Les films catastrophes ont le vent en poupe depuis de nombreuses années. La qualité quant a elle n’est pas forcément tous les jours au rendez-vous et The Wave lui tente de rafraichir l’atmosphère en provenance de Norvège.
The Wave a été réalisé par Roar Urthaug, non ce n’est pas un dieu nordique, mais bien le réalisateur du film, à qui l’on doit notamment Escape ou encore Fritt Vilt. Ce dernier s’est essayé aux scénarios catastrophes et il faut dire que l’essai s’en retrouve transformé. Certes ce n’est pas un blockbuster à la hauteur d’un San Andreas ou Le Jour d’Après mais cela a le mérite de tenir grandement la route.
Une petite soif ?
L’histoire nous emmène suivre Kristian, un scientifique surveillant le Fjord, une montagne non loin de chez lui. Celui-ci souhaite évacuer sa famille car une terrible catastrophe s’annonce et celle-ci risque de tout emporter sur son passage. Et ô miracle du cinéma, un morceau de la montagne se détache, provoquant un Tsunami sans précédent et meurtrier. Kristian a pour but de retrouver sa famille au plus vite sous peine de finir immerger.
Il faut avouer que l’histoire n’a pas pour but de réinventer la roue des films catastrophes, mais au moins celui-ci se détache des grands films du jour puisqu’il place les spectateurs à échelle humaine. Notre héros est un humain et confronté à des choix moraux dur mais dont il ne peut pas grand chose. Point de cavalerie, point de sauvetage au dernier moment et point d’explications scientifique longuet à faire passer un épisode de Derrick pour un Last Action Hero.
Le plus impressionnant étant que le film s’inspire de fait réels et notamment de glissements de terrains déroulés en Norvège dans les années 30, ayant poussés le gouvernement a être plus attentif et surveiller au mieux afin de prévenir la population.
Le thon monte !
A vrai dire, je ne vois désormais plus les tsunamis de la même façon et à vrai dire, mieux vaut courir que faire le héros. Cette phrase m’a été inculquée par The Wave. Plus qu’un film, celui-ci se déroule davantage comme un documentaire et ce point de vue réaliste fait parfois très froid dans le dos. Je n’aimerai pas me retrouver là, surtout si c’est moi le héros.
La photographie est très belle, le dépaysement est totale. C’est surtout l’occasion de découvrir de beaux panoramas de la Norvège. Mais laissez moi réfléchir avant d’y mettre les pieds.
Ne faites pas de vagues !
Je n’attendais pas grand chose de The Wave et je dois avouer que j’en suis ressorti agréablement surpris. Un petit scénario catastrophe ne payant pas de mine mais ce périple façon documentaire et ce héros suscitant l’empathie. Ce dernier est loin des héros habituels et fait davantage avec les moyens du bord pour tenter de s’en sortir et sauver sa famille à tout prix.
The Wave est prévu pour le 27 juillet et il vaut le coup d’œil.
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