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[CRITIQUE] Fast and Furious 9 atteint les limites de la saga

Quand le passé ressurgit... cela ne présage rien de bon...

Justin Lin revient aux commandes du nouvel épisode de la franchise Rapides et Dangereux, Fast and Furious 9. Celui qui a su relancer la saga avec le troisième opus, Tokyo Drift, et plus particulièrement avec Fast & Furious 4, co-signe le scénario avec Daniel Casey. Que vaut la nouvelle aventure de Dominic Toretto ? Réponse ci-dessous.

Après avoir affronté Cipher (Charlize Theron), une cyberterroriste, dans The Fate of The Furious, la famille de Dom est une nouvelle fois menacée. Quand le passé ressurgit… cela ne présage rien de bon. C’est valable pour l’histoire aussi bien que pour le film…

Une histoire de famille

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Dominic (Vin Diesel) et son frère Jakob (John Cena)

Dans Fast and Furious 9 Dom mène une vie tranquille auprès de Letty et de son fils Brian. Un fils issu de sa liaison avec Elena (Elsa Pataky). Une vie paisible qui va être de courte durée puisque Dom va devoir affronter les démons de son passé. Après avoir reçu un message de détresse de Mr Personne (Kurt Russell) l’équipe se mobilise une nouvelle fois.

Dans quel ordre regarder Fast and Furious ?

L’équipe de Toretto se rassemble pour démanteler un complot à échelle mondiale, qui pourrait plonger le monde dans un black-out total. Un complot mené par le tueur le plus implacable qu’ils aient jamais affronté, aussi redoutable avec une arme que derrière un volant : Un homme qui n’est autre que le frère désavoué de Dom, Jakob (John Cena).

Afin de mener à bien leur nouvelle mission, l’équipe sollicite Sean Boswell (Lucas Black), Twinkie (Bow Wow) et Earl (Jason Tobin) de Fast and Furious : Tokyo Drift qui apportent leur aide. Comme nous l’avons vu dans les bandes-annonces Han Lue (Sung Kang) est également de retour. Sans vous divulgâcher l’intrigue de ce neuvième épisode, comme dans tous les films de la franchise, les choses rentrent dans l’ordre à la fin.

Pour tout savoir, je vous invite à lire l’article dédié aux spoilers de Fast and Furious 9.

Toujours dans la surenchère

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Ramsey (Nathalie Emmanuel) et Dominic (Vin Diesel)

Depuis le quatrième épisode, la franchise Rapides et Dangereux, ainsi baptisée par nos amis Québécois, est passée d’une série B à une franchise d’action espionnage les plus rentables de tous les temps. Les films ne cessent de faire monter les enchères et de proposer des scènes d’actions toujours plus spectaculaires.

Fast and Furious : Le classement des films de la saga

Avec le temps, Fast and Fruious est devenue une saga de super-héros déguisée avec des valeurs morales, des responsabilités parentales et des obligations envers les autres. La franchise est également connue pour son sens du mélodrame.

Jusque maintenant, tous ces éléments sont acceptés par les spectateurs, car au bout du compte, ces films sont des films bien faits où personne ne prétend faire autre chose que des films pop-corn. Un choix assumé à chacun des épisodes qui poussent plus loin l’action et l’absurde. Ils jouent franc jeu et sans la moindre ironie.

Redline : Le titre original de Fast and Furious

Toutefois, avec Fast and Furious 9 la saga atteint ici des niveaux risqués. C’est encore plus mélodramatique et on passe un cran au dessus dans la surenchère et l’absurde. Oui, Roman et Tej vont dans l’atmosphère comme on le voit dans les bandes-annonces. Sur le papier, l’histoire est maitrisée, même si l’évolution de certains personnages est discutable. Pourquoi Han est vivant ? Où était Jakob Toretto pendant toutes ces années ? Le film répond à toutes les questions que les fans se posent. L’arrivée de John Cena au casting vient clairement dynamiser le tout.

Pour le meilleur et pour le pire

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Vin Diesel et le réalisateur Justin Lin

Si les éléments de l’histoire sont plus ou moins maitrisés, c’est du côté de la mise en scène et du montage que le bat blesse. Pour ce nouveau film, Justin Lin marvelise définitivement la saga. C’est simple, nous avons l’impression de regarder un film G.I. Joe chapeauté par Marvel Studios. C’est pourquoi le visionnage de F9 est douloureux, si Lin est bien le réalisateur de la saga et qu’il s’est approprié les personnages, sa mise en scène fait peine à voir. Passer après James Wan (Furious 7) et F. Gary Gray (Fast and Furious 8) s’avère être une difficulté de taille pour le réalisateur.

Fast And Furious : L’histoire de la franchise de Dominic Toretto

Pour les besoins de l’histoire, l’équipe se disperse dans le monde entier. Le film nous entraine dans un pays différent toutes les 10 minutes. Le rythme globetrotter imposé par un montage non maitrisé fait que l’intrigue de fin du monde n’est pas plus intéressant que ça à suivre. L’un des éléments maitrisés par le réalisateur sont les flashbacks mettant en scène la jeunesse de Dominic et de Jakob Toretto. Notons également que les personnages féminins ont plus de temps à l’écran. Il était temps.

Quant au plus dommageable, il s’agit bien de cet aspect Marvel évoqué précédemment. Fast and Furious 9 est trop conscient de lui-même. C’est-à-dire que l’on se dirige davantage vers le méta et la notion de super-héros. C’est littéralement exprimé à l’écran et on sent clairement que cela peut être fatal pour la franchise.

Conclusion

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Par sa mise en scène, Justin Lin signe l’un des moins bons films de la franchise. Fast and Furious 9 est sauvé par ses sous intrigues et l’un des éléments qui nous faisait craindre le pire. L’introduction de Jakob Toretto donne une des suites les plus intimistes à ce jour. Malgré tout, il est temps d’accorder aux personnages une conclusion définitive.

Suivez les liens pour la critique de Fast and Furious 8 et la critique de Fast and Furious 10.

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RÉSUMÉ

Toujours plus spectaculaire, Fast and Furious 9 parvient à divertir son spectateur. Toutefois, la direction de Justin Lin, qui est une compilation de mauvais goût, peine à convaincre et les choix méta du réalisateur ne présagent rien de bon pour la suite. Dommage.

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Thomas
Thomas
Rédacteur en chef et chroniqueur anti-protocolaire. Enfant des années 80's / 90’s biberonné à la Pop Culture.

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Toujours plus spectaculaire, Fast and Furious 9 parvient à divertir son spectateur. Toutefois, la direction de Justin Lin, qui est une compilation de mauvais goût, peine à convaincre et les choix méta du réalisateur ne présagent rien de bon pour la suite. Dommage.[CRITIQUE] Fast and Furious 9 atteint les limites de la saga