Le mercredi 16 juin prochain sortira dans nos salles Un homme en colère, porté par Jason Statham en tête d’affiche, et qui retrouve Guy Ritchie pour la quatrième fois. C’est également le remake du film Le convoyeur de Nicolas Boukhrief sorti en 2003, le troisième pour le réalisateur anglais avec Aladin et A la dérive. Critique avec spoiler.
Là ou on ne l’attendait pas
Après un retour peu convaincant en 2019 avec The Gentlemen malgré un casting cinq étoiles, une réalisation classieuse, un montage et un scénario bien huilés, le film ne décollait jamais, vignette de personnages atypiques et de scènes bien violentes propres au réalisateur, hélas en vain.
Pour son nouveau film, Guy Ritchie reprend son acteur fétiche Jason Statham et l’embarque dans une quête de vengeance, ou son fils a été assassiné par l’un des membres d’un gang. Déterminé à rechercher coûte que coûte son assassin lors d’un braquage de fonds, le protagoniste appelé «H» s’infiltre dans une entreprise de transport de fonds.
Aucun background sur ce personnage parvenant à exécuter sans aucune égratignure des malfrats lors d’une tentative de braquage pour son premier convoi. H poursuit son enquête.
L’un des meilleurs films de Guy Ritchie
En période de disette cinématographique, n’ayons pas peur des mots car c’est le cas depuis plusieurs mois. Un Homme en Colère frappe fort, et signe le retour de Guy Ritchie en grande forme.
Les idées visuelles, nombreuses soient-elles, fonctionnent à merveille avec différents actes/points de vue des protagonistes – Il fait des allers-retours avec le temps avec un très bon montage, sans jamais perdre le spectateur à contrario de Tenet par exemple – les scènes d’action rappellent l’élégance d’un Michael Mann dans Heat – le premier braquage, le cadre de Los Angeles, la photographie aux teintes froides et grises, le mixage sonore des gunfights – , filmées avec justesse et sans temps mort, sous un angle propre, carré et violent, là ou Guy Ritchie aurait pu en faire une bouillie indigeste.
La mise en place du braquage ultime avec un montage en parallèle et l’utilisation de miniatures est jouissive, nous rappelant le making-of d’une grosse scène d’action.
Conclusion
Si le film ne brille pas par son originalité, car on le rappelle c’est un remake, Guy Ritchie signe l’un de ses meilleurs films. Pas une claque monumentale, loin de là, mais franchement quel plaisir de voir un polar maîtrisé de bout en bout.
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