Nombreux sont les films à sortir cette année et Pacific Rim Uprising fait partie des blockbusters que l’on attendait. Le long-métrage fait suite au premier volet réalisé par Guillermo Del Toro. Qu’en est-il ? La recette a-t-elle le même goût ?
Les mechas… des icônes de la pop-culture !
Steven S. DeKnight (Spartacus) est derrière la caméra pour chapeauter le projet. Exit Charlie Hunnam, place à John Boyega, mais nous y reviendrons plus tard. Concentrons-nous sur l’histoire.
Celle-ci se déroule une dizaine d’années après la fermeture de la brèche dans l’océan pacifique opéré par nos héros du premier volet. Nous retrouvons Jake Pentecost, fils de Stacker Pentecost. Celui-ci a délaissé l’école d’apprentissage de Jager pour s’adonner à une vie davantage tournée vers la criminalité.
Il va s’en dire qu’il va se résoudre à réintégrer les rangs accompagné d’une cadette d’infortune qui lui a causé quelques misères. Bref, notre héros intègre les rangs des Jager auprès de son “ami” Nate Lambert.
L’histoire n’est pas folichonne car pour résumer sans spoiler : Nos héros après 10 années sans attaques se font surprendre par un jager piloté par un cerveau de Kaiju. Le tout, dirigé en sous main par une société chinoise dirigé par une certaine Liwen Shao et dont le chef est le Dr.Geiszler. Celui-là même qui a lu dans le cerveau d’un des montres dans le premier volet.
Le scénario n’est pas le point fort de Pacific Rim Uprising. Loin de là. Il y aura quelques rebondissements. Mais l’on regarde ce film davantage pour son côté action. Cela n’est pas sans rappeler Transformers. Musique hip-hop, ralenti et punchline américaine. Bref, un subtile mélange de déjà vu et… de déjà-vu.
C’est clairement loin du premier épisode. Celui-ci dégageait une aura plus dramatique avec une problématique liée à la famille et la perte d’être cher vis-à-vis d’une menace inconnue. Ici, c’est plus coloré, plus punchy et action. On se bat car nous sommes une “famille” comme dirait un certain baboulinet… euh Vin Diesel dans Fast & Furious.
Et les acteurs ?
Côté casting c’est bien fourni on retrouve John Boyega dans le rôle de Jake. Scott Eastwood dans celui de Nate Lambert. Charlie Day, Burn Gorman ainsi que Rinko Kikuchi sont les seuls survivants du premier volet. Le jeu d’acteur tient la route. Ce n’est clairement pas leur plus grand rôle et ça se ressent. Mais nous sommes tout de même plongés dans cette histoire riche en émotions et rebondissements, enfin dans une moindre mesure tout du moins.
Vaut-il le coup ?
Ce n’est clairement pas à la hauteur du premier volet qui se voulait plus dur, plus sentimental dans le sens où les héros avaient tous fait un sacrifice. On se retrouverait presque devant Disney Channel avec des ados qui se battent et qui se soutiennent car il faut être gentil et sauver le monde (clin d’œil à l’ancien acteur de la série Disney Channel Jessie : Karan Brar”).
Cela reste un divertissement de qualité néanmoins. Mais la réalisation fait clairement penser à du Transformers et nous sommes loin de la patte Guillermo Del Toro. Totalement perdue dans ce nouveau volet.
Pour Conclure :
Pacific Rim Uprising vaut le coup d’œil si vous aimez la licence. Du moins, allez vous aimer ce deuxième volet ? Rien n’est moins sûr. Le premier volet avait réussi à fonctionner en Asie et notamment en Chine. Ça se ressent clairement dans le long-métrage avec des acteurs asiatiques en nombre pour tenter de faire cartonner de nouveau le film dans l’Empire du milieu.
Sinon, attendez une baisse de prix quand il sera en blu-ray ou alors en VOD.
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