme évoque des bonus tels que « achat d’arbitre », « corruption d’entraineur », « envoi de prostitué(e/s) aux joueurs de l’équipe adverse pour déclencher un scandale » ou même « financement de hooligans pour déconcentrer l’adversaire ».
Pour l’heure aucun ordre de prix n’a été communiqué concernant ces déjà fameux « points de corruptions ».
On ne pourra que saluer cette tentative d’apporter un vent de fraîcheur dans le milieu stagnant des simulations sportives. Reste à savoir si le public suivra.