Deux personnages emblématiques de la Pop Culture, le justicier de Gotham City, Batman, et l’agent de sa Majesté, James Bond, partagent un lien surprenant.
Un lien unique entre Batman et James Bond
L’un est le héros le plus populaire de DC Comics créé par Bill Finger et Bob Kane. L’autre est l’espion le plus célèbre de la fiction créé par Ian Fleming.
Batman et James Bond ne se sont jamais rencontrés dans leurs œuvres respectifs. S’il ne s’agit pas du lien évoqué dans l’article, les deux personnages ont en commun d’avoir perdu leurs parents à un jeune âge. Marqué par la disparition de ses parents, Bruce Wayne est devenu le plus grand détective du monde et se déguise en chauve-souris. Quant à James Bond, il a rejoint le ministère de la défense britannique en tant qu’agent secret, il porte le célèbre numéro 007.
Bruce Wayne et James Bond sont deux personnages torturés. A l’écran, il y a eu plusieurs interprétations de ses deux icônes de la culture pop. Au fil des années, les deux héros ont évolué. Tout cela a été possible grâce à un homme, Lewis Wilson.
Le premier interprète de Batman
Lewis Wilson (1920-2000) est un acteur américain. Il passe son enfance à Littleton, Massachusetts, où son père est ministre de la First Unitarian Church de 1927 à 1945. Wilson est diplômé de la Worcester Academy de Worcester, Massachusetts en 1939.
Le comédien est principalement connu pour être la première incarnation de Batman en prises de vues réelles. Après l’entrée des États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale en 1943, Columbia Pictures a créé le premier serial Batman en live action. Simplement intitulé Batman, l’œuvre réalisée par Lambert Hillyer a permis au personnage de DC Comics d’évoluer.
En effet, plusieurs éléments appréciés des fans ont été créés dans le cadre du serial et plus tard ajoutés aux comics. La Batcave, avec son entrée dissimulée derrière une horloge, apparait pour la première fois dans le serial. Représenté comme un personnage bedonnant et rasé de près dans les comics, le film montre un Alfred Pennyworth mince et moustachu. Ces deux éléments de Batman (1943) sont devenus par la suite permanent dans les bandes-dessinées.
Sans le film mettant en scène Lewis Wilson dans le rôle de Bruce Wayne, l’évolution de Batman aurait été tout autre.
Le « père » de James Bond
La vie personnelle de Lewis Wilson est tout aussi importante pour l’évolution de James Bond au cinéma.
Pendant ses études à l’Academy of Dramatic Arts au Carnegie Hall de New York, le comédien fait la connaissance de la romancière et actrice Dana Natol. Wilson épouse par la suite la jeune comédienne. De leur union est né Michael G. Wilson. Après avoir déménagé en Californie, le couple se sépare. Peu de temps après, Dana Natol rencontre et épouse le producteur Albert Romolo Broccoli. De leur union est né Barbara Broccoli.
Albert Romolo Broccoli devient le mentor de son beau-fils, Michael G. Wilson. Il l’emmène sur le plateau de son nouveau film, Dr. No (1962), le premier long-métrage inspiré du James Bond de Ian Fleming. En 1972, Michael G. Wilson commence à travailler pour EON Productions sur Vivre et laisser mourir. En 1977, il joue dans L’espion qui m’aimait.
En 1979, Michael G. Wilson produit Moonraker et continue depuis à produire les films de James Bond avec sa demi-sœur Barbara Broccoli.
Lewis Wilson est en quelque sorte un « Point Fixe » de l’histoire. Si nous le retirons de l’équation, les évolutions de Batman et de James Bond sur grand écran aurait été tout simplement différentes.