Laissons les tendances de côté et intéressons-nous à l’originalité. Avec Adopte un Créatif, vous allez découvrir des passionnés, des créatifs, des youtubeurs / youtubeuses méconnu(e)s qui font l’actualité du web. Pour ce nouveau numéro, je suis parti à la rencontre de l’auteur de la chaine Youtube La Grande Hanterie, sur laquelle il parle de cinéma d’horreur et de littérature fantastique. Rendez-vous dans la Crypte de La Grande Hanterie.
Bonjour La Grande Hanterie, merci de participer à notre chronique ‘Adopte un Créatif’. Dans le cas où il y aurait des internautes ignorant ton actualité peux-tu te présenter et nous rappeler ton parcours?
La Grande Hanterie : Mais certainement. Au départ, je ne suis qu’un humble lecteur et cinéphage ayant une propension à l’exploration de tout ce qui touche aux genres dit du fantastique et de l’horreur. Pas forcément au sens large, car il y a à boire et à manger dans ces univers-là. L’envie de débuter ce projet m’est venue en constatant que les rayons des librairies et les maisons d’éditions avaient presque totalement effacé le genre fantastique de leurs catalogues, au détriment de produits plus consensuels comme la fantasy ou la Young Adult – dans lesquelles il y a des choses fabuleuses mais où étaient passés les Barker, les Masterton et les rééditions de grands classiques alors que dix ans plus tôt, des collections comme Pocket Terreur pouvaient ravir nos nuits d’épouvante ? Ma passion pour le cinéma – que j’ai étudié en fac en complément d’un parcours de langue – s’y est vite ajouté et voilà.
J’ai toujours adoré étudier, décrypter, comprendre un livre ou un film et j’ai toujours été très à l’aise à l’écrit, probable conséquence de mes études littéraires. Après avoir écrit sur divers sites et blogs – activité que j’occupe encore aujourd’hui chez Superpouvoir.com et pour le site Tim-Burton.net – j’ai commencé à explorer ce qui se faisait sur les réseaux sociaux, principalement au format vidéo. N’étant pas toujours bien satisfait de ce que j’entendais et au vu du peu de visibilité qu’on apportait au fantastique, je me suis dit « pourquoi pas moi ? ».
J’ai donc appris les rudiments du montage auprès d’amis dont c’est le métier et ayant, pour le coup, un vrai talent. Plutôt emballés par ce que
J’essayais de faire et de transmettre, ils m’ont initié aux logiciels et diligemment prêté du matériel.
Et me voilà, un an et un peu moins d’une vingtaine de vidéos plus tard, à me faire interviewer par Eklecty-City pour parler de ce modeste petit projet qu’est La Grande Hanterie. L’outre-monde réserve parfois bien des surprises…
Quelle est ta toute première expérience avec internet ?
La Grande Hanterie : J’imagine que j’ai « surfé » comme tout le monde. Par rapport à d’autres, ma famille s’est mise très tard à l’utilisation des ordinateurs. Au début, nous avions un vieil Imac et une connexion ADLS dont je me suis principalement servi pour récupérer des tablatures de guitare, des vieux comics de mon enfance depuis longtemps disparus et de la culture d’occasion sur des sites comme Priceminister. Puis, j’ai fréquenté les forums, principalement musicaux, pour échanger avec d’autres gens, faire des rencontres, etc. Puis, voyant que la chronique d’internautes se développait, j’ai fait traîner quelques chroniques d’albums sur des topics dédiés. Un type m’a repéré et m’a proposé de rejoindre son tout jeune site consacré à la musique metal. L’internet, c’était surtout pour moi la plate-forme idéale pour parler de choses qui me tenaient à cœur.
Présente-nous ton univers :
La Grande Hanterie : Le nom de « Hanterie » vient, je crois, de l’incipit d’un livre que j’ai lu il y a longtemps. Probablement un recueil d’histoires de fantômes, mais je ne saurais le dire avec certitude… Avant même d’être un gros fan de cinéma, je me considère avant tout comme un fou de lecture et aussi loin que remontent mes souvenirs, les histoires d’épouvante courtes ont toujours été mon type de récit favori. Ce qu’on appelle les « Ghost Stories », ces histoires bien Anglaises qu’on lit au coin du feu et qui font avant tout appel à ton imagination. C’est tout un art de savoir les conter, de les écrire et j’aime toute la tradition qui s’en dégage. En plus, j’aime l’esthétique que ça invoque : les vieux châteaux, les forêts désolées, les cimetières macabres… et la figure du fantôme dans tout ce qu’il peut avoir de plus fantoche, avec son drap blanc percé de deux trous, sa chaîne à boulet et son hululement d’opérette.
Aussi bizarre que ça puisse paraître, et au même titre que le monstre sous le lit, je les ai toujours trouvé particulièrement rassurants, sympathiques… des voisins, en somme ! Il y a aussi une forme de nostalgie, là-dedans. Et « Hanterie » étant un mot qui n’existe pas vraiment et avec une petite consonance désuette, je trouvais ça facile à retenir.
Sur la chaine de La Grande Hanterie et la page Facebook, je voulais retranscrire ce côté hôte sympathique et un peu macabre qui t’embarque pour une brève frayeur avant de te laisser retourner au réel avec des envies de films et de lectures. Du moins, c’est l’idée de départ.
Sur « Les Chroniques Fantastiques », qui sont des critiques courtes de films horrifiques qui font l’actualité, il y a un brin plus de spontanéité, même si je scripte un minimum et que j’essaye de plus en plus de placer un peu d’humour. Point de vue décors, je n’ai malheureusement pas énormément de place dans ma crypte, je m’en tiens donc à pas mal de sobriété, tout en évitant d’exposer un fond type de Youtubeur, avec figurines Funko pop et collections de blu-ray. Tant mieux si les gens veulent faire ça ou que leurs abonnés y soient réceptifs mais pour ma part, ça ne correspond pas à ce que je souhaite montrer et je préfère m’accorder le temps de pouvoir mettre en place un univers bien à moi dans un avenir proche.
Qu’est ce qui t’a donné ta vocation ?
La Grande Hanterie : Là à brûle-pourpoint, je te dirais que ce sont les vidéos de James Rolfe qui m’ont « influencé » – je n’aime pas le terme, d’où mes guillemets. Pour celles et ceux qui ne le connaissent pas, c’est un videaste américain qui a fondé le site Cinemassacre dans les années 2000. Son émission Angry Video Game Nerd a influencé le Joueur du Grenier.
Il est de la même école que Doug Walker, le Nostalgia Critic. Il était dans le game bien avant Youtube et toutes ses vidéos étaient hébergées sur son site. Mais c’est avant tout une véritable encyclopédie du film d’horreur et son émission annuelle, Cinemassacre’s Monster Madness, a été un vrai kiff pour moi. Chaque année, tous les jours du mois d’octobre à l’occasion d’Halloween, il postait une vidéo consacrée à un film d’épouvante et retraçait l’histoire du cinéma d’horreur de ses débuts aux œuvres les plus récentes.
Comme moi, c’est aussi un vrai amoureux des films d’épouvante classiques, comme les monstres de la Universal, et des bobines d’horreur des années 80. Et il a une façon d’aborder ces univers qui me parle beaucoup et avec laquelle je me sens très en phase – il suffit de voir sa vidéo sur « comment fêter Halloween » et de la manière dont il parle de l’automne et de ce qu’il y a « dans l’air » à ce moment-là.
Le but initial de La Grande Hanterie était de parler de littérature donc James Rolffe n’est pas entré dans la balance au moment où j’ai lancé le projet. Puis, ça a bifurqué davantage sur le cinéma qui est ma grande passion (dévorante, oserais-je dire…) et si l’idée n’a jamais été de faire « comme lui », je dois reconnaître qu’il n’y a, à ce jour, toujours pas un gus qui propose un équivalant à Cinemassacre en France, en tout cas pas qui en parle avec autant d’aisance.
Quelle a été la réaction de tes proches ?
La Grande Hanterie : Plutôt bonne, je crois qu’ils suivent ça avec autant d’intérêt que faire se peut, bien que je sois conscient de m’adresser à un public restreint – tout le monde n’est pas fan de fantastique et n’a pas forcément les outils pour percevoir toute la richesse et les messages que contiennent en réalité ces récits, ni pourquoi ils sont essentiels. Quant à mes amis techniciens, ils m’apportent souvent leurs conseils et encouragements à chaque vidéo postée, je dirais donc que c’est bon signe. Je ne désespère pas encore de convaincre les plus récalcitrants parmi mes proches.
Quelle sont tes sources d’inspiration ?
La Grande Hanterie : On en revient un peu à ce que je disais sur James Rolffe juste au dessus. En fait, ce qui m’inspire, c’est ce que je lis ou vois et à partir du moment où j’y décèle quelque chose, j’en parle. Ce qui m’inspire, ce sont avant tout des autrices et des auteurs qui arrivent à faire passer des trucs dingues et des messages réels par le biais du fantastique pour en faire autre chose qu’un cheap thriller à deux balles pour faire des entrées.
Pour l’écriture d’article, c’est clairement George « Jay » Grouard qui m’a inspiré l’envie de partager des écrits. J’étais fan de RPG Magazine et du ton échevelé et misanthrope qu’il avait. Il a même publié une de mes lettres à l’époque. Il aimait tout ce que j’aimais et il en parlait bien, avec une authentique passion. Plus personne ne peut faire ça dans la presse aujourd’hui…
Il vient d’écrire un superbe ouvrage chez Third Editions à propos du jeu Kingdom Hearts. Pour la réalisation de vidéos, je ne peux pas prétendre avoir d’inspiration, car je ne suis pas vidéaste, je suis totalement auto-didacte et je pense que ça se voit. Bien sûr, je progresserai mais pour moi, le fond à toujours prévalu sur la forme.
Quelle est ta première expérience de tournage ? Comment cela s’est passé ?
La Grande Hanterie : J’ai tout simplement tourné l’épisode #1 de La Grande Hanterie. Seul, avec une caméra, un trépied et un fond noir. C’était il y a un peu plus d’un an, juste avant les fêtes de Noël. En tant que gros débutant, j’ai mis du temps à faire le montage car je tâtonnais et je demandais tout le temps conseil aux amis qui m’ont formé. C’était important pour moi d’avoir leur aval. En soi, tout s’est super bien passé. Je tournais la nuit dans la crypte, avec très peu de sources de lumière et sans aucune notion de comment on éclaire une vidéo ! Mais ça a donné un ton proche de ce que je voulais, quelque chose de ténébreux, de sous-terrain… Puis, pour l’épisode #2, je me suis en partie éclairé avec un chandelier pour mieux « guider » mes visiteurs. Je crois que je tiens un truc…
Quel a été ton meilleur moment de réalisation ? Le pire ?
La Grande Hanterie : L’épisode #2, consacré à L’Emprise des Ténèbres de Wes Craven, car il y avait tant à dire !
Le pire ? Au stade où j’en suis, je n’ai pas assez de quoi raconter de mauvais souvenirs mais la Chronique Fantastique consacrée à La Prophétie de l’Horloge – en partenariat avec Castelmore – a été une grosse gageure, avec des problèmes techniques à n’en plus finir – éclairage, caméra, batterie et ordi qui plante au montage… au final, bien que je n’ai pas pu rattraper toutes les erreurs, j’aime quand même ce que j’ai fait car peu de gens ont parlé du film sur Youtube, encore moins en bien.
Quelles sont, dans tes vidéos, celles qui te semblent les plus intéressantes, qui te tiennent le plus à cœur, et pourquoi ?
La Grande Hanterie : Encore une fois, l’épisode #2 sur L’Emprise des Ténèbres, car c’est l’analyse la plus complète que j’ai faite et j’adore le cinéma de Craven ! De plus, j’ai eu la chance qu’ALT236 (Adopte un Créatif avec ALT236) – un créateur fabuleux que vous devez absolument découvrir si ce n’est déjà fait – apprécie la vidéo et la partage sur son réseau.
Les épisodes numérotés sont le cœur de la chaîne et je sais que je devrais peut-être un peu réduire les Chroniques Fantastiques pour en faire davantage. C’est à l’étude. Je suis très attaché au premier épisode également, La Maison de la Mort (1932) car c’est un film classique et j’adore cette période du cinéma.
Récemment, j’ai commencé à tenter de nouveaux formats, plus courts en forme de Top 3, comme « 3 références à L’horreur dans Aquaman » que j’ai adoré faire, et « 3 histoires de Fantômes à lire le soir de Noël » qui revient un peu à la littérature qui va être mon cheval de bataille pour l’année 2019 !
Quel(s) conseil(s) donnerais-tu aux jeunes créatifs qui souhaitent partager leurs univers sur la toile ?
La Grande Hanterie : Lancez-vous : prenez un crayon, une caméra, votre téléphone portable… Si je peux le faire, n’importe qui le peut ! Après, le mieux, c’est quand même de pas faire n’importe quoi.
Si tu pouvais adresser un message à toi-même à l’âge de 10ans, lequel serait-ce ?
La Grande Hanterie : « N’aie pas peur ».
Que ferais-tu avec un budget digne d’un blockbuster ?
La Grande Hanterie : Je dois t’avouer que j’ai toujours entretenu le désir secret d’écrire et réaliser une adaptation live des Chevaliers du Zodiaque ! J’en suis absolument fan, j’avais même écrit tout un draft pour une trilogie basée sur l’arc du Sanctuaire, un peu comme Peter Jackson avait abordé Le Seigneur des Anneaux. Certes, on est un peu éloigné de l’univers de La Grande Hanterie mais là, à chaud, je te dirais que je payerais royalement Francis Ford Coppola, Gary Oldman et Robert De Niro et je tourne un Dracula vs Frankenstein épique et gothique à souhait !
Nous faisons appel à ton esprit créatif. A toi de nous proposer quelque chose et de commenter.
La Grande Hanterie : Comme je ne suis pas très bon en impro, je te remets une photo prise par le photographe Thomas Riquet, de Deuskin Photographie, issue d’une séance spéciale Hanterie où j’ai été shooté par ses soins (et son appareil photo aussi…). C’est une crypte, il y a mon fidèle chandelier, j’y suis prêt à raconter un film, un livre… bref, ça résume bien le projet de La Grande Hanterie… et ça fait de la visu pour un copain.
Tu le sais, notre thématique est la Pop Culture. Que signifie pour toi la culture populaire ?
La Grande Hanterie : Je pense qu’aujourd’hui le terme est galvaudé et sert davantage à vendre une idée auprès d’un public ciblé à l’avance. En fait, selon moi, le terme « pop culture » est pris dans le mauvais sens, car toute bonne culture devrait être rendue populaire ou du moins accessible. Encore faut-il que les gens s’intéressent et on ne peut pas faire l’effort pour eux. La pop-culture comme on l’entend, j’en suis bien sûr un grand fan – et je refuse catégoriquement d’appeler ça « culture geek », c’est parfaitement grotesque – sur de nombreux médias mais je crois que j’aime encore plus creuser pour chercher ce qui se cache derrière et peut-être trouver d’autres références que tout le monde n’a pas. Peut-être est-ce un petit plaisir un brin élitiste mais j’assume.
C’est le but de La Grande Hanterie, faire découvrir l’arbre qui se cache derrière la forêt.
Quelles sont tes œuvres de référence dans la Pop Culture ?
Frankenstein, de Mary Shelley ? Bien sûr, ça ne se réduit pas au terme « pop culture » comme on l’entend au sens large, mais c’est le mythe fondateur par excellence, c’est absolument partout. Tu peux même le voir chez Alita : Battle Angel. Le thème est moderne, tragique et d’une violence inouïe. J’adore aussi Shakespeare ; Tim Burton étant parmi mes cinéastes favoris, je te citerai sans vergogne Edward aux Mains d’Argent, Ed Wood et Batman le Defi ; de fait, je suis aussi un énorme fan de Batman…
J’adore les maitres de l’horreur, John Carpenter, Craven, Hopper, Romero, Dante, tous ce qu’on fait ces mecs-là reste imbattable.
En série : Buffy, Twin Peaks, X-Files… La base essentielle, en gros.
En jeux vidéo, même si je n’ai plus beaucoup le temps de jouer, mes licences favorites restent les Final Fantasy, les Silent Hill, Castlevania, Medievil, Legacy of Kain, Resident Evil et pas mal de jeux rétros.
Et en littérature, tous te les citer va me prendre un temps fous, sans compter les bandes-dessinées… Mais mon livre de chevet serait Le Portrait de Dorian Gray ou Le Chien des Baskervilles. Je change souvent d’avis…
Et quelles sont tes attentes ?
La Grande Hanterie : J’ai un dicton qui dit qu’il vaut mieux ne s’attendre à rien, car c’est le meilleur moyen d’être déçu. C’est encore plus vrai pour les films d’épouvante qui sont, en majeure partie, de plus en plus prévisibles.
Cela dit, j’attends avec beaucoup d’impatience le prochain livre de Clive Barker, ainsi que la série sur les Livres de Sang qu’il va en partie chapeauter. Barker toujours, j’ai hâte que ESC Distribution lance sur le marché la version longue inédite de son Cabal.
J’attends aussi pas mal la série Locke and Key chez Netflx, basée sur les excellents comics écrits par Joe Hill ; la série Creepshow et j’attends – en priant tous les fantômes – que Blumhouse lâche plus de détails sur sa version de L’Homme Invisible qu’ils ont annoncé il y a peu.
Sinon en musique, j’attends le nouvel album de Tool mais à ce stade, à force de le guetter, j’ai développé une accoutumance aux anxiolytiques…
Un mot sur ton actualité ? Tes projets en cours ?
La Grande Hanterie : J’ai actuellement deux vidéos au mixage – qui seront probablement sorties quand tu publieras cet entretien : La Chronique Fantastique #12 consacrée à GLASS (M. Night Shyamalan) et la seconde qui est consacrée au Frankenstein de James Whale (1931).
Cela fait un moment que j’en parle aux abonnés de la page Facebook et si les retours sont bons, je compte bien m’attaquer à tous le cycle Frankenstein d’Universal. Et pourquoi pas m’attaquer à d’autres monstres par la suite ?
Et sinon, j’écris en ce moment l’épisode #3 de La Grande Hanterie – un sujet plus léger que le Wes Craven.
Enfin, je vais consacrer une bonne partie de l’année à la chronique Hantez Sans Frapper, un format court dédié à la littérature uniquement, des livres fantastique d’hier et d’aujourd’hui, dont je parlerais au gré de mes lectures. J’avais pondu un modeste épisode #0 sur le Colorado Kid de Stephen King. Un maigre essai que j’espère transformer en mieux. Du neuf très prochainement !
A quel autre créatif souhaiterais-tu voir poser ces questions ?
La Grande Hanterie : En premier lieu, j’ai envie de te citer César Bastos, qui gère le podcast Hommage Collatéral, qui revient sur l’œuvre d’une grande figure de la pop culture, de George Lucas à Joss Whedon, en passant par Alexandre Dumas. Il anime aussi un podcast nostalgique auquel je participe de temps en temps : On N’est Pas Trop Vieux Pour ces Conneries. On y parle toujours d’un sujet spécifique, le plus récent étant la saga Rocky. Ce mec est un vrai petit bijou de passion et de bonne humeur, une petite lumière dans un monde tout pourri et je vous encourage vraiment à vous abonner à ces podcasts et à soutenir !
Aussi, je ne peux que te recommander deux de mes collaborateurs : Daphné Vichot (Daphne-graphics.com) qui a crée le logo de La Grande Hanterie et qui peint de très belles repros personnalisées sur des thèmes pop culture sombre (Dracula, La Famille Addams, Tim Burton, etc), ainsi que Jean-Christophe Guillard qui mixe mes vidéos parce que je suis un branque de ce côté-là et qui a son propre studio de production musicale, Underwave Studios. Si vous avez un projet ou un groupe et que vous voulez vous faire produire, c’est le mec qu’il vous faut.
Et toutes ces petites pages que j’aime beaucoup suivre et qui ont le même amour que moi pour les univers d’épouvante : Youri Gone (Capsul Pop), Marc (L’antre des Films Oubliés), Noémie (De l’Autre Côté de l’Ecran), Florent (Laviqstream, L’Antre des Monstres)…
J’en profite pour dire merci à Dolly Wood de m’avoir citée (Robert Wise et Ken Russel rule) et Sam Cockeye de Vidédrome, mais il me semble qu’elle a déjà été cité mais qu’importe, elle l’est jamais assez.
Et si vous aimez la musique cool et les univers barrés, vous devez écouter Dead Bones Bunny. Voilà.
As-tu beaucoup de retour des personnes qui te suivent ?
La Grande Hanterie : La chaîne est jeune et modeste et n’a pas encore beaucoup d’abonnés ou de vues mais la page Facebook se garnit de nouveaux « petits fantômes » toutes les semaines qui commentent les vidéos, les relais news, etc. J’adore avoir l’occasion d’échanger avec eux ! On est bientôt 1000, j’espère que ça grossira encore !
Tes fans te soufflent des idées parfois ?
La Grande Hanterie : Déjà parler de « fans » ce serait présomptueux… mais on m’en souffle rarement. Je leur demande parfois leur avis et parfois ils répondent. Je ne dis pas non à ce qu’ils fassent leurs propositions sur ce qu’ils voudraient voir sur la chaîne.
Que voudrais-tu dire à tous tes fans et aux prochains ?
La Grande Hanterie : « Bienvenue dans ma demeure. Entrez ici de votre plein gré et laissez-y un peu de la joie que vous y apportez. »
Pour terminer, quelle question aurais-tu souhaité que l’on te pose et qu’aurais-tu répondu ?
La Grande Hanterie :
Q : Quel est ton film d’horreur préféré ?
R : Rock Forever.
Encore une fois merci La Grande Hanterie d’avoir participé à Adopte un Créatif.
La Grande Hanterie : Mais merci à toi de m’avoir donné la parole. Sur ce, je replonge dans ma crypte. Passez me rendre visite. Nous ne mordons pas… ou si peu.
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Propos recueillis par Thomas O. pour Eklecty-City.fr, qui remercie ‘La Grande Hanterie’, de s’être prêté au jeu d’une interview.