Bernard Rose, le réalisateur de Candyman, est récemment revenu sur la suite avortée du film original. Une suite qui aurait utilisé l’histoire de Jack L’Éventreur.
Dans quelques mois, la suite spirituelle de Candyman produit par Jordan Peele et réalisé par Nia DaCosta débarquera sur nos écrans. A l’approche de la sortie du film de DaCosta, nous sommes revenus ensemble sur les origines de Daniel Robitaille, mais aussi sur les sources d’inspirations de la trilogie Candyman ainsi que sur les secrets de Candyman.
Pour rappel, le premier film est une libre adaptation de la nouvelle ‘The Forbidden‘ du recueil d’anthologies ‘Books of Blood‘ de Clive Barker. Tout le background du personnage a été créé par Tony Todd (l’apparence, les origines etc.). L’élément qui consiste à l’appeler en disant ‘Candyman’ vient également du film original de Bernard Rose.
Il y a quelques semaines, le réalisateur du film original, Bernard Rose, a livré ce qu’il avait initialement prévu pour la suite du classique de l’horreur. A ce jour, nous ignorons si le quatrième film de la série prendra en compte les évènements de Candyman : Farewell to the Flesh (1995) et de Candyman : Day of the Dead (1999).
Les deux suites à Candyman ont leurs fans, et si Tony Todd est excellent dans le rôle, les films ne rivalisent pas avec le classique de Bernard Rose. Si le second opus n’est pas mauvais, il revisite les origines du Boogeyman et tente de l’humaniser. De fait, le personnage n’est plus aussi impressionnant que dans le film datant de 1992.
Bernard Rose n’a pas participé aux suites de Candyman. Il s’avère qu’il y a une raison très précise, qui se résume à un désaccord avec les dirigeants du studio. En effet, le réalisateur souhaitait un fil qui aurait de Candyman uniquement le titre.
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La suite originale de Candyman n’incluait pas son principal méchant
Alors qu’il n’apprécie pas le film de Bernard Rose, face au succès de Candyman en 1992, le producteur Steve Golin de Propaganda Films a rapidement demandé au réalisateur d’écrire et de réaliser une suite pour l’année suivante.
J’ai passé un accord avec lui pour écrire et réaliser ce film. Ils payaient une bonne somme d’argent, qui compensait largement le paiement différé [du premier film] que je n’avais pas reçu.
Pour cette suite, Rose ne souhaitait pas poursuivre l’histoire du premier film. Le réalisateur s’est plutôt concentré sur Jack l’Éventreur, qu’il imaginait comme un personnage plus âgé, ombrageux et mythique de croque-mitaine. Si l’on met de côté le fait que Jack était une personne réelle, le fait qu’il n’ait jamais été pris lui confère une qualité de croque-mitaine, donc c’est assez logique. L’histoire aurait vu le fantôme de Jack hanter le Londres des 90’s, et aurait suivi une policière britannique enquêtant sur l’affaire
Alors que ce film devait être la suite de Candyman, le personnage ne devait faire aucune apparition, si ce n’est une brève mention via un second rôle. De plus, le film devait être aussi une adaptation d’une autre histoire de Clive Barker, ‘The Midnight Meat Train‘.
Candyman et le mythe du croque-mitaine
Dans une longue interview avec Bloody Disgusting, Bernard Rose décrit l’idée de la suite comme ‘assez radicale‘. Elle ne suivait pas l’histoire du premier film, il s’agissait de poursuivre l’idée du mythe du ‘croque-mitaine’ et de ses origines.
Le réalisateur explique : ‘j’ai commencé à réfléchir : qui était vraiment le premier croque-mitaine ? Par ‘croquemitaine’, j’entends ‘une figure fantomatique qui sortira de l’ombre et qui vous tuera et vous mutilera sans pitié’. Et qui a été le premier dans l’histoire à faire vraiment ce travail ? Et bien sûr, la réponse est Jack l’Éventreur. Et donc, j’ai été très fasciné par cette idée. Je voulais faire quelque chose qui serait en quelque sorte le fantôme de Jack l’Éventreur dans le Londres moderne. L’idée qu’il était cette sorte de figure mythique qui hantait en quelque sorte… l’East End (une aire géographique à Londres). Nous parlons du Londres du début des années 90 qui avait encore ces quartiers vraiment tachés de suie, vraiment délabrés, où les prostituées traînaient au coin des rues. Ce n’est pas différent des années 1880. Il y avait encore ce sentiment presque hogarthien, c’était assez troublant.’
L’histoire de Rose revisitait celle de Jack L’éventreur, mais été aussi une libre adaptation – comme le film original – de la très courte nouvelle, 27 pages, ‘The Midnight Meat Train‘ (Le Train de Viande passe à Minuit), tirée de la série des ‘Livres de Sang’.
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Candyman II : The Midnight Meat Train
Au sujet de l’intrigue, le réalisateur livre plusieurs informations. Tout d’abord le film s’intitulait Candyman II : The Midnight Meat Train dans lequel les meurtres de Jack l’Éventreur se produisaient une nouvelle fois. En réalité cette vague de meurtres cachait quelque chose de plus sordide.
‘En gros, mon histoire intitulée Candyman II : Le train de viande de minuit était que les meurtres de Jack l’Éventreur recommencent à se produire. Et alors que le premier Candyman était une histoire de race, l’idée était de faire du second Candyman une histoire de genre. Il s’agissait de l’idée de ce tueur brutal et sans visage qui n’attaquait que les femmes, d’une manière sexuellement horrible. Et dont l’objectif premier était d’arrêter les ‘putes’ – son point de vue étrange et moralisateur. C’est aussi très pervers, en même temps. Le protagoniste du film était une policière britannique qui commence à enquêter sur les meurtres. Et bien sûr, comme dans toutes les histoires de l’Éventreur, au moment où elle commence à découvrir toutes ces théories, les influences maçonniques au sein des forces de police britanniques se coalisent pour l’arrêter.
Jusqu’à présent, c’est un peu comme toutes les autres histoires de l’Éventreur que vous avez lues, non ? Mais… vous commencez à réaliser qu’elle est de plus en plus isolée de son mari policier, et – tout comme Helen [dans Candyman] – qu’elle est de plus en plus aveuglée par tous les gens autour d’elle. Et plus elle s’approchait du cœur du mystère, plus des couches d’étrangeté flottaient autour d’elle – c’est devenu une procédure bizarre.
En même temps, il y avait cette menace qui se rapprochait de plus en plus. Et tout semblait tourner autour de choses terribles que les gens avaient vues dans les rames de métro. Il y avait un dénouement très, très extrême mais plutôt merveilleux, qui était en quelque sorte basé sur ‘The Midnight Meat Train’. J’ai pris un élément de la nouvelle, qui est un wagon de viande avec tous les morts suspendus aux sangles, saignant sur le sol. C’était la scène la plus importante du film. Dans la nouvelle originale, le train s’arrête dans une gare secrète où un extraterrestre se régale.
Dans mon film, il y avait une gare secrète sous le palais de Buckingham, qui menait à une salle de banquet où certains membres de la famille Saxe-Cobourg festoyaient sur des femmes nues. Des cannibales. Je ne plaisante pas, c’est comme ça que le film s’est terminé ! Avec… Je ne les nommerai même pas, parce qu’ils sont dangereux, ces gens. Vous savez de qui je parle, les Saxe-Cobourg-Gothas. Cherchez sur Google, vous verrez qu’ils sont toujours au pouvoir.
Toutes ces histoires sur l’Éventreur n’étaient que des conneries. Toutes les théories de conspiration, c’était une fantaisie pour cacher le véritable objectif – qui était que les riches, les classes dirigeantes, allaient dîner sur les pauvres. Et qu’ils avaient besoin d’une classe spéciale de personnes appelée ‘Ripper’ pour leur fournir de la viande … pour le festin.
Et le point culminant, le dénouement était qu’elle va droit au but. Et l’une des choses que les maçons faisaient à tous ceux qui savaient quelque chose, c’était de couper la langue à tous ceux qui pouvaient raconter l’histoire. Elle était arrivée là, elle a découvert la vérité, alors ils lui ont coupé la langue.
La fin de l’histoire, c’est qu’elle est devenue l’éventreur. Elle a eu le poste. Elle est devenue la première femme éventreur. L’idée était progressiste – toute l’idée que c’était une guerre des sexes, n’a pris fin que lorsqu’elle en est devenue l’Agent. C’était un peu plus compliqué que ça… c’était un peu abstrait, mais c’était un truc qui vous faisait dresser les cheveux sur la tête.’
Clairement, le pitch de Bernard Rose pourrait donner naissance à un bon film d’horreur. Toutefois, il n’y a aucune référence à Candyman. Alors pourquoi a-t-il une l’idée de cette suite ? Une suite dans laquelle Candyman n’apparaît pas.
Il explique : ‘Il a été mentionné dans l’histoire, parce que j’ai eu Purcell, le professeur [du premier film] qui est apparu comme un personnage. Et il a dit en gros : ‘L’Éventreur est comme un Candyman’. Et voilà. Je l’avais dans le scénario, et j’ai mentionné le mot ‘Candyman’ une fois. ‘C’est un peu comme un Candyman.‘
Quand Bernard Rose a rendu son scénario à Steve Golin, le producteur a refusé de donner le feu vert au réalisateur. La production ne comprenait pas l’absence de Tony Todd dans la suite.
‘Je leur ai donné ce que je pensais être une réponse très logique : ‘Mais il n’est pas mort à la fin de la première ?’ Il est mort, putain. Et personne n’a jamais reconnu cela. Sauf moi, quand j’ai écrit la suite. À ce moment-là, Steve était prêt à me jeter cette putain de table. Pas tout à fait injustifiable, je suppose.‘
Alors que Steve Golin rejette l’idée de Bernard Rose comme une suite, le réalisateur propose d’en faire un film autonome. Le producteur a refusé la proposition. ‘Il ne voulait pas le faire. Il a dit en gros : ‘T’es complètement fou, mec. Tu vas faire un film qui se moque de la Reine. Ils vont te lyncher, putain. Au final, il avait raison(…) je pense que Steve était juste ennuyé. Je pense qu’il était juste très énervé que je préfère faire un film appelé Candyman II, et qu’il n’y a pas de Candyman dedans. Il ne pouvait pas comprendre comment quelqu’un pouvait faire ça. Et je vais être honnête avec vous, je ne ferais probablement pas ça aujourd’hui. (Rires).‘
La suite, vous la connaissez, Bill Condon a été chargé de la direction de Candyman : Farewell to the Flesh. Au sujet de ce second opus, Bernard Rose confie : ‘Bill a fait un très bon travail, dans les limites du cahier des charges. Je pense que la seule chose qui reste de ce que j’ai écrit est le fait que Purcell revienne dans la deuxième partie. C’est tout. Rien d’autre.‘
Plusieurs idées de suites pour Candyman
Un prequel
Selon Virginia Madsen, Bernard Rose voulait – à un moment donné – que Candyman 2 soit un prequel montrant les ‘sosies’ de Candyman et d’Helen tomber amoureux, mais l’idée a été rejetée parce que le studio s’inquiétait de la façon dont une véritable romance interraciale serait reçue. Selon Tony Todd, la suite devait se dérouler en Nouvelle-Angleterre, dans un collège pour filles, et se concentrer sur un professeur qui est un descendant de Candyman et qui n’a pourtant aucune idée de qui il est. Tony Todd décrit le personnage comme ‘l’image initiale de Candyman dans le blizzard’.
Un crossover
Le film de crossover Freddy vs Jason (2003) a également inspiré Miramax à vouloir créer un crossover Candyman vs Hellraiser, mais Clive Barker, le créateur des deux franchises, s’y est opposé. Un crossover avec la série de films Leprechaun a également été envisagé, mais Tony Todd a immédiatement refusé de participer à un tel projet, disant qu’il avait trop de respect pour son personnage pour le voir utilisé à cette fin.
Une suite directe
Finalement, quelques années plus tard, Bernard Rose a eu l’idée de faire une suite directe.
‘Cela aurait dû être une vraie suite, et Virginia [Helen] aurait dû revenir en tant que fantôme. La fiancée de Candyman. Je sais pas pourquoi personne ne veut jamais la ramener. Le but [du film original] n’était pas de faire de Virginia la final girl, mais de faire d’elle un monstre. C’était aussi le but de la suite [Candyman II : The Midnight Meat Train] – faire de la protagoniste le monstre de la fin. Parce que je voulais avoir une femme croque-mitaine. Et je l’ai en quelque sorte atteint avec la fin de Candyman. Mais le point fondamental de la suite était de faire une femme croque-mitaine. Donc si une suite avait été faite à ce moment-là, elle aurait dû avoir Virginia, et Tony aurait pu revenir aussi. Une combinaison avec ces deux-là aurait fonctionné. Mais ça aurait pu être un peu campagnard, parce que… Est-ce qu’ils ont une romance ? Des fantômes qui ont des relations amoureuses. On dirait tout à coup un film de Tim Burton, n’est-ce pas ?‘
Bernard Rose parlait de cette suite régulièrement avec Tony Todd et Clive Barker. Toutefois le réalisateur se heurtait fréquemment aux détenteurs de droits.
‘C’était comme si… j’ai toujours eu l’impression qu’ils me l’avaient enlevé en 1992. Personne ne s’est jamais soucié de ce que je pensais de tout ça depuis.’
Enfin, le réalisateur et Clive Barker se sont approchés de la MGM, l’actuel détenteur des droits de la franchise : ‘c’était … avant que Get Out ne sorte. Et ils nous ont dit : ‘Oh, non. Nous développons cela avec Jordan Peele. Bien que je ne savais pas qui était Jordan à ce moment-là, parce que je n’avais pas vu Get Out…‘
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Lorsque nos confrères questionnent le réalisateur sur le prochain film, décrit comme une suite spirituelle par Jordan Peele, il déclare que ‘cela m’a semblé être une très, très bonne idée. Et quand j’ai entendu que la base de l’idée était de prendre l’histoire du bébé [Anthony, du premier film] – c’est une bonne idée. Et j’ai été particulièrement heureux de voir Vanessa Williams [dans la bande-annonce], qui n’a pas pris une ride ! Je pense donc que c’est une très bonne perspective. Et c’est vraiment bien, d’une certaine manière. Le film original était beaucoup plus controversé en termes de politique raciale quand il est sorti. Il y avait beaucoup de gens qui étaient tout à fait contre le film, disant qu’il faisait la promotion du vieux trope de ‘l’homme noir et la blonde’. Je suis sûr que les gens qui ont dit cela ne l’avaient pas vu, parce qu’il a été lynché pour cela au départ. C’est le mal qui doit être réparé. J’ai toujours pensé que les gens qui pensaient cela n’avaient pas vu le film. Mais d’un autre côté, ce n’est pas mon point de vue. Et si les gens avaient cette perspective, et que cela les dérange, alors c’est peut-être quelque chose que je ne pouvais pas voir à l’époque. Maintenant que Jordan l’a refait avec Nia DaCosta, je pense que cela élimine ce problème d’une manière étrange. Ou cela change le récit de ce que c’était. Donc, aborder l’histoire d’un point de vue différent, du point de vue d’Anne-Marie et de son enfant, je pense que c’est une idée vraiment cool. Je n’ai pas lu le scénario, donc je ne peux pas vous dire comment il se déroule. Mais j’en sais beaucoup sur le sujet. J’aime beaucoup le fait que le nouveau Candyman parle d’embourgeoisement, parce que c’est le fléau du monde moderne.
Je pense que c’est une bien meilleure idée que les suites précédentes. Et c’est très certainement une suite. C’est une suite directe. Je suis très pro [du nouveau film]. Je pense que la prise de vue est intelligente. Je pense que Nia va faire quelque chose de vraiment différent et intéressant avec ce film. Et je suis vraiment contente qu’il y ait une perspective féminine là-dedans aussi. C’est aussi l’une des choses que j’ai essayé de faire [avec le film original]. L’original est très féminin. Tony a joué dans le film pendant cinq minutes, et le reste du temps, c’est Virginia.‘
Au sujet d’un possible retour de Virginia Madsen, dont le personnage d’Helen Lyle sera joué par une autre actrice, il confie : ‘Je n’ai pas parlé à Virginia, mais il est possible qu’elle ait refusé. Néanmoins, il est possible que nous puissions encore voir la Fiancée de Candyman.‘
Candyman : Une série d’anthologies
Concernant la suite qu’il avait en tête au départ, Rose explique qu’il souhaitait faire de la franchise Candyman une série d’anthologies basée sur les nouvelles de Clive Barker :
‘C’était mon idée ! Je voulais élargir l’idée de ce qui pourrait être considéré comme une suite. Voici le problème avec les suites : une fois que vous savez qui est le putain de croque-mitaine, il arrive et commence à tuer plus de gens, ou commence à raconter des blagues. Parce que c’est ce qui est arrivé à Freddy. Et c’est tout. Il n’y a pas d’autre solution. C’est comme ça que ça se passe (…) Ça n’est plus du tout efficace. Un film d’horreur doit fonctionner sur la peur. Et la peur doit porter sur la peur de quelque chose de réel. Et pour moi, ce qui était réel dans le cœur de Candyman, c’était quelque chose qui était, certainement au début des années 90, une peur, l’idée que les villes avaient des endroits où vous ne pouviez tout simplement pas aller. Parce qu’ils étaient ‘trop dangereux’ et qu’il y avait quelque chose de presque surnaturellement dangereux et effrayant [à leur sujet]. Et cette idée était fondamentalement raciste. C’était au cœur de Candyman. Et je pense que cela a touché un point sensible. Je pense que c’était vrai. Et je voulais faire la même chose avec la suite. Je voulais fondamentalement faire la peur de la ville d’une femme, qui est différente de celle d’un homme. Je ne voulais pas le faire dans le style de Dario Argento, ‘Comme c’est mignon, voilà une fille en bikini qui fait face à un couteau’ [en quelque sorte], mais la vraie terreur du fait qu’il y a cette sorte de guerre des sexes dans le monde. (…) Je pense que si j’avais fait une trilogie, ça aurait été génial. Je pense qu’il y a deux films vraiment solides. L’un aurait pu être le film bizarre et digressif sur Jack l’Éventreur, et l’autre aurait pu être La Fiancée de Candyman. Mais… il y a une autre partie de moi qui est heureuse de n’en avoir fait aucun. Je veux dire, si tu me demandais d’échanger ça contre ‘Immortal Beloved’, je dirais ‘NON’.‘
Lorsque Bernard Rose est interrogé sur l’idée de sortir le scénario original de Candiman 2, le réalisateur déclare qu’il n’a plus de copie du scénario et qu’il est possible qu’il n’existe plus.
Quelqu’un a probablement une copie quelque part. Ces choses ont toujours été photocopiées.
D’Immortal Beloved à Midnight Meat Train
Après le succès de Candyman, et suite au refus de la production de porter à l’écran sa suite ‘Midnight Meat Train’, Bernard Rose enchaine en 1994 avec le biopic sur Ludwig van Beethoven. Intitulé Ludwig van B. (Immortal Beloved en VO) le film met en scène Gary Oldman dans la peau du célèbre compositeur et pianiste Allemand.
Candyman : Que raconte le reboot de Nia DaCosta ?
Quant à la courte nouvelle de Clive Barker, ‘The Midnight Meat Train‘ sera adaptée à l’écran en 2008 par le réalisateur, producteur et scénarise japonais Ryuhei Kitamura. Le film qui met en scène Bradley Cooper, Brooke Shields et Vinnie Jones est une libre adaptation de la nouvelle de l’auteur et ne s’inspire pas du scénario original de Candyman II : The Midnight Meat Train.
Réalisé par Nia DaCosta, Candyman est basé sur l’œuvre de Clive Barker et est écrit par Jordan Peele et Win Rosenfeld. Le casting se compose de Yahya Abdul-Mateen II – le nouveau visage de Candyman – Teyonah Paris, Tony Todd – le Candyman des films originaux – Colman Domingo, Nathan Stewart-Jarrett, Rebecca Spence, Aaron Crippen, Brian King (II) et Ashland Thomas. Candyman est prévu pour le 20 septembre 2020 dans les salles.