Faire une adaptation live n’est jamais aisé même lorsque l’on se nomme Disney. La société aux grandes oreilles a souhaité donner vie à l’une des méchantes icônes, j’ai nommé Cruella. Est-ce que cela fonctionne ? La magie est-elle au rendez-vous ?
Une icône de la pop-culture
Ouvrons le bal en indiquant tout d’abord que le film est une origin story. Nous suivons les pérégrinations d’Estella alias Cruella dans sa tendre jeunesse et adolescence. Forcément, l’idée est ici de comprendre ce qui a pu la mener à devenir si cruelle, froide et calculatrice.
Qu’on se le dise, le scénario est loin d’être extraordinaire, il reste même dans les canons du genre. Cruella suit un cahier des charges et ça se sent tout le long. Certes, le récit se suit sans souci, mais pour autant il manque de créativité ou de surprises. Les retournements de situation se voient venir de très loin malheureusement.
Malgré tout, on savoure ses deux heures grâce au jeu d’actrice d’Emma Stone. Celle-ci joue très bien Estella et cabotine comme jamais dès lors qu’elle devient Cruella. On sent qu’elle a lâché prise et qu’elle aime se donner à cœur joie pour donner vie à ce vil personnage. Tous les protagonistes sont des archétypes propres aux dessins animés Disney.
Malgré ces personnages, le récit se suit sans problème, laissant la part belle à du dramatique. Il faut avouer que le background des personnages est soigné malgré des facilités d’écriture. C’est surtout le passage d’Estella à Cruella qui est plutôt dérangeant, dans le sens où l’on comprend pas trop ce changement de personnalité très soudaine. Même si ,le film nous l’explique, cela manque cruellement de cohérence, donnant l’impression que cela a été malheureusement fait à la va vite.
Toutefois, même si Emma Stone se donne à fond et tente de porter le film sur ses épaules, il est difficile de se passer de la prestation de Glenn Close. Tout comme Emma Thompson qui force le trait sans jamais être très convaincante. Celle-ci est l’antagoniste principale et force tellement le trait que ça en devient compliqué par moment malheureusement.
Le long-métrage réalisé par Craig Gillepsie a toutefois quelques lueurs de génie notamment dont l’univers mis en place et sa ville tout comme la BO que certains pourront trouver un poil excessive.
Conclusion :
Cruella donne l’impression d’être une longue introduction qui ne se termine jamais. Le background de Cruella est rapidement passé en revue sans jamais être totalement pertinent. On ne passe pas un mauvais moment, mais clairement, il ne laissera pas un souvenir impérissable.
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