The Big Short ou Le Casse du Siècle sorti le 23 décembre 2015 avait fait sensation a sa sortie notamment dû à son casting en béton armé, rappelant presque un Ocean’s Eleven. Christian Bale, Steve Carell, Ryan Gosling et Brad Pitt. Voilà ce que réserve ce film.
Bruce Wayne est à sec !
Si vous aimez le monde de la finance, alors ce long métrage vous est destiné. Commencez par un ou des points négatifs n’est pas la meilleure manière de commencer une critique et je vous le concède mais The Big Short fait ici office d’exception tant celui-ci est complexe à appréhender et à comprendre.
Très vite, le film nous plonge dans le monde très dur de la finance et son jargon qui en découle. Je préfère vous prévenir, il est très dur de tout comprendre. Je n’ai moi-même pas tout saisi et pourtant je connais certains rouages du domaine mais bordel, il faut garder le cerveaux en activité durant plus de deux heures. Plus qu’un film, cela s’apparente davantage à un documentaire pré-crise des subprimes arrivés aux États-Unis.
Les non-initiés au monde de la finance et aux spéculations boursières devront s’accrocher à leur siège. The Big Short est très (très, très) bavard et surtout très technique. Bref, il va falloir s’accrocher s’y vous voulez vous plonger dans cet univers… impitoyable.
Dallas… cet univers…oh wait…where is my money ?
Après avoir saigné du nez en tentant en vain de comprendre les tenants et aboutissants de The Big Short, il faut vous tout de même vous narrer un bout du scénario afin de vous donner tout de même envie de jeter un œil à ce long-métrage valant tout de même un visionnage.
Avant toute chose, il faut rappeler que le film est une adaptation du bouquin de Michael Lewis : The Big Short: Inside the Doomsday Machine. Nous suivons ici quatre personnages ayant pour but d’aller à contre courant des spéculations boursières et œuvrant contre les banques pour les piéger à leur propre jeu et ainsi remporter un gain important. Cela se déroule en 2005 et donc quelques années avant la grande crise mondiale. Il faut avouer que ces personnages sont réellement des visionnaires ayant prédis la crise et ainsi tenter de remporter le gros lot avant l’effondrement totale.
Million dollar baby !
Ce film réalisé par Adama McKay est aussi bon dans la forme que dans le fond en passant par la réalisation, même si son propos en demeure très complexe. La finance n’est qu’un château de cartes basées sur des fondations biaisées. Voilà ce que je retiens du propos exposé par The Big Short. Vous passerez un bon moment malgré tout, enfin si vous gardez vos neurones branchés du début à la fin. Pour ma part, j’ai pu visionner le film en édition Blu-Ray / DVD dont des bonus liés à la réalisation du long métrage ou encore des scènes inédites pour prolonger l’expérience… ou pas.
Le casse du siècle
Même si le domaine de la finance est un domaine intéressant mais ô combien complexe, The Big Short délivre ici une expérience passionnante mais très complexe pour les néophytes. Ce docufiction rappelant Spotlight est passionnant de bout en bout, surtout qu’il est disponible en Blu-ray donc ce serait dommage de se priver. Je vous le recommande chaudement. Enfin à regarder en étant dans de bonnes dispositions mentales… sinon, je vous souhaite une agréable sieste.
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