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Mémoires d’un Junkie Dl’a Zik #12

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Le punk-rock, deuxième partie : l’après 79.

Il y a deux semaines, nous nous étions arrêtés aux débuts des années 80.

Suite au regain musical suscité par le mouvement punk, arrive à maturité ce qu’on appellera la new wave; au début, new wave et punk-rock sont des termes qui désignent la même chose.
A l’aide de nouveaux instruments (synthétiseurs et boîtes à rythme), l’électro-pop prend son envol : Depeche Mode, Gary Numan , The Cure (periode post-Pornography), Yazoo et Erasure (formé par Vince Clarke, ex-Depeche Mode), Alphaville, Soft Cell, New Order (formé par les ex-Joy Division après le suicide du chanteur Ian Curtis), Frankie Goes to Hollywood, Tears for Fears, The Buggles, Klaus Nomi, a-ha, Modern Talking, Dead Or Alive, Eurythmics, Simple Minds, Talk Talk

Des groupes « pop rock » ont été également associés à ce mouvement, tels que : U2, The Police, Level 42, the Waterboys, Blondie, INXS, Men at Work, Midnight Oil, The Cars, ou encore XTC, Prefab Sprout, the Pretenders, the Smiths

Les termes commencent à s’approprier des significations différentes : des groupes comme Blondie, Talking Heads, et The Police, qui diversifient leurs instrumentations, incorporent des rythmes de danse et travaillent sur une production plus finie avec une meilleure qualité de son, se font appeler « new wave » plutôt que « punk ». Le lancement d’une chaîne de télévision consacré à la musique et à ses clips, MTV, date de cette époque.

La new wave se frayait un chemin vers le succès commercial, il y avait d’autres artistes qui souhaitaient conserver l’extrême et l’anticommercial des premiers groupes de punk-rock. Le hardcore se lance donc.
Parmi les premiers groupes de hardcore, Black Flag et Middle Class sont tous deux considérés comme auteurs des premiers disques du style. Les Bad Brains, dont tous les membres sont Afro-Américains, une rareté dans le punk-rock, lancent la scène hardcore de Washington. Big Boys, d’Austin au Texas, les Dead Kennedys de San Francisco, et D.O.A. de Vancouver, sont eux aussi parmi les premiers groupes de punk hardcore. Ils sont rejoints par des groupes comme les Minutemen, The Descendents, Circle Jerks, The Adolescents, en Californie du sud, Teen Idles, Minor Threat, State of Alert à Washington. Les paroles des titres de punk hardcore, est souvent une critique de la culture commerciale et des valeurs de la classe moyenne. Des groupes straight edge comme Minor Threat rejettent les attitudes autodestructrices de nombreux punks, et bâtissent un mouvement basé sur la positivité et l’abstinence des cigarettes, de l’alcool, et des drogues (puis du sexe sans sentiments par la suite, avec même une louange du régime végétarien pour finir).

Et bien sûr… pour finir… il y a… le pop-punk. Blink 182, Sum 41, Green Day… beurk. J’en dirais pas plus, déjà le fait d’en parler me hérisse le poil.

« Mais Uriamu, moi j’aime bien Green Day…
– Tu en as le droit. Ils font de la bonne musique. Mais signer un contrat d’exclusivité pour leur dernier album avec la boîte qui gère Fox News, tu appelle çà être punk ? Le punk-rock se doit d’être méchant, revendicatif, dénonciateur, violent.
– Quand est-ce que Père Castor rentrera pour nous lire des histoires ?
– Il a décidé d’arrêter le côté bourgeois dans lequel il vit. Du coup, il vous lira des histoires sans qu’une caméra le filme. »

Et pour finir, une page de publicité d’un groupe que j’aime bien.

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