Présenté en avant-première au festival de Toronto en 2022, Project Wolf Hunting est un film sud-corréen réalisé par Kim Hong-seon. Distribué par ESC Films, ce long-métrage horrifique sortira chez nous le 15 février prochain. Voici notre critique du film.
Piège en haute mer
Un cargo, dans lequel se trouve des criminels dangereux, va connaître le chaos total. Partant d’un postulat simpliste, Project Wolf Hunting débute lentement, voire trop même. Pendant plus d’une heure, l’exposition des personnages ainsi que son récit s’avèrent timorés. Il ne se passe pas grand chose, les diverses interactions/situations entre les personnages génèrent un certain ennui.
Quelques scènes gores, mais rien de bien tranchant. Jusqu’à l’heure passée, ou le film prend enfin une tout autre envergure.
Festivités bien gores
Et là, le long-métrage passe à la vitesse supérieure.
Un personnage quasi increvable – ersatz de Robocop et de Terminator – va semer la zizanie. Avec un goût bien prononcé pour l’ultra-violence, les démembrements, têtes et corps éclatés, tout le monde y passe.
Le scénario de Project Wolf Hunting n’est réellement pas son point fort. A l’instar de son homologue chinois The Sadness, l’horreur ici fonctionne beaucoup mieux : gestion des effets pratiques, créativité et générosité dans les meurtres.
Le réalisateur Kim Hong-seon pioche dans de nombreuses références connues du cinéma de genre; un véritable cocktail explosif, fun et décérébré. Clairement scindé en deux parties, le long-métrage finit en grande pompe malgré de grosses ficelles scénaristiques.
Conclusion
Surfant sur une pléthore de références connues, Project Wolf Hunting ne séduit qu’à moitié. Malgré un premier acte bancal et laborieux, le long-métrage de Hongsun Kim prend une toute autre dimension quand il ouvre le bal des festivités horrifiques. Et ça en devient purement jouissif.
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