First Man, quatrième long-métrage de Damien Chazelle avec en tête d’affiche Ryan Gosling. On vous livre nos impressions.
La conquête d’un homme et d’un pays
First Man nous trace le parcours de Neil Armstrong au cours de l’année 1961 jusqu’au 20 juillet 1969, date à laquelle l’homme marchera pour la première fois sur la Lune.
L’homme/l’astronaute Neil Armstrong – incarné par Ryan Gosling – est en quête de solutions afin de s’amarrer sur cette planète, et avec l’aide de la NASA.
Voyant sa fille mourir au plus jeune âge, il devra affronter la perte successive de ses coéquipiers, qui ont échoué avant lui, perdant la vie également.
Ryan Gosling impérial
Si il y a bien un acteur régulier dans ses performances, c’est Ryan Gosling. Que ce soit dans le dernier Blade Runner 2049, The Nice Guys, Drive, Les marches du pouvoir, ou encore The Place Beyond the Pines, l’acteur dégage un charisme, des émotions – même si il lui arrive d’avoir un regard vide, il y a quelque chose qui ne laisse pas indifférent – et une certaine présence dans le cadre.
Il en va de même pour First Man. L’interprète survole l’ensemble du casting avec une facilité déconcertante.
Damien Chazelle, un réalisateur à suivre
Le réalisateur Damien Chazelle est en train de s’offrir une belle carrière en tant que réalisateur. Il s’était fait remarquer par Whiplash, et surtout Lalaland (NDL : La La Land avait divisé la rédaction, nous avions publié deux critiques : La La Land : Une Comédie pas si musicale et La La Land : Une valse de toute beauté.
Dans First Man, sa réalisation est globalement réussie. Les séquences dans l’espace sont anxiogènes. Les plans sont souvent très rapprochés sur les acteurs.
Néanmoins il abuse de zooms rapides sur les personnages – les réalisateurs J.J Abrams ou encore Quentin Tarantino utilisent cet effet -, et ne parvient pas à créer un lien, une relation familiale forte entre Ryan Gosling et l’actrice Claire Foy, ici mièvre.
Dans l’espace, le cadre respire alors que sur la Terre, Damien Chazelle n’arrive à poser sa caméra surtout dans la seconde partie de son film.
La composition musicale de Justin Hurwitz est discrète et mélodieuse. Mis à part Ryan Gosling, le reste du casting composé de Claire Foy, Jason Clarke, Lukas Haas, Corey Stoll ou encore Kyle Chandler est de bonne facture.
First Man est un bon biopic sur Neil Armstrong, mais pas inoubliable.
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