A l’occasion de son premier spectacle “C’est moi la plus Belge” au Théâtre Les Feux de la Rampe depuis le 2 octobre, Eklecty-City.fr s’est entretenu avec la comédienne humoriste Nawell Madani.
Alors qu’elle anime l’émission MTV Shake ton Booty aux côtés de Cut Killer, Nawell intègre la nouvelle troupe du Jamel Comedy Club en 2011 et monte par la suite un collectif de femmes humoristes; Les JAM’ELLES, qui deviendra Le Jam’Girls Comedy. Après avoir rejoint l’équipe du Grand Journal de Canal+ comme chroniqueuse, Nawell Madani est la première signature du pôle comédie du label Def Jam, le Def Jam Comedy France
Prenez une belge. Enlevez l’accent et l’odeur de moule frite, rajoutez lui un sourire ravageur et de l’humour, vous obtenez Nawell Madani ! Observatrice, drôle, énergique, vénère, souriante, danseuse, animatrice télé et comédienne, Nawell est une artiste aux multiples talents.
Bonjour Nawell, tout d’abord merci d’avoir accepté de te prêter au jeu de l’interview, dans le cas où il y aurait des internautes ignorant ton parcours, peux-tu te présenter en quelques mots ?
Nawell Madani : La seule rebeu de Paris pour qui le bled c’est la Belgique.
A 21 ans, tu décides de t’installer à Paris afin de devenir danseuse professionnelle et chorégraphe avant que la comédie ne prenne le dessus. A quel moment as-tu décidé de te consacrer pleinement à l’humour ?
Nawell Madani : Quand j’ai vu qu’en dansant je faisais plus rire qu’autre chose.
Tu as fais des apparitions en tant que modèle/danseuse dans de nombreux clips (Diam’s) et la chorégraphe de différents artistes tels que Rohff, Singuila ou encore Lord Kossity. La danse fait-elle encore partie de ton quotidien ?
Nawell Madani : Oui, elle est présente dans mon spectacle et dans mes taches ménagères.
En septembre 2011 tu fais tes premiers pas dans l’humour avec la troupe du Jamel Comedy Club, comment as-tu connu Jamel ?
Nawell Madani : J’ai intégré la troupe via le metteur en scène de l’époque Papy, j’ai rencontré Jamel bien après.
Quel est l’humoriste qui t’inspire le plus ?
Nawell Madani : Je puise mon inspiration dans mon quotidien, mes proches, au hasard d’une situation… Par contre, j’ai une affection particulière pour la old school française si on peut dire : Coluche, Desproges…
Unique fille de la troupe du Jamel Comedy, tu décides de monter un collectif de femmes humoristes ; Les JAM’ELLES, qui deviendra par la suite LE JAM’GIRLS COMEDY. Comment les autres filles ont été choisies ?
Nawell Madani : Plutôt naturellement, au hasard des rencontres sur les scènes ouvertes, les galas, Bodyminute, Séphora… Plus bien sûr celle qui sont passées sous le bureau.
En septembre 2012, tu deviens chroniqueuse au Grand Journal. Que retiens-tu de cette expérience aux côtés de Michel Denisot ?
Nawell Madani : J’ai aimé cet exercice, mais la scène reste à jamais mon grand amour.
Un avis sur la nouvelle formule avec Antoine de Caunes ?
Nawell Madani : Je n’ai pas eu le temps de la voir, Je joue à la même heure.
Tu confiais récemment : « une nana qui ose faire rire, ça fait peur aux mecs ! Et pourtant mon public est assez masculin ». Y’a-t-il une différence entre l’humour féminin et l’humour masculin ?
Nawell Madani : J’ai du dire que mon public était aussi masculin… Je ne pense pas qu’il y ait de différence remarquable, juste que le conditionnement de la société actuelle est telle que certaines femmes humoristes se mettent des barrières.
Dej Jam Recordings France a lancé sa division humour/spectacle avec la création de Def Jam Comedy dont tu es la première représentative. Comment est née cette collaboration ?
Nawell Madani : Par le culot d’un homme, Benjmain Chulvanij qui un jour m’a vu sur scène et m’a fait la promesse de monter au sein de son label musical un pôle comédie… 6 mois après Def Jam Comedy France voyait le jour.
Tu partages via le réseau social Instagram des vidéos délirantes et insolites, les « InstaWell ». Que penses-tu de la nouvelle vague d’humoristes du web à l’instar de Norman, Cyprien ou encore Jerome Niel ?
Nawell Madani : Ils me font rire, j’admire les gens qui font beaucoup à partir de pas grand chose… Big up à eux tous !
Depuis le 2 Octobre tu joues ton nouveau spectacle « C’est moi la plus Belge » au Théâtre Les Feux de la Rampe. A quoi devons-nous nous attendre ?
Nawell Madani : Le turfu Morray !! (Rires)
Je crois savoir que tu travailles à l’écriture d’un scénario de film, peux-tu nous en dire plus sur le projet ?
Nawell Madani : A ce stade pas vraiment… Juste que je bosse dur dessus.
As-tu un message pour nos lecteurs et tes fans ?
Nawell Madani : Rendez vous sur scène !
Avant de terminer, je te propose un mini quizz : Que t’évoque… ?
« La barre de faire »
Nawell Madani : Shun Norris et Katia.
« Marcel Patulacci »
Nawell Madani : Agent de la paix avant tout !! (accent du midi)
« Tata Suzanne »
Nawell Madani : Alloooooo (voix rauque)
« Doudou »
Nawell Madani : l’intouchable…
« Bob l’Eponge »
Nawell Madani : Il est ou ton sac ?
« Le blond »
Nawell Madani : Hop hop hop !!!
« Une porsche, une vache, une patate »
Nawell Madani : J’aime pas les garçons.
Pour conclure, quelle question aurais-tu souhaité que l’on te pose et qu’aurais-tu répondu ?
Nawell Madani :
-Pour 1 millions d’euros Nawell… C’est votre dernier mot ?
-C’est mon dernier mot Morray !
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Propos recueillis par Thomas O. pour Eklecty-City.fr, qui remercient Nawell Madani de s’être prêtée au jeu d’une interview.
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