Dans le rayon des films très attendus cet été, ce nouveau volet de la licence Mission Impossible se hisse très aisément sur le podium avec Oppenheimer et Barbie. Tom Cruise arrive toujours à captiver notre attention, faisant ainsi fi du temps qui passe.
Ethan Hunt est dans le panthéon de la pop-culture !
Force est de constater que Tom Cruise entre toujours un peu plus dans la légende, notamment par le biais de ses talents d’acteur, mais également d’autres comme celui de prendre toujours plus de risques pour nous divertir. Mais pour en arriver à ce qu’il est aujourd’hui, il faut avouer qu’il a énormément travaillé.
Pour vous donner du contexte : il est pilote depuis 1994, il a notamment obtenu des certificats de pilote commercial pour des avions monomoteurs et multimoteurs à voilure fixe, et a été formé au pilotage de Pitts, de Yakovlevs, de Boeing Stearmans et de bien d’autres avions ; il est également pilote de HondaJet. Il est autorisé à piloter des avions expérimentaux, comme le jet Albatross L39 et le Mustang P-51 (il possède son propre Mustang P-51D et a suivi une formation poussée en voltige à 26 volts). L’acteur est membre à vie numéro 2524 du Commemorative Air Force Ghost Squadron, également Viper Flyer et ami de vol honoraire du 36e Escadron de chasse.
Il est fier d’être l’une des 34 personnes de l’histoire des États-Unis à avoir été nommée ‘aviateur naval honoraire’. Parmi ses autres exploits aériens, il a obtenu une certification commerciale de pilote d’hélicoptère et a piloté des hélicoptères monomoteurs et multimoteurs aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Europe, en Norvège, en Afrique du Sud et aux Émirats arabes unis.
Il est titulaire d’un certificat d’atterrissage et d’exploitation en haute altitude et d’un certificat de vol en montagne. Il a atterri dans des zones montagneuses confinées, sur des corniches et dans la neige, et il est formé à la voltige en hélicoptère. Parachutiste depuis 1989, Tom Cruise a obtenu sa licence nationale de parachutisme, a été formé au wing-walking, et est un pilote expert en cascades et en motos (sur route et hors route) ; il a participé à des courses professionnelles et est un plongeur avancé certifié Nitrox et un plongeur expert en apnée.
Si avec tout ça vous n’êtes pas convaincu, alors je ne peux plus rien pour vous. Cela vient appuyer le fait qu’il est taillé pour ce rôle et notamment pour celui de Maverick.
Bref, assez parlé de Cruise, revenons à nos moutons avec Mission Impossible : Dead Reckoning Partie 1.
L’intelligence artificielle comme ennemi !
En ces temps modernes, quoi de mieux comme ennemi qu’une IA ? Celle-ci, au départ utilisée pour la défense, a petit à petit appris par elle-même jusqu’à devenir autonome et surtout dotée d’une conscience. Évidemment, plutôt que de la détruire, tous les pays du globe souhaitent mettre la main sur le code source. Celui-ci se trouve dans un sous-marin échoué dont personne n’a la trace, si ce n’est la tête pensante de la CIA.
Pour accéder à ce fameux code source, il faut deux clés. Celles-ci sont introuvables. C’est dans ce contexte tendu qu’intervient la tête pensante de la Mission Impossible Force. Ethan Hunt a un tout autre plan en tête.
Il veut détruire l’IA pour que personne ne puisse mettre la main dessus et ainsi contrôler le monde. Par conséquent, Hunt se met tout le monde à dos, dont Eugene Kittridge (Henry Czerny), l’homme présent dans Mission Impossible premier du nom en 1996. Mais dans tout ce gloubi-boulga international, Ethan peut compter sur sa ‘famille’. Tel Dominic Toretto, il a ses compères à ses côtés tels que Luther (Ving Rhames), Dunn (Simon Pegg), Ilsa Faust (Rebecca Ferguson) ou encore la nouvelle venue en la personne de « Grace », une voleuse aux multiples talents interprétée par Hayley Atwell. En plus de l’IA, l’antagoniste humain se nomme Gabriel. Un étrange personnage ayant connu Hunt avant son entrée chez IMF (Impossible Mission Force pour les moins anglophones d’entre vous).
Celui-ci refait surface bien des années après leur rencontre. Et ce n’est clairement pas pour le meilleur. Pour vous donner du contexte sur ce dernier, il est déterminé et apparaît comme une énigme qui tire son plaisir de la souffrance qu’il cause aux autres. C’est également un fantôme du passé d’Ethan – avant qu’il ne rejoigne l’IMF – qui a une vision très sombre de l’avenir de l’humanité. Sans Gabriel, Ethan ne serait peut-être jamais devenu l’homme qu’il est. Et si Ethan ne l’arrête pas, Gabriel apportera misère et souffrance à tous les habitants de la planète.
Comme à son habitude, le film nous fait voyager dans les quatre coins de la planète, comme l’Italie, la Norvège ou encore l’Autriche. Le dépaysement est toujours total. En plus dudit dépaysement, la mise en scène et la réalisation de Christopher McQuarrie ne déçoivent pas. Le duo McQuarrie / Cruise a encore de belles années devant lui.
Nous sommes clairement face à un très bon film. Cette première partie tient ses promesses et nous scotche à notre siège par les multiples scènes d’action. Celles-ci sont nombreuses. Il faut avouer que, comme à son habitude, la licence offre un divertissement de qualité. Difficile de rester de marbre devant la qualité des scènes offertes.
Ethan Hunt mis à mal !
Comme dit plus haut, ce nouveau volet de la licence phare initiée par Brian De Palma arrive encore à nous émerveiller malgré les épisodes qui passent. Tom Cruise et McQuarrie prennent toujours autant de plaisir à malmener la fine équipe et à la pousser toujours plus dans ses retranchements.
Même si l’histoire n’est pas des plus évoluées, force est de constater que cela fait largement le travail. On prend davantage de plaisir à regarder un MI qu’un James Bond et cela depuis quelques années.
Outre l’effluve de cascades, dont une course-poursuite romaine totalement folle, il faut avouer que la scène de fin tout en CGI contraste avec l’habitude que l’on a avec la licence, dont le secret est d’en utiliser le moins possible. Ajoutons à cela un antagoniste humain aka Gabriel bien moins charismatique que Henry Cavill.
M:I Fallout reste tout de même un cran au-dessus pour ses scènes d’action, son histoire et son vilain. Toutefois, n’oubliant pas que Reckoning est en deux parties, il faudra juger l’œuvre globale quand celle-ci sera parachevée.
Toujours aussi survoltées
Mission Impossible : Dead Reckoning – Partie 1 est un très bon volet. La barre est assez haute, les scènes d’action toujours aussi survoltées, et il est plaisant de retrouver la joyeuse bande. Il est bon de rappeler que Gabriel ne brille malheureusement pas en tant qu’antagoniste, la faute à un manque de charisme et d’ambitions claires. C’est assez dommage lorsque l’on connaît le lien entre ce dernier et Hunt, mais probablement dû à une mise en scène trop abrupte ayant pour conséquence de ne pas réellement nous affecter.
Dans tous les cas, on prend notre pied devant le film et plus particulièrement devant toutes les scènes d’action assez folles.
