Je ne sais pas pour vous mais il y a des moments où je repense aux anciens jeux de mon enfance et de mon adolescence. Je me souviens des bons moments. De ces instants marquants que je voudrais revivre.
Le problème c’est que c’est la première fois qui compte ! La surprise passé, ce n’est plus la même chose, on peut jouer et rejouer on aura toujours ce petit sentiment de nostalgie et de déjà vu.
En rejouant on se dit : Tiens c’était ma première scène où j’ai eu la peur de ma vie, c’était la première fois que je pleurais devant un jeu, que j’ai réussi à rire, a être émue, surprise ou toutes autres expériences et souvenirs qui reviennent en mémoire. Nous étions loin de penser que certains jeux avaient alors un potentiel narratif si puissant le joue où ils nous ont littéralement mis par terre. J’avoue qu’en plus de revivre ces petits moments j’aurais voulu être petite souris pour me voir jouer et assister à mes réactions toutes aussi cultes que les expériences.
Les jeux auxquels je voudrais jouer comme si c’était la première fois sont :
Aaaah les Final Fantasy ! Ceux de l’époque bénie de SquareSoft. Revivre les histoires comme la première fois. Ça c’est le genre de jeu à faire pour tous les amoureux du RPG… Oh pardon c’est déjà fait. Sinon, ma manière de jouer les jeux de la saga serait totalement différentes, car je voudrais les refaire dans l’ordre chronologique… du IV jusqu’au X (désolé pour le V, c’est le malheureux qui ne soit pas tombé entre mes petites mains quand aux trois premiers…… pitié mes oreilles et mes yeux !) ce qui implique aussi de les terminer l’un après l’autre. Ne plus demeurer coincée par un boss à la c** ou une quête casse tête.
Apprécier la simple et charmante 2D avec ses bouts de pixel adorable, pas de paroles mais uniquement la musique pour tous langage sonore. La fierté de devenir Paladin, chanter faux à l’opéra et vivre une expérience 2D unique, assister impuissant à la mort de sa précieuse soigneuse par un ultime malade mentale tellement classieux qu’on lui en pardonnerait presque dans une histoire dantesque, vibrer devant une scène d’ouverture et de fermeture après avoir vaincu une sorcière niveau 100 (trop longue à battre enfin passons), rentrer dans un conte de fée joyeux pour apprendre que le sort du monde est voué à disparaître et enfin éprouver sa foi et terminer émerveillée et en pleurs sur le dernier titre.
Je ne peux pas énumérer toutes les situations et les bons moments par risque de gros spoilers (si ce n’est déjà fait) la liste seraient bien trop longue à fournir. Chaque FF est une expérience en soit à faire.
J’aimerais bien rejouer au Metal Gear Solid. Le premier mot qui me vient : Panique. Y’a pas beaucoup de jeux qui font retentir une alarme à la seconde où un ennemis vous voient. Le WTF devant des phénomènes inexpliqués et autres retournements de situations toutes aussi déconcertants que brillants… vous connaissez beaucoup d’otage qui crève d’une crise cardiaque ?
Si je devais bien faire une chose des plus correctement c’est le combat contre Mantis, je l’aurais vite réglé son compte au psychopathe en cuir si j’avais su l’astuce de la manette. A l’époque j’avais la patience d’une demie heure pour en venir à bout du bougre de medium. Le plaisir d’écouter les conversations codecs. Les bourdes aussi qui contribuaient à quelques moments de surprise, je n’étais pas fière quand mon pauvre Snake est mort sous la torture… ça m’est arrivée je l’avoue avec un peu de honte car j’y ai contribué pour satisfaire une curiosité morbide. Si chaque mort vous blasé, cette fin contribuait à vous glacer les sangs et à ne plus recommencer. Morale quand tu nous tiens !
Le dénouement final, qui commence dès la seconde où on a inséré la dernière carte PAL, ensuite ça ne s’arrête plus jusqu’au magnifique générique. Mais pourquoi Liquid ne réapparait presque plus dans la saga !!!! S’il y a encore un joueur qui ignore l’histoire de MGS sur Psone, il ne sait pas la chance qu’il va avoir de découvrir ce jeu.
Et je ne vous parle pas du deuxième épisode tout aussi virtuose mais si incompris. Les deux titres sont si incroyable et écrasant que les jeux suivants issus pourtant de la saga font pâle figure.
Jouer au premier Resident Evil, enfin plutôt rester derrière un joueur courageux pendant que j’observerais ses progrès cachée derrière son épaule tremblante comme un feuille. Ce jeu est plus immersif qu’un film d’horreur. Bondir lorsque le chien passe par la fenêtre ou encore fuir le Nemesis. Et quand je dis fuir c’est physiquement… et quand je dis physiquement c’est physiquement de la console pour revenir toute tremblante de peur afin d’éteindre la console. : Histoire que le monstre n’ait aucune chance de sortir du jeu. Redécouvrir surtout Wesker dans Code Veronica car franchement c’est la classe folle et si cela pouvait me permettre d’oublier le 5ème épisode !!!
En reparlant de peur, refaire la demo de Silent Hill…. Je sais ça parait bizarre de vouloir refaire une demo au lieu d’un jeu complet mais faire un Silent Hill est au-delà de mon courage. C’est bizarre de chercher la peur…. Mais c’est tellement amusant quand la frayeur est passée. Quelle surprise, la première fois où l’on croit mourir encerclé de petits enfants (?) écorchés…. Une giga trouille d’enfer à en perdre sa dignité…
Le plaisir de jouer pour la première fois à Mario…. Et de ne pas mourir bêtement devant une fausse porte en attendant le compte à rebours final…. Qu’on est bête quand on commence pour la première fois une partie et qu’on ne connaît pas les pièges.
Il y en aurait plein d’autre des comme ça qui suscite autant de plaisir mais ce sont les principaux qui m’ont touchés, des titres indémodable qui sont devenus par l’aide magique des concepteurs, designers et machines électroniques animant de simples pixels, nous ont donné une claque magistrale et inédite à ses cobayes de l’époque : « Nous »
Honnêtement on ne s’en plaint pas d’avoir vécu pareille expérience. Mieux, on en redemande encore !
« Metal Gear Solid 2 : Sons of Liberty » est un p**** de chef d’oeuvre artistique.
Il avait été comparé par Jay (manitou de Gameweb, et rédacteur en chef de Background, pour moi le meilleur magazine de JV qu’il y ait eu en France) comme le « 2001 l’Odyssée de l’Espace » dans le monde vidéoludique, et que ce monolithe noir, qui liait les différents personnages du film, était la PS2 elle-même pour MGS2, associant du même coup monde virtuel et monde réel, avatar et joueur…
je pense à des journées entieres sur mario kart sur la supernes…