Quand les médias parlent correctement du jeu vidéo cela donne de l’espoir pour la suite ! Exemple lors des 25 ans de Mario !
On ne dirait pas mais je suis une grande auditrice, accrocs à la radio même si mes récentes activités interrompent de plus en plus souvent mon loisir ô combien instructif !
C’est lorsque je profitais de mes derniers moments de vacances (ça date déjà) que je suis tombée sur le sujet d’une émission issue d’une radio privée nommée Europe 1 dont je n’espérais aucunement la découverte et qui me lassa pantoise.
Le sujet traité : 25 ans que Mario, le petit bonhomme rouge en salopette bleue, tue les monstres (heu… c’était vraiment nécessaire de rajouter « tue les monstres » ?_?)
Les invités de cette émission sont de : Mathieu Minel directeur marketing de Nintendo France, Christophe Collet chef de rubrique au magazine Joypad pour un hors série spécial Mario et en troisième invité Marc Valleur responsable du centre de soin et d’accompagnement des pratique additives.
Pour l’entrée en matière rien à dire, une explication de l’histoire de Mario illustré avec des musique de Koji Kondo, l’origine du personnage JumpMan est expliqué, mis en détail de façon charmante.
Ce qui est encore triste, et que j’ai pu constater le peu de fois où des émissions traitaient du jeu vidéo, c’est que les présentateurs finissent toujours par dire le mot addiction ! Heureusement le mot tragique reléguant le non violent et banale citoyen italien plombier Mario au rang de pathologie menaçant la santé mental de nos têtes blondes vient casser l’ambiance positive au bout d’une vingtaine de minutes pour vite être laissé de côté par les invités.
Dois je vous dire que le présentateur (Michel Field) était complètement largué, cela me fait sourire mais je me rends compte à quel point la fissure est grande entre la génération de nos « parents » non initiés aux jeux vidéos et de leurs progénitures. A ce stade, comme il l’est dit il y a vraiment une culture derrière cet insignifiant bout de pixel.
L’instant nostalgie vient dans la seconde partie de l’émission avec le témoignage des auditeurs. Des joueurs viennent témoigner de leur amour pour Mario et de leur respect envers son créateur Shigeru Miyamoto pour tout les instants de bonheurs et de plaisirs de jeu qu’ils ont éprouvé. Je constate un peu déçue qu’il n’y a que le témoignage de joueurs… les joueuses n’écoutaient elles donc pas l’émission ! Je me sens en minorité……
Autre chose intéressant, le mot addiction n’est pas vraiment dit par l’expert qui explique que le jeu ne doit pas dépasser l’équivalent d’un temps de travail, c’est à ce niveau qu’il faut se poser des questions sur sa vie sociale. L’addiction existe bien mais cela ne dépend pas du jeu vidéo à haute dose, ce n’est que l’élément révélateur d’une destruction des liens sociaux. Il explique que le jeu est une part de l’enfance, sans le vouloir il explique assez bien le sentiment de nostalgie de ces derniers temps qui s’empare des anciens joueurs qui replongent dans leurs anciens jeux qui contribuent , certes leurs faire perdre du temps, mais surtout, et c’est le plus intéressant, qui permet de « s’absenter » ce qui n’est aucunement une attitude additive. Sans compter que le joueur en question sait se limiter. Au final, le sujet de l’addiction n’est pas du tout dramatique, preuve en est qu’avec un bon expert et de bonnes questions le jeu vidéo perd complètement de son aspect diabolique. Ça fait plaisir !
Conclusion que l’on retiendra : Mario, symbole du héros universel issu du quotidien n’a pas fini de faire rêver les passions !