Le metteur en scène Nicholas McCarthy s’attaque au cinéma d’épouvante et horrifique avec The Prodigy. Remarqué dans le film Ça dans le rôle de Georgie, le tout jeune acteur Jackson Robert Scott est la vedette du film aux côtés de Taylor Schilling, Peter Mooney et Colm Feore.
Entre réincarnation et possession
Le début du film tranche dans le vif du sujet: une jeune femme arrive à s’échapper d’un enclos, les plans sont serrés et la panique s’installe.
Elle est ensuite sauvée et recueillie par une dame qui circulait sur la route. Découverte malsaine, la jeune femme est amputée de la main droite. Quelques minutes plus tard et en montage parallèle, il se produira deux faits majeurs: l’un est la naissance d’un garçon et l’autre l’exécution du tueur avec l’intervention des SWAT.
Un événement lourd de conséquences.
Presque un sans-faute
Des productions de cet acabit, on en a une pléthore depuis quelques années. Cependant certaines arrivent à se démarquer comme celle-ci, bien qu’il y ait quelques défauts. Le twist est bien amené, le film est violent et nihiliste, la fin étant le parfait exemple.
On oscille entre le glauque et le malsain, le gamin est dérangeant et arrive à manipuler tout le monde, même le téléspectateur. On pourrait se demander si ce n’est pas une version du film Child’s Play avec Chucky à l’apparence humaine.
A noter qu’une scène nous a bien mis mal à l’aise: la mère pensant que son fils au fond du couloir l’aime vraiment et cours s’agripper sur elle, puis le jumpscare bien pensé survient – on ne vous en dit pas plus – .
Les défauts qu’on peut lui reprocher sont des situations déjà vues et revues dans d’autres films, des clichés habituels, ce qui n’empêche pas au film d’être une bonne découverte.
Amateurs du genre et des films comme L’Exorciste, La Malédiction, Insidious, et Child’s Play, The Prodigy pourrait vous satisfaire.
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