Nombreux sont les films à sortir cette année. Des bons comme des moins bons, jusque-là, je ne vous apprends rien. Le dernier film en date de Gerard Butler est arrivé et se nomme Geostorm. LE film vaut-il un visionnage ou fait-il parti de la catégorie long-métrage à oublier ? La réponse dans cette critique.
Heureusement, les USA sont là pour nous protéger !
Geostorm nous montre avec dédain que sont les États-Unis sont nos sauveurs. En effet, le film met en exergue une planète Terre en proie à des catastrophes naturelles incessantes. Heureusement, les pays du monde entier se sont ralliés autour des États-Unis pour créer un satellite permettant d’éviter tous ces cataclysmes.
Le monde entier doit donc une fière chandelle à Jake Lawson, notre héros et inventeur de ce satellite. Malheureusement, tout ne va pas se passer comme prévu et une menace plane sur ce satellite. Celui-ci se fait hacker et Jake, son frère et son équipage devront tout faire pour mettre un terme à cette menace qui pourrait avoir comme résultat : une geostorm (en bref, plusieurs tempêtes qui fusionneraient ensemble pour créer une super-tempête).
Rien de neuf sous le soleil donc. Le scénario est plutôt bancal. Du vu, revu et du réchauffé même. Notre héros est divorcé et accueil sa fille les weekends. Celui-ci devra aller sauver son satellite des méchants. Sa fille pleure car elle est dans l’incertitude vis-à-vis du retour de son paternel. Bref, un scénario typique.
Il en devient difficile de rester devant le film. Car toutes les ficelles sont décelables très tôt. Ajoutez-y un président américain à sauver et vous avez le film typique d’action américain bas du front. Il n’y a rien à sauver de ce script. Trop manichéen et pas assez bien écrit pour donner l’envie de continuer. Tous les stéréotypes sont présents.
Go home Geostorm, you’redrunk !
Gerard Butler est présent dans le film et joue le héros. Il faut avouer qu’il a pris de l’âge et il semble bouffi et fatigué dans ce long-métrage. A croire qu’il a fait ce film à contrecœur ou plutôt pour payer le loyer.
Son jeu d’acteur n’est pas transcendant et il est bien dans la peau d’un gros dur au grand cœur. D’autres acteurs sont présents comme Jim Sturgess dans le rôle du frère de Jake (en conflit évidemment).
Côté réalisation, Dean Devlin fait de son mieux mais n’est pas Roland Emmerich qui veut. Le film est un fourre-tout regroupant plein d’inspiration : 2012, Le Jour d’après ou encore Twister. Mais sans en égaler n’en serait-ce qu’un seul d’entre eux.
Au moins, Geostorm ne bascule pas dans le second degré et essaye de rester sérieux face à sa problématique. Le climat est un sujet sérieux et important. Cependant, lorsque l’on voit un film catastrophe comme celui-ci, c’est davantage pour les effet-spéciaux que pour le scénario. Côté effets-spéciaux, ce n’est pas extraordinaire, loin de là. Les scènes de catastrophes ne sont pas impressionnantes et plutôt brèves. Aucune possibilité de savourer toutes les destructions effectuées par mère nature.
Je ne dirais pas qu’il n’y a rien à sauver pour Geostorm. Mais il n’en reste pas moins un divertissement faisant le boulot un dimanche pluvieux.
Pour conclure :
Geostorm n’est clairement pas une pépite. Au contraire, le long-métrage délivre une expérience quelconque, permettant de se vider les neurones l’espace de deux heures tout au plus. Cela permet de prendre son pied si l’on cherche un film catastrophe que l’on n’a pas encore vu.
Si vous souhaitez vous divertir en famille tout en cherchant un film n’étant pas pris de tête. Alors, force est de constater que Geostorm vous plaira probablement. Pour les autres, il faudra patienter jusqu’à la sortie d’un autre film du genre, pour espérer un long-métrage de qualité.
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