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[CRITIQUE] Terminator Dark Fate : Un sombre destin pour la saga et les fans

Dans nos salles depuis le 23 octobre 2019, Terminator Dark Fate à la lourde tâche de relancer une franchise essoufflée. Après un Terminator Genisys totalement raté, Skydance Production a souhaité faire table rase du passé et proposer un film directement connecté à Terminator 2 : Le Jugement Dernier avec à la production James Cameron. Terminator Dark Fate parvient-il à faire oublier l’immonde ‘Genisys’ ? Terminator 6 est-il la suite tant attendue par les fans ? Retrouvez ci-dessous notre analyse critique avec spoiler de Terminator : Dark Fate.

Article écrit le 1 novembre 2019. Terminator : Dark Fate Dimanche 29 janvier 2023 sur France 2.

Synopsis : De nos jours à Mexico. Dani Ramos (Natalia Reyes), 21 ans, travaille sur une chaîne de montage dans une usine automobile. Celle-ci voit sa vie bouleversée quand elle se retrouve soudainement confrontée à 2 inconnus : d’un côté une machine Terminator (Gabriel Luna) des plus évoluées, indestructible et protéiforme, un « Rev-9 », venue du futur pour la tuer ; de l’autre Grace (Mackenzie Davis), un super-soldat génétiquement augmenté, envoyée pour la protéger. Embarquées dans une haletante course-poursuite à travers la ville, Dani et Grace ne doivent leur salut qu’à l’intervention de la redoutable Sarah Connor (Linda Hamilton), qui, avec l’aide d’une source mystérieuse, traque les Terminators depuis des décennies. Déterminées à rejoindre cet allié inconnu au Texas, elles se mettent en route, mais le Terminator Rev-9 les poursuit sans relâche, de même que la police, les drones et les patrouilles frontalières… L’enjeu est d’autant plus grand que sauver Dani est l’avenir de l’humanité.

Avant d’entamer la critique à proprement parler, il est nécessaire de jeter un petit coup d’œil dans le rétroviseur.

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Les deux films originaux de James Cameron

En 1984, James Cameron réalise The Terminator, un film de science-fiction lorgnant avec l’épouvante. Le pitch est simple, un cyborg venant du futur débarque en 1984 pour éliminer Sarah Connor, une jeune femme dont l’enfant à naître, John Connor, doit sauver l’humanité. La résistance, envoie Kyle Reese depuis le futur pour protéger Sarah Connor du Terminator. Dans ce premier opus, il n’y a aucune tentative pour éviter le jugement dernier. Terminator remporte le Grand prix du Festival international du film fantastique d’Avoriaz 1985.

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Pour le second opus, James Cameron s’éloigne de l’aspect horrifique du premier volet et propose un blockbuster de science-fiction qui n’a rien à envier aux films de 2019. Terminator 2 est la définition moderne du blockbuster. Dans Terminator 2 : Le Jugement Dernier (1991), Skynet envoie un nouveau Terminator, le T-1000, pour éliminer John Connor. Pour protéger l’adolescent, son homonyme du futur programme un T-800 et l’envoie en 1995 pour le protéger. Avec Terminator 2, nous ne sommes plus uniquement dans la survie, l’objectif est d’éviter le soulèvement des machines. Tout comme le premier opus, T2 est un chef-d’œuvre et a laissé une emprunte durable et indélébile dans la culture populaire.

Le début de la fin

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Le vrai Terminator 3

En 2003, Terminator 3 : Le Soulèvement des Machines de Jonathan Mostow bouleverse cette victoire. Dix ans ont passé depuis le second épisode. Sarah Connor n’est plus et John vit dans l’ombre, sans foyer, sans travail, sans identité. Skynet, qui ne parvient pas à le localiser, décide d’envoyer un T-X pour éliminer ses futurs lieutenants. Si Sarah et John ont empêché le jugement dernier dans le second opus, le nouveau T-800 révèle qu’ils l’ont seulement reporté et que le jugement dernier est inévitable. On apprend également que ce T-800 est parvenu à éliminer John avant d’être reprogrammé et envoyé dans le passé par Kate Brewster, la future compagne de John dont les deux enfants seront des personnages importants de la résistance.

Le film se termine avec l’avènement de Skynet, c’est le début de la guerre contre les machines.

Passer après T1 et T2 n’était pas une mince affaire. Sans James Cameron ni Linda Hamilton et Edward Furlong, mais avec le retour d’Arnold Schwarzenegger, Terminator 3 : Le Soulèvement Des Machines inaugurait le pire. Ce qui en réalité était le début de la fin pour la licence.

Jonathan Mostow et son équipe technique avec le retour de Stan Winston n’ont pas su reproduire l’action, la photographie, la musique et les effets spéciaux marquants de T2, cela n’enlève rien au mérite de son réalisateur qui a su délivrer de très bonnes séquences dont une géniale avec le camion-grue en plein Los Angeles dévastant tout sur son passage.

L’humour hélas est omniprésent – alors que l’humour subtil de T2 fonctionnait à merveille – et rend le film presque parodique. Mais, il y a un mais, les dernières minutes emmènent la saga vers un nouvel horizon. Le jugement dernier a bien lieu. C’est même l’un des meilleurs moments du film, la musique de Marco Beltrami délivre une très belle mélodie dès lors que John parle en voix-off annonçant la guerre contre les machines. Le plan final du Terminator dans l’eau est parfait, le générique de fin qui suit avec le thème musical aussi. Pour un blockbuster, c’est presque inédit.

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Terminator Salvation : Une renaissance, une nouvelle direction

Réalisé par McG, Terminator Renaissance débarque sur nos écrans en 2009. Le film se démarque des trois opus précédents et nous plonge directement dans la guerre entre les humains et les machines en 2018. John Connor élu ‘chef de la résistance’ doit faire face à Skynet et ses différents Terminator. Un nouveau personnage nous est présenté : Marcus Wright, dont sa vision du monde pourrait remettre en cause celle de John.

Exit Nick Stahl et Claire Danes en John Connor et Kate Brewster, c’est Christian Bale et Bryce Dallas Howard qui reprennent leur rôle respectivement. T4 suit T3 dans la mesure où il reprend le personnage de Kate Brewster et le soulèvement des machines à la fin de ce dernier. Le scénariste Michael Ferris (T3) rempile pour le scénario avec John Brancato, le duo est accaompagné de Jonathan Nolan. On note le choix assez improbable de Danny Eflman en tant que nouveau compositeur, après Brad Fiedel et Marco Beltrami. Elfman propose rien de remarquable pour la musique.

Ce Terminator est le premier à être PG-13 (tout public en France), alors que les trois premiers étaient R-Rated (interdit aux moins de 12 ans voire un avertissement chez nous), ce qui provoqua bon nombre de réactions négatives venant des fans de la franchise. Et effectivement, Renaissance manque un peu le coche. L’apocalypse imagée par Cameron dans T1 et T2 n’y est pas. A la limite, nous pouvons pardonner la différence d’atmosphère entre le futur décrit par Cameron et celui de McG, il se déroule respectivement en 2029 et 2018. Beaucoup de scènes sont tournées en plein jour, le ton est assez grisâtre et noir, la photographie est très soignée, plus que dans T3. Certaines séquences sont excellentes, dont le prologue en plan séquence avec l’arrivée de John Connor, l’utilisation des maquettes est encore d’actualité (le drone hunter killer qui provoque l’effondrement d’un immeuble, très réaliste, le prologue encore une fois, l’explosion finale), dont ce sera la der des ders pour Stan Winston, nous quittant durant la post-production en 2008.


La chaine Sam and Niko évoque les effets pratiques de Terminator Salvation à partir de 8 minutes.

Terminator Salvation propose de nouveaux Terminators, à savoir : le T-600 et le T-700, l’hybride humain Marchus Wright (Sam Worthington), les motos-Terminator, le Harvester (un Terminator géant en forme de Mechassault), l’hydrorobot (Terminator dans l’eau) et le Transport (sorte de navette récupérant à la fois des humains et le Harvester). Le prototype du mini-tank Terminator dans T3 le T-1 est repris, ainsi que les Hunter Killer (T1 et T2), et même les drones Aerostat aperçus dans l’attraction T2-3D. Une belle gallérie.

A noter que l’acteur Sam Worthington a été conseillé à McG par James Cameron qui à l’époque valide la direction du film.

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Si Terminator 4 s’éloigne par bien des aspects des films de James Cameron, le réalisateur fait preuve de respect envers le matériau original. On retrouve le personnage de Sarah Connor très brièvement avec une voix-off où on peut entendre Linda Hamilton – qui a enregistré de nouveaux messages audio pour les besoins du film – comme dans la scène où John doute de lui-même et du futur, en réécoutant des bandes audio de sa mère, avec une photo d’elle aperçue à la fin de T1 et dans T2. Si le film fait le choix de ne pas tomber gratuitement dans le fan service, on retrouve quelques allusions aux films précédents. On découvre par exemple l’origine de la cicatrice du John Connor adulte, joué par Michael Edwards dans le second film. Marcus montre à Kyle Reese l’utilité d’attacher un fusil à une lanière, ce que le personnage fait en 1984 lorsqu’il arrive à Los Angeles. Le Q.G. de la résistance à Los Angeles se trouve dans les restes de l’observatoire du parc Griffith, là où arrive le Terminator dans le film original. Il y a notamment un gros travail réalisé sur les costumes / vêtements du film, pour rendre le tout réaliste, le souci du détail est assez bluffant.

Avec les années, Terminator Salvation a gagné en estime dans le cœur des fans. Avec ce quatrième volet – qui devait être le premier opus d’une nouvelle trilogie – McG s’est clairement surpassé, nous n’attendions pas un film de cette envergure de la part du réalisateur. ‘Renaissance’ n’est pas un second remake déguisé de T2, rejette l’humour gratuit de T3 et fait le choix de nous narrer la guerre évoqué dans les films précédents. Une vraie proposition de cinéma de la part du réalisateur. Terminator Renaissance méritait de connaitre deux suites, un film de guerre avoisinant 2029 et une conclusion.

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Les Chroniques de Sarah Connor : Une série fidèle aux films de James Cameron

Entre 2018 et 2019, Josh Friedman crée la série Terminator : Les Chroniques de Sarah Connor. Le programme est produit par Andrew Vajna, Mario Kassar et James Middleton et est diffusé sur la FOX. La série se concentre sur le personnage de Sarah Connor qui fuit avec son fils après les événements de Terminator 2 : Le Jugement Dernier. Le casting se compose de Lena Headey, excellente en Sarah Connor, Thomas Dekker dans le rôle de John Connor et Summer Glau dans la peau de la Terminatrice protectrice, Cameron Phillips. Les Chroniques de Sarah Connor introduit de nouveaux personnages comme Derek Reese, le frère de Kyle interprété par Brian Austin Green. Bien que la série dispose d’un budget important ce n’est pas assez pour avoir des effets spéciaux digne des films. Son ton dramatique, le poids du futur qui pèse sur les épaules de John, et la bande-originale composée par Bear McCreary (Battlestar Galactica, The Walking Dead) font de la série est une bonne alternative à Terminator 3 et les suites.

Malheureusement, trop coûteuse, elle est annulée après deux saisons sans offrir de conclusion aux fans. Terminator : Les Chroniques de Sarah Connor est une très belle réussite fidèle à l’esprit des deux premiers opus et développe la relation mère / fils initiée par les films de James Cameron.

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Terminator Genisys : Le dernier coup de massue

Terminator Genisys revient aux antipodes de la saga avec une temporalité alternative différente. On retrouve les personnages importants de la franchise : Sarah Connor, Kyle Reese, John Connor, ainsi que le T-800. Cet opus ne prend pas en compte les deux suites précédentes. Alan Taylor, habitué des séries TV (Game of Thrones) et réalisateur du second Thor, est aux commandes de ce cinquième volet. Ce nouveau film qui est annoncé comme la vraie de suite de Terminator 2 par James Cameron et se veut être un reboot du film original et du second opus avec John Connor comme antagoniste principal.

Terminator Genisys est un renoncement total des codes de la franchise, on nous propose rien de plus qu’une production semblable à un film Marvel (la scène post-générique est là pour nous le rappeler). Nous n’avons rien contre ce type de productions, mais Terminator ne doit pas être traité de la même manière. Terminator Genisys est une comédie de science-fiction aux allures de téléfilm de luxe. Il est également un mix de toutes les choses rejetées et / ou coupées des précédents opus. Le T-800 est devenu un clown/une bête de foire faisant des sourires à outrance, étant un running gag du film (Cf. la scène coupée de Terminator 2). Terminator Genisys reprend plusieurs idées de James Cameron pour le film original. Cameron voulait commencer son film avec une longue séquence dans le futur, mettant en place l’histoire. Une séquence storyboardée – et non réalisée pour des raisons budgétaires – est reprise en intégralité pour T5. Le T-1000 – qui est apparu dans T2 – devait apparaître dans le film original. La première partie du film mettait en scène le T-800, qui se faisait éliminé par Kyle Reese et Sarah Connor avant d’être confronté au T-1000. Terminator 5 reprend plus ou moins cette structure avec le T-1000 comme méchant dans la première partie (époque T1 en 1984) puis le T-3000 soit John Connor dans le reste du film.

L’un des éléments clés du scénario, à savoir que John Connor est l’antagoniste du film aurait pu créer la surprise dans les salles si la campagne promotionnelle n’avait pas dévoilée l’information avec les affiches et les bandes-annonces. Une nouvelle fois cet aspect du personnage fait écho à Terminator Renaissance. Lors de son développent, les auteurs de Terminator Renaissance avaient prévu de faire mourir John Connor (Christian Bale). Initialement, Marcus (Sam Worthington) prenait la place de Connor en se greffant son visage. Un choix couillu qui aurait pu emmener la franchise dans une autre direction. Cependant, dans cette version du script, Marcus aurait assassiné Kate, Barnes, Kyle et Star. Finalement, Marcus donne son cœur à John Connor, afin que ce dernier puisse vivre.

Depuis Terminator 2, les fans sont nombreux à s’interroger sur l’aspect machine de John. En effet, lorsque Michael Edwards apparait à l’écran, la gestuelle de l’acteur est très mécanique, semblable à un Terminator. Depuis 1991, c’est régulièrement un sujet de discussion chez les fans.

Cette idée que John Connor soit lié d’une certaine façon à Skynet est une idée de James Cameron himself. Il faut remonter à 1996, quelques années après la sortie de Terminator 2 : Le Jugement Dernier et plusieurs années avant la sortie de Terminator 3 : Le Soulèvement des Machines.

Dans une interview accordée au magazine OMNI en 1998 – interview disponible dans ce livre consacré à James Cameron (page 100) – le réalisateur déclare : ‘Si jamais je dois continuer la saga Terminator, je développerai le concept du ‘Cyber-Christ’. Skynet manipule en réalité toute la situation. Ce que vous ne savez pas (des deux films originaux) c’est que Skynet a été forcée de déclencher cette guerre qu’elle n’a jamais voulue. Depuis 30 ans, Skynet se sent coupable d’avoir exterminé 5 milliards d’êtres humains. Donc Skynet a créé la résistance pour se battre contre elle, pour avoir une raison de vivre. Skynet a créé de toute pièces John Connor pour qu’elle puisse le détruire en retournant dans le temps, et en réécrivant l’histoire, en créant une boucle qui ferait que dans le monde réel, la guerre ne serait jamais arrivée.

Du côté de James Cameron, il y avait une idée intéressante pour le personnage de John Connor et la suite de la franchise.

En bref, Genisys est le coup de massue final donné à la franchise. Si le film est un divertissement moyen avec une introduction solide – logique puisqu’elle a été storyboardée par Cameron en 1984 – Terminator 5 est un film pop-corn sans saveur, juste regardable.

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Un dernier tour de piste

Suite à l’échec critique de Genisys dont Tim Miller devait réaliser la suite, David Ellison, patron de Skydance Productions, décide en 2016 de se rapprocher de James Cameron, qui doit récupérer les droits de la franchise en 2019. Pour comprendre cette histoire complexe des droits de Terminator nous vous invitons à lire notre dossier ou à regarder le résumé en vidéo ci-dessous.

Ellison propose à Cameron – alors occupé par ses nombreuses suites à Avatar – de produire un nouvel opus. Un nouveau volet qui doit faire office une nouvelle fois de suite directe à Terminator 2 et faire abstraction des trois films précédents.

L’annonce d’une nouvelle trilogie

Lors de l’annonce de Terminator Dark Fate, nous apprenions le retour de Linda Hamilton et d’Arnold Schwarzenegger pour le premier opus d’une nouvelle trilogie dans lequel les acteurs doivent passer le flambeau à une nouvelle génération. Il est annoncé que le nouveau personnage principal est une femme appelée Dani Ramos. Avant le tournage du film, nos sources affirment que le personnage de Dani Ramo a un rôle clé dans le futur. Il s’agit soit de la mère du prochain leader de la résistance, soit que c’est elle qui mènera la résistance à la victoire.

Depuis le départ, Terminator 6 doit se dérouler au Mexique avec des personnages latino au centre de l’intrigue. Ce qui n’est pas surprenant puisque le territoire est lié au personnage de Sarah Connor entre les évènements du premier et second film. Par la suite nous avons appris que ce choix est principalement politique suite aux échanges virulents sur Twitter entre Donald Trump et Arnold Schwarzenegger et le problème du réchauffement climatique avec Trump qui a mit en colère James Cameron. Une portée politique confirmée par Natalia Reyes. Il est annoncé également que le film doit aborder la question de la façon dont nous sommes de plus en plus à la merci de toutes les technologies et machines, la relation entre l’humain et l’intelligence artificielle.

Plus tard, en juin 2018, nous vous rapportions que John Connor ne serait plus le leader de la résistance et que son personnage pourrait être décédé. Enfin, des projections tests ont été organisées, et des fuites ont révélées l’intrigue du film. Certaines de ces informations ont été rapidement confirmées par Tim Miller et par les extraits du Comic-Con.

Concernant John Connor, voici ce qu’il avait été dit. Terminator Dark Fate débuterait quelques jours après les évènements de Terminator 2 : Le Jugement Dernier. Nous retrouverions Sarah et John (Jude Collie) sur une plage, au Mexique, à proximité d’un bar. Les Connor seraient rejoint par un T-800 venu éliminer John. Ensuite, le T-800 mènerait une vie pépouze avant d’aider Sarah à distance via des SMS dans l’élimination des Terminators. Le T-800 qui se fait appeler Carl aurait développé une conscience. Déjà là, c’était plutôt mal barré.

Alors que la campagne promotionnelle de Terminator Dark Fate surfe sur la vague du retour de James Cameron, nous apprenons que le réalisateur ne s’est jamais rendu sur le plateau de tournage du film, c’est pourtant l’un des rôles du producteur. Cameron confie également qu’il n’était pas vraiment satisfait du script du film et qu’il a envoyé des modifications la veille du tournage des scènes.

Comme vous avez pu le constater depuis plusieurs mois, Terminator Dark Fate était le cœur de notre actualité. D’où une certaine curiosité qui s’est peu à peu transformée en véritable douche froide : la première image officielle d’une laideur sans nom, les bandes-annonces catastrophiques, l’interview indigeste et irrespectueuse de Tim Miller auprès des fans. En effet, les fans et les cinéphiles ont rapidement émis des doutes sur ‘Dark Fate’, le réalisateur a décidé de sortir la carte du sexisme pour défendre le film. En résumé, si les fans n’aiment pas le film c’est qu’ils sont misogynes. Dans la foulée et en guise de damage control, la production décide d’annoncer officiellement au Comic-Con le retour d’Edward Furlong, sans préciser qu’il s’agit d’un cameo de quelques secondes en CGI. Une communication qui fonctionne à merveille puisque cette annonce est restée en top tweet durant plusieurs heures.

De faux espoirs

Au scénario de Terminator Dark Fate nous retrouvons David S. Goyer, Justin Rhodes et Billy Ray d’après une histoire de James Cameron, Charles H. Eglee, Josh Friedman, David S. Goyer et Justin Rhodes, soit six personnes avec des visions totalement opposées. Le nombre de personnes impliquées sur le scénario se fait cruellement ressentir. Le film est un énorme plat indigeste de gloubi-boulga.

Terminator Dark Fate atomise la franchise pour de bon. Afin de bien appuyer l’idée que ce film est ‘le vrai Terminator 3’, il débute – pendant l’apparition des logos – avec un extrait de Terminator 2 lorsque Sarah Connor se fait interroger par Peter Silberman à Pescadero. Ensuite, l’introduction continue avec Sarah et John sur une plage au Mexique. Comme nous le savions, un T-800 débarque et élimine John. Cette scène se déroule juste après les évènements de Terminator 2. Cela dure 30 secondes et il s’agit paradoxalement du meilleur moment du film.

Non pas parce que John est retiré de l’équation, mais parce que techniquement ça tient la route. On pourrait croire que la dite scène a été tournée en 1991 tant le travail sur le rajeunissement des personnages est solide. Rappelons que les acteurs Brett Azar (Terminator Genisys) et Jude Collie servent de doublure corps pour Arnold Schwarzenegger et Edward Furlong.

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On retrouve l’ADN de Terminator, on retrouve les personnages iconiques de la franchise, on retrouve la musique de Brad Fiedel, c’est juste jouissif. On aimerait connaitre le budget de ces quelques secondes, car techniquement et bien que John paraisse plus jeune que dans T2, les effets spéciaux sont mieux que tout ce qui va suivre par la suite. On regrette tout de même la durée de la séquence et la réalisation. C’est mal dirigé, cette séquence méritait d’être un peu plus iconique.

Bien que cette séquence soit plaisante techniquement, le début du film trahit déjà le matériau d’origine. Oui, il s’agit clairement d’une trahison de la mythologie et de l’héritage de la franchise, le tout faussement justifié par une approche politique. Comme beaucoup, on est atterré par cette décision. La mort de John Connor est expédiée en quelques secondes, alors qu’elle devait durée un peu plus longtemps. Un dialogue entier entre Sarah et John a été coupé car les effets spéciaux ne sont pas pas terminés. Certains diront que c’est intéressant car cela emmène la saga dans une autre direction, oui, mais non, pas comme ça, là ça emmène la franchise dans le mur. Et c’est bien dommage quand il y a la volonté de faire une nouvelle trilogie. Cette idée est celle de James Cameron tout comme remplacer Skynet par Legion, qui est à peine traitée dans le film. C’est encore plus regrettable quand on sait que pour un Terminator 3 dans les 90’s, le réalisateur avait une idée de ‘Cyber-Christ’ pour John et Skynet.

Le reste est un étalage de tout ce qui a été déjà fait et montré dans les précédents. Pire encore, il en résulte un gloubi-boulga moche (Cf. la séquence avec les T-800 sur la plage), sans âme, bourré de faux raccords et de choix discutables. Même Linda Hamilton ne semble pas y croire, c’est dire. Pourtant il y a un réel plaisir de retrouver l’actrice dans son rôle iconique.

Il n’y a aucune construction dans les personnages. Dani Ramos, la nouvelle John Connor, ne dégage absolument rien, le personnage n’est absolument pas attachant. Curieusement, on évoque jamais Kyle Reese. Nous avons des personnages qui sortent de nulle part, juste pour faire avancer l’intrigue, comme ce militaire qui vient donner une arme à Sarah avant la dernière partie du film. Il y a tout de même un point positif, l’actrice Mackenzie Davis et son personnage Grace Madison / I-950. Son personnage est attachant, c’est en quelque sorte l’équivalent féminin d’un Kyle Reese augmenté, mais là aussi ça mérité une meilleure écriture.

Et que dire du T-800. Le traitement parodique et grotesque du T-800 bousille toute son aura et sa gloire, il est destiné à changer les couches et être un bon père de famille dans une maison du Texas… vous ne rêvez pas. A noter que l’intérieur de la maison est aussi CGI.

C’était pourtant clair à la fin de Terminator 2 ‘je sais maintenant pourquoi vous pleurez, mais c’est une chose que je ne pourrai jamais faire‘. Ce T-800 qui a éliminé John décide de mener une vie de famille tout en envoyant des SMS à Sarah afin qu’elle traque les Terminators. Oui le T-800 qui se fait appeler Carl et qui nous donne une leçon de décoration d’intérieur s’est acheté une conscience et regrette pour John. On nage en plein délire. Carl fait des blagues, prépare de la bière et se détend à caresser le chien. Un chien qui n’aboie pas… apparemment le chien sent que Carl à une conscience. Et cet humour du T-800 qui prépare l’apéro est une idée de James Cameron et d’Arnold Schwarzenneger, l’acteur l’a lui même confié.

Annoncé au début de la production du film, la question de la façon dont nous sommes de plus en plus à la merci de toutes les technologies et machines n’est absolument pas traitée dans Terminator Dark Fate.

Toute la campagne promotionnelle était basée sur le retour de Linda Hamilton et d’Arnold Schwarzenegger, mais aussi du fameux classement R-Rated. Cependant, un R-Rated ne suffit pas à faire un bon film et nous l’avons très vite compris lorsque Tim Miller justifiait ce choix par le fait que Linda Hamilton ne pouvait s’empêcher de jurer. Le ‘gore’ pour la plupart du temps se déroule hors champ, sinon l’unique scène qui peut mériter un R-Rated c’est lorsque Rev-9 est au camp d’immigration, ce que l’on voit dans les bandes-annonces. Nous avons vu des films PG-13 avec plus de violence. Si le film avait été classé PG-13, sans le sang et les jurons de Sarah, ça n’aurait rien changé à la qualité du métrage, à la limite on aurait pas eu ce sentiment que le public et les fans sont pris une énième fois pour des idiots.

Dark Fate ne propose aucune ambiance menaçante, le nouveau Terminator interprété par Gabriel Luna ne propose rien de plus de ce que l’on a vu dans les épisodes précédents et ne dégage absolument rien. Le fait que ce modèle peut se dédoubler n’est absolument pas exploité par le film. Il n’y a aucune énergie ou de proposition dans la mise en scène. Les effets spéciaux sont baveux, rien ne va. Préparez-vous à vivre une séquence inoubliable, digne d’un pur nanar : Pour prouver qu’elle est super badass, Grace découpe une mouche en deux au ralenti devant les regards ahurissants de Dani et de son cousin. On est sans voix.

La scène de l’avion dans le dernier acte copie Fast and Furious 7 mais ne parvient pas à faire aussi bien. C’est triste pour un film qui ose s’appeler Terminator, mais ce n’est pas surprenant. Rappelons que durant une interview, Miller évoquait le grand bond que proposé T2 en matière de technologie. Il confiait qu’il ne fallait pas s’attendre à ce type d’exploit car les films Marvel s’en chargent déjà. Avant même la sortie de TDF, le réalisateur annonçait qu’il ne ferait aucune proposition avec le film.

Pendant toute la production, Tim Miller, James Cameron, Arnold Schwarzenneger et Linda Hamilton n’ont cessé de critiquer les trois films précédents, qu’ils sont mauvais et qu’il ne faut plus les considérer. Des films sur lesquels ils ont tous – hormis Miller – étaient impliqués. Cameron a été consulté et a validé les projets en amont de T3, T4 et T5. Hamilton a participé à Terminator Salvation. Arny a joué dans T3 et Genisys. Cameron a soutenu Genisys comme le meilleur film de la franchise avant de revenir sur ses propos en prétextant que c’était pour faire plaisir à Arnold Schwarzenneger.

Il faudrait définitivement arrêter ce genre de déclarations. Si on prétend faire LA suite qui relancera la saga, le minimum serait de faire profil bas. L’égo surdimensionné de son réalisateur n’aidant rien, il en va de même pour ses acteurs, naïfs au possible. Notre actionner préféré aurait du dire non après le 2, comme Michael Keaton à l’époque de Batman Forever (l’acteur a refusé car Tim Burton était écarté et que le film prenait une tout autre direction, la comédie).

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Le dernier plan de The Terminator (1984)

Le film se termine sur un plan qui essaie de reproduire dans un lotissement bourgeois le plan final et iconique de The Terminator. Un plan iconique qui résume l’esprit de Terminator. Dans ‘Dark Fate’, nous y apercevons Sarah et Dani partir sur la route pour ‘affronter l’avenir’… C’est sans âme, sans identité propre, et c’est encore plus triste quand on sait que cette séquence a fait l’objet de reshoot. Le film ne respire en rien l’écriture de James Cameron, on a vraiment du mal à croire qu’il était réellement impliqué dans le processus d’écriture. Et si Cameron n’a serait-ce qu’écrit 30% du film, le réalisateur vient véritablement de faire son ‘Batman Forever‘.

Un mot sur la musique, si nous retrouvons la musique de Brad Fiedel dans l’introduction, pour la suite du film elle n’apporte rien. Composée par Junkie XL, proche de Hans Zimmer, celle-ci ne marque pas nos esprits.

Terminator : Dark Fate est une catastrophe. Bien sur, cela reste notre avis. Vous avez parfaitement le droit d’apprécier le film, mais il n’a de Terminator que le titre. Le film qui se veut être le vrai Terminator 3 est inférieur au T3 original et redit exactement la même chose, le jugement dernier est inévitable. Il ne parvient pas à la cheville de Salvation et est aussi mauvais que Genisys. Si ‘Genisys’ est un reboot raté de Terminator 1 et 2, ‘Dark Fate’ en est le remake raté.

Est-ce que l’on reverra un jour un vrai film Terminator, simple, sans overdose de CGI, avec une direction cohérente ? L’avenir est incertain, nul doute qu’un reboot total ferait un bien fou pour la franchise. A condition CETTE fois-ci de ne pas se louper.

Pas de destin, mais ce que nous faisons

L’avenir de la franchise est incertaine. Si le but de Terminator Dar Fate est d’être le premier opus d’une nouvelle trilogie, une suite semble déjà compromise. Déjà, nous l’avons vu, si James Cameron est de retour à la production, cela n’a rien changé, c’est même pire. Ces dernières années, James Cameron a perdu énormément de crédibilité auprès des fans et des cinéphiles. C’est indéniable, chacun de ses films sont des succès, techniquement il n’a plus rien à prouver. Toutefois, si on rassemble toutes ses déclarations, il ne fait que se contredire.

Il ne faut pas oublier que pour faire un film, un homme ne suffit pas, un ‘James Cameron’ ne suffit pas. On oublie souvent que derrière les deux premiers Terminator, nous avions une équipe composée de William Wisher Jr., George Costello, Adam Greenberg (photographie) ou encore Stan Winston et Brad Fiedel pour la musique et d’autres. Sans une équipe technique de luxe on arrive à rien et Terminator a définitivement perdu de son aura.

L’erreur de la production c’est d’avoir surestimé l’impact d’un film Terminator. A ce jour, hormis les fans et les plus nostalgiques du cinéma d’action des 80’s et 90’s, le public se contrefout de la saga Terminator. Dès le départ à l’annonce du projet et de la tournure de celui-ci, la production s’est mis à dos ceux pour qui Terminator signifie encore quelque chose. On le ressent d’ores et déjà au box-office, le démarrage en France est le pire de la saga, avec moins de 450 000 spectateurs en première semaine, contre près de 667 000 pour Genisys… c’est un naufrage. Le film sort ce weekend aux États-Unis et en Chine – qui coproduit le film – tout va se jouer sur box-office domestique. ‘Dark Fate’ pourrait connaitre un succès aux États-Unis, après tout, Venom a connu un véritable succès que nous n’avons toujours pas compris.

Un petit mot sur les distributeurs du film. Il faut savoir qu’aucun distributeur en charge du film n’est serein. C’était la panique pour l’organisation des projections presse et pas seulement en France. Et encore aujourd’hui, on voit plusieurs campagnes sponsorisées pour attirer le public et des spots promotionnels avec des citations de médias spécialisés dans le jeu vidéo… Quand tu fais la promotion d’un film avec des citations de médias spécialisés dans le JV, c’est qu’il y a un problème.

Depuis la sortie du film, James Cameron commence à faire de drôles de déclarations. Précédemment, nous vous rappelions que le film devait traiter de notre relation avec les nouvelles technologies. Un élément totalement absent du film. Le réalisateur nous dit maintenant que ce sera pour le prochain film. Il confie à Collider :

J’ai l’impression que l’une de mes principales motivations sur ce film ou en revenant à la franchise, j’espère, était d’explorer la relation humaine avec l’intelligence artificielle. Je ne pense pas qu’on ait fait ça dans Dark Fate. J’ai l’impression que nous avons préparé le terrain pour cette exploration, et que cette exploration aurait lieu dans un deuxième film et un troisième film. Et nous savons exactement où nous allons mener cette idée. Ce que nous voulions dans le premier film, c’est l’idée que ça va continuer à arriver. Les noms changeront, mais le conflit de base continuera jusqu’à ce qu’il soit résolu d’une façon ou d’une autre. Je crois donc que nous avons préparé le terrain et si, comme je l’ai dit, si nous en avons l’occasion, nous savons où nous devons nous rendre pour que l’histoire ne devienne pas… Je pense que vous commencez simplement et ensuite vous élaborez, et vous pouvez élaborer sur une série de films. Si elles sont faites par les mêmes personnes, avec les mêmes intentions et la même philosophie, alors il peut y avoir une sorte d’arche d’histoire à travers plusieurs films. Mais cela dit, je pense que Dark Fate est une très bonne histoire d’une seule fois.

Alors que l’on pensait que Tim Miller et James Cameron étaient sur la même longueur d’onde pour le film, le réalisateur a révélé cette semaine à CinemaBend (via Indiewire) qu’il y a eu des différents créatifs avec Miller lors de la post-production et qu’il n’a jamais rencontré les acteurs du film. On croit rêver.

Je sentais qu’il y avait beaucoup de directions qui avaient été prises, et qui n’étaient pas nécessaires. Je suis un monteur moi-même, alors j’ai donné des notes à la fois générales et très précises. J’ai continué dans ce processus jusqu’à il y a environ deux mois et demi lorsque nous avons validé le film… Je ne suis jamais allé sur le plateau. Je n’ai pas encore rencontré physiquement les nouveaux acteurs parce que je ne suis jamais allé sur le plateau. Mais j’ai été très impliqué dans l’écriture et dans le montage du film. Et pour moi, le montage est vraiment une extension de l’écriture.

Selon-nous, Cameron n’a pas vraiment écrit pour le film, il a donné des pistes pour le scénario et il s’est appliqué davantage dans le montage final. On ne voit que ça, c’est impossible que James Cameron soit l’auteur de ce naufrage. C’est digne de notre générateur de scénario de Luc Besson.

Il ajoute au sujet des différents avec Tim Miller : ‘Je dirais qu’il y a eu beaucoup de désaccords. Et le sang est encore en train d’être effacé des murs suite à ces batailles créatives. Ce film a été forgé dans le feu. Donc ouais, mais c’est le processus créatif hein ? (…) Mon travail avec Robert sur Alita était très différent. Robert aimait le scénario, il aimait tout, il disait : ‘Je veux juste faire ce film. Je veux faire le film tel que tu le vois’. J’ai dit : ‘Non, tu dois en faire ton film’. J’ai eu l’expérience inverse avec Tim, c’est-à-dire que Tim voulait en faire son film. Et je me dis : ‘Oui, mais je connais un peu ce monde. Donc j’ai eu la version matière et anti-matière sur l’expérience de producteur.

L’avenir de la saga Terminator

Si une suite à ‘Dark Fate’ semble d’ores et déjà compromise, la meilleure solution serait d’oublier pendant plusieurs années la saga. La seconde serait que Gale Anne Hurd récupère la moitié de ses droits et décider de faire un reboot total de la saga ou un film qui se situe après les évènements de ‘Salvation’. Arnold Schwarzenneger ne doit plus jouer le T-800. Il a joué avec maestria ce personnage iconique de la pop culture dans les films de Cameron, mais il ridiculise le personnage et lui-même depuis trois films.

Le T-800 et le T-1000 peuvent être joué par d’autres acteurs qui crèvent l’écran. Franco Columbu a joué un autre T-800 dans le film original. De plus, on ne va pas se mentir, si tous les T-800 sont ‘Arnold Schwarzenneger‘ Skynet est la plus stupide des intelligences artificielles. Le T-800 est programmé pour s’infiltrer parmi les humains dans la guerre qui oppose Skynet à la Résistance humaine. La Résistance humaine utilise des chiens pour détecter les Terminators… Pourquoi utiliser des chiens si le T-800 a toujours la même tête… le projet c’est bien d’avoir plusieurs T-800 afin d’infiltrer la Résistance humaine. Un élément que Terminator : Les Chroniques de Sarah Connor avait parfaitement intégré.

Il y a quelques années, un acteur comme Daniel Craig aurait été parfait en T-1000. Aujourd’hui, un acteur comme John Cena à le visage et le physique pour incarner un T-800 froid avec peu de ligne de dialogue. Nous sommes les premiers surpris à conclure que John Cena serait désormais plus crédible qu’Arnold. Quoi qu’il en soit, il faut arrêter avec Schwarzy et partir dans une toute autre direction tout en gardant la base, à savoir la famille Connor !

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En conclusion

Aujourd’hui, les fans sont divisés. D’un côté nous avons ceux qui sont résignés et qui ont oublié ce qu’est l’essence d’un film Terminator et veulent revoir des remakes de Terminator 2. Ceux-là pourraient apprécier ce sixième opus, et on aimerait sincèrement être comme eux. De l’autre, nous avons les fans qui ont apprécié les deux films originaux et Salvation pour sa prise de risque, sa proposition et la volonté de nous narrer la guerre du futur. Eux souhaitent la prise de risque et non un énième remake de Terminator 2.

A nos yeux, la franchise se compose des quatre premiers opus canoniques. Si les troisième et quatrième opus ne sont pas parfaits, ils sont à ce jour les meilleurs suites aux films de James Cameron. Salvation mérite une seconde chance. Enfin, si vous ne connaissez pas la série ‘Terminator : Les Chroniques de Sarah Connor‘ on ne peut que vous encourager à la regarder tout en ayant conscience qu’il s’agit d’une série qui n’a pas bénéficié du budget des films.

Enfin, dans l’ordre, nos préférences sont The Terminator égale à Terminator 2 : Le Jugement Dernier. Si pour nous Terminator Salvation est la meilleure suite à la franchise, on le place tout de même après Terminator 3 : Le Soulèvement des Machines. En effet, le film de Jonathan Mostow a introduit plusieurs idées reprises par McG. Le fait que le jugement dernier a eu lieu, le personnage de Kate Brewster, le fait qu’ils vont avoir une vie de famille et la cellule d’énergie du T-800 formée de deux piles à hydrogène. Ensuite, la série ‘Terminator : Les Chroniques de Sarah Connor‘ offre une bonne alternative à T3 et à T4.

Enfin, Terminator : Dark Fate et Terminator Genisys sont en dernier au même niveau, car ils ont perdu l’aura de la licence.

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RÉSUMÉ

Après un Terminator Genisys plus que catastrophique, l’envie de redorer le blason de cette mythique saga tenait du challenge hors norme. Ce nouveau volet n’est malheureusement qu’un énième gâchis.

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La Rédaction
La Rédaction
Passionnée, indépendante pour une actualité différente.

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1 COMMENTAIRE

  1. « Notre actionner préféré aurait du dire non après le 2 » Arnold Schwarzenegger était contraint de participer au 3eme film à l’époque car il était lié par un pré contrat qu’il avait signé après la sortie de T2.

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Après un Terminator Genisys plus que catastrophique, l’envie de redorer le blason de cette mythique saga tenait du challenge hors norme. Ce nouveau volet n’est malheureusement qu’un énième gâchis.[CRITIQUE] Terminator Dark Fate : Un sombre destin pour la saga et les fans