Les grands films existent tout comme les mauvais. C’est un fait avéré. Guardians fait partie de la seconde catégorie. Le concept, étrange à la base, ne suscite pas d’engouement, allant même a en ressentir du dégoût. Une catastrophe.
Erf…
La critique aurait pu s’arrêter avec les lignes écrites plus haut mais il faut dire qu’il faut tout de même étayer le propos. Tout se déroule durant la guerre froide, lorsqu’un groupuscule secret répondant au nom de Patriot réalise des expériences ayant pour finalité de créer des super-humains. Mais ces derniers s’échappent pour se cacher durant de nombreuses années. Mais voilà que leur créateur refait surface, menaçant le monde. Notre groupe de Guardians monte au créneau pour contrecarrer les plans du super-méchant.
Rien de nouveau sous le soleil donc et il faut le dire, le long-métrage est une purge et cela, durant ses 1h29, ce qui est une véritable prouesse. Le film est réalisé par Sarik Andreasyan à qui l’on doit American Heist et Survival Game 3D.
Les effets-spéciaux sont loin d’être mauvais mais le manque de profondeur des personnages et la platitude du scénario font que ça pêche de tout plein de côtés. Il y a tout de même des idées intéressantes du côté des super-héros avec des pouvoirs cools comme la transformation en ours par Arsus ou le contrôle de la roche par Ler.
Pour nuancer un peu, cette production montre que les Russes sont capables eux aussi de créer leurs blockbuster. Il faut aussi dire que ce n’est pas mal pour un film dont le budget n’excède pas les 5 millions de dollars.
Mais voilà, c’est malheureusement loin d’être intéressant à visionner et cela ne mérite clairement pas un achat en Blu-Ray, sauf si vous souhaitez jeter un œil à une version Russe des Vengeurs.
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