Film surprise et une révélation de l’acteur Ryan Gosling à Cannes ont suscité la curiosité du public et un regain d’intérêt pour l’acteur. Qu’en est il vraiment du Film Drive.
A l’origine l’histoire de Drive vient du livre de James Sallis possédant les codes et faisant partie du roman noir.
Le film est pour certain une déception pour d’autre une claque innatendue, les avis divergent et pour cause : quand on voit l’affiche, quand on voit le trailer on ne s’attend pas à voir un film d’auteur de cette sorte. Si vous chercher à voir un film d’action vous serez déçu car le rythme est lent et l’histoire se met doucement en place, on pourrait s’ennuyer mais ces séquences sont sauvés par une BO impeccable qui maintient en éveil et sauve en passant une bonne partie du film qui possèdent quelques longeurs. Autre bon point pour ce genre de film qui prend son temps : une réalisation impeccable. Un film tranquille jusqu’au changement de ton intervenant au bout d’une heure de film avec une violence brusque et crue, en cela si vous aimez un film comme History of Violence vous serez ravis ! Le film fait partie de ce genre de film dont la violence surgit au détour d’une séquence. On retrouve d’ailleurs cette même figure d’homme banal du quotidien capable de basculer dans le côté sombre est retrouvé dans le personnage de Gosling.
Gosling sort son épingle du jeu !
Si on a du mal à accrocher au jeu de l’acteur qui présente un faciès calme et neutre au faciès sans émotion on finit par trouver de la profondeur à son personnage froid et distant avec son cure-dent logé entre les lèvres. Certaines phases de tension présentent une certaine subtilité et une sobriété maîtrisée. Oui, l’acteur a tenté quelque chose qui au final est réussi sur toute la durée du film, le jeu subtil face au bourrin.
Drive possède une galerie de personnage intéressant et haut en couleur par des seconds rôles impressionnants, on retrouve Bryan Cranston notamment connu dans son rôle dans les séries Breaking Bad et Malcom mais d’autre comme Albert Brooks ou Ron Perlman donnent une certaine couleur à leurs personnages.
Le plus grand défaut de ce film reste donc l’incompréhension du spectateur face à l’oeuvre qui offrait la promesse d’être plus spectaculaire ou plus impressionnant, bref d’être à grand spectacle. Quelle déception d’avoir une vision pré conçue du film, d’en avoir la confirmation lors des 5 premières minutes et de tomber ensuite dans un tout autre rythme cédant place à la désillusion de ne pas voir l’histoire auquel on s’attendait. C’est cette idée pré conçue dont nous parlions plus tôt qui fait voler carrément en éclat la valeur du film, on est soit agréablement surpris, soit carrément agacé. Pour tous ceux qui connaîtront ensuite le film et qu’il le verront d’un oeil neuf et si possible sans influence de Bande Annonce trompeuses sur le style de film, il se régaleront un véritable film d’auteur mêlant les éléments de la vie la plus banale et quotidienne face au danger et à une violece sans esthétique car dans sa plus simple cruauté.
Ce côté spectaculaire des grands films d’action n’est pas présent et c’est peut être cela qui contribuent au mécontentement de certains. Ce quiproquo passé, le film sera redécouvert surement un jour, en attendant on ne peut que vous le conseiller.
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Drive déçoit dans le sens où certains attendaient un film qui « bouge ». Mais le film mérite ses cinq étoiles, il faut le voir plusieurs fois pour l’apprécier réellement. « Drive » m’a fait la même impression que « Taxi Driver » lorsque je l’ai vu pour la première fois. A savoir que Robert de Niro, président du jury à Cannes, a lui même remi le Prix de la mise en scène à Nicolas Winding Refn… comme nous le lisons sur vodkaster « Ainsi se matérialisait, comme un passage de témoin, la filiation évidente avec Taxi Driver. »
http://www.vodkaster.com/actu-cine/Drive-de-Nicolas-Winding-Refn-que-reste-t-il-de-Taxi-Driver-1363