Nous avons retrouvé l’incroyable voix derrière la VF de Vulcan Raven dans Metal Gear Solid, Pierre Maubouché. Si la VF de MGS fait débat, pour les fans de la première heure qui ont joué à MGS dès sa sortie sur Playstation, la version localisée de Metal Gear Solid est tout simplement culte. Nous connaissons tous les répliques qui sont dignes des VF des actionners bourrins des années 80/90.
‘Raven : – Toi aussi tu vis en Alaska. Tu connais les Olympiades esquimau-indiennes ?
Snake : – J’en ai entendu parler. Tu dois être très fort dans la discipline, ‘Mangeur de Muktuk’.
Raven : – Oui c’est vrai. Mais il y a une autre catégorie dans laquelle j’excelle… ‘Le tirage d’oreille esquimau’. Les deux adversaires se tirent mutuellement l’oreille par grand froid. C’est un test d’endurance aussi bien spirituel que physique.
Snake : – Tu veux qu’on se tire l’oreille… ?
Raven : – Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse ! Réjouis-toi, Snake ! Glorieuse sera notre bataille !‘
Nous, on adore !
Derrière la voix de Vulcan Raven c’est le talentueux Pierre Maubouché. Pierre ce n’est pas que MGS. Son parcours est incroyable. Avant d’être comédien voix off, Pierre a été animateur radio ou encore concepteur-rédacteur en agence de pub (Publicis etc.). Depuis, il a travaillé sur énormément de projets français et anglais, notamment pour les marques Versace, Coca Cola ou encore Dolce & Gabbana Light Blue. Récemment, nous l’entendons régulièrement dans les publicités Indeed. Eh oui, derrière les publicités Indeed, c’est la voix de Vulcan Raven. Rencontre !
Bonjour Pierre, tout d’abord merci à toi de nous avoir accordé cet entretien. Pour nos lecteurs qui connaissent ta voix, mais qui ignorent ton activité peux-tu te présenter :
Pierre : Bonjour Thomas, c’est avec plaisir, merci de m’avoir invité ! Je m’appelle Pierre Maubouché, j’ai 56 ans, et je suis comédien voix off professionnel – c’est à dire que je gagne ma vie avec mon métier – depuis 25 ans. Je prête ma voix à des personnages de jeux vidéo – comme Raven dans MGS, par exemple – mais aussi pour des spots TV, des films institutionnels, des dessins animés, des chaînes TV pour leur habillage antenne, des films, bref partout où une voix est demandée.
Tu n’as pas toujours été comédien de doublage. Tu as débuté comme animateur radio. Parle-nous de cette époque :
Pierre : Alors, précision sur le glossaire voix off : en fait, même si les comédien·ne·s de doublage – qui reversionnent des films en français – sont plus médiatisé·e·s que tout autre activité de voix off – probablement l’effet ‘poussière d’étoile’ – ce n’est économiquement qu’une toute petite sous-division du secteur de la voix off. Le terme générique est comédien·ne voix off.
Comédien de doublage, c’est une discipline très spécifique, très difficile, très exigeante, qui demande au comédien de prêter sa voix à un personnage, avec des intentions, projections etc. naturelles, tout en suivant les mouvements de lèvre d’un acteur s’exprimant dans une langue étrangère, ce qui est une prouesse technique. Tous les comédien·ne·s voix off ne sont pas des comédien·ne·s de doublage, et certains comédiens de doublage ne sont pas capables de faire du long form genre e-learning, ou de la pub qui répond à des codes complètement différents, par exemple. Voilà voilà !
Donc, pour répondre à ta question, j’ai effectivement commencé au micro en tant qu’animateur radio, au début des années 80, quand elles étaient encore pirates, libres, et assez enfumées ! À l’époque, pour le gamin que j’étais, tu peux imager le buzz que ça pouvait être !
Ensuite, concepteur-rédacteur en agence de pub (Publicis, Lintas, Ted Bates…) rien que ça. Sur quel(s) projet(s) as-tu travaillé ?
Pierre : J’ai eu la chance qu’un directeur de création nommé Claude Courvalet, un homme formidable qui, de mon mentor, est ensuite devenu un ami très proche, m’ait pris sous son aile après avoir regardé mon book, collection de fausses pubs que tout nouveau créatif fait pour montrer ses idées.
J’ai eu également à l’époque la chance de travailler très tôt sur de grands budgets, tels que Alpha Roméo, Pentel, Carte Aurore, Lafuma, Mercedes, Orangina, Raider…
D’ailleurs, je tiens à le préciser, tu as obtenu le Grand Prix de l’Affichage 1986 pour une affiche Raider.
Pierre : Effectivement, c’était seulement quelques mois après avoir été pris comme stagiaire chez Ted Bates, ma première agence. Tu peux imaginer que je n’étais pas peu fier, ma mère aussi d’ailleurs : elle ne comprenait pas trop ce que je faisais – créatif ? Et un vrai métier, ça ne n’intéresse pas ? – jusqu’à ce qu’elle voit l’affiche mobile, la première de l’histoire – en tout cas en France – placardée partout dans Paris !
Pourquoi c’est devenu Twix ? (Rires)
Pierre : Question de stratégie globale, comme souvent ; je n’y suis pour rien, je te promets !
Et comédien voix off. Comment es-tu arrivé à donner ta voix pour des personnages, des pubs et des habillages antennes ?
Pierre : J’avais une familiarité avec le métier et les studios d’enregistrement, ayant d’abord été animateur radio, puis concepteur-rédacteur, c’est traditionnellement le rédac qui caste et dirige les comédien·ne·s voix off pour les spots TV ou radio qu’il a écrits.
Après avoir déménagé à Londres en 94, alors que j’installais des étagères dans mon appart, j’ai entendu à la radio un spot dans lequel deux comédiens anglais imitaient – mal – l’accent français.
J’ai eu un moment Eureka avec l’ampoule au dessus de la tête et tout le toutim, j’ai contacté un studio d’enregistrement, enregistré une démo, et comme on dit en anglais, ‘the rest is history’ !
Tu as prêté ta voix à un nombre considérable de films publicitaires. Nous pouvons citer : Renault, Apple, Asics, Kikkoman, Dolce & Gabbana, Indeed, Grant’s, Levi’s, Axe, Le Rustique, Marshall, Nike, Amnesty International, Stella Artois, Dell, McDonalds, Huawei, X Box, Kelloggs, Photobox, Decathlon, La Croix Rouge, Sony, Versace, Coca Cola, HP, Canon, Heineken, General Electrics, Honda, Suzuki, Nikon, Callaway Golf, McCullogh, Polaroid, etc… C’est impressionnant.
Pierre : La liste est bien plus longue que ça, mais bon, je fais ça depuis 25 ans ! Je suis en ce moment la voix des spots TV pour le site de recherche d’emploi Indeed, une lecture très humaine, chaleureuse, positive, c’était un réel plaisir à enregistrer ; voici le dernier en date :
J’ai aussi eu la chance d’avoir été casté en 2008 par Mario Testino pour être la voix de la campagne Dolce & Gabbana Light Blue, une vraie saga qui continue aujourd’hui. J’ai travaillé avec lui dans un studio londonien pour trouver la voix qui exprimait l’essence de ce magnifique parfum, une séance dont je me souviens encore.
Comme je ne dis que le nom du produit, il n’y a pas eu à localiser – c’est à dire à réenregistrer dans les langues de chaque pays où le spot est diffusé – et les spots sont diffusés dans le monde entier – c’est la campagne internationale la plus longue qui ait jamais existé. 11 ans pour l’instant ! Nous en sommes au cinquième ou sixième spot, et voici le tout premier, le spot qui a lancé cette saga publicitaire hors du commun :
Un autre souvenir, le premier spot TV de la saga Axe et ses spots sexy, que j’ai enregistré en 1997 pour l’agence BBH. Ce spot était devenu culte, pour des raisons assez évidentes (rires) :
Je pourrais continuer longtemps comme ça, mais je ne veux pas faire mourir les lecteurs d’ennui, les souvenirs c’est souvent plus excitant pour ceux qui les ont vécu que pour ceux à qui on les raconte !
Tu as notamment fait les habillages antennes de Discovery, ESPN, MTV, Bloomberg, CNN, G Star, National Geographic et Cartoon Network. Tu es partout ! (rires)
Pierre : Partout, heureusement non, on se lasserait vite de moi ! J’ai été la voix antenne de ESPN (chaîne de sport) pendant 12 ans, toute son existence en France : j’ai annoncé le lancement de la chaîne et, malheureusement, sa fermeture. J’ai aussi été la voix antenne de Discovery, et ai fait de nombreuses promos pour les autres chaînes que tu mentionnes, et quelques autres. C’est un travail très varié, et très intéressant.
Tu as donc aussi fait l’habillage antenne de Discovery Channel. Plusieurs passages sont à mourir de rire. Es-tu l’auteur des textes ? Et est-ce une volonté de la chaine d’avoir un ton léger et humoristique ?
Pierre : Effectivement, j’écrivais les liens – les scripts des petits films de 15 ou 30s qui annoncent le prochain programme etc. – et faisais les voix. Il n’y avait jamais eu de voix antenne sur Discovery auparavant et on a travaillé avec mon producteur – salut Erwann ! – pour lui donner un ton léger, impertinent parfois, qui ne se prenait pas au sérieux. Le ton est parfois dicté par la chaîne, et parfois le résultat d’une collaboration, comme c’était le cas pour Discovery. Je me suis énormément amusé !
One of my favourite #voiceover gigs: #DiscoveryChannel continuity voice pic.twitter.com/mEOPeIGmVF
— Pierre Maubouché (@thefrenchvoice) February 21, 2019
Ce qui est dingue, c’est que j’entends ta voix régulièrement et je n’ai jamais fait le rapprochement avec Vulcan Raven de Metal Gear Solid. (Rires)
Pierre : Nous sommes un peu comme des musiciens dans un orchestre : nous travaillons en harmonie avec les différents éléments – directions, images, bande son, autres voix quand il y en a… – On travaille notre voix en fonction de ce qui est demandé, et on ne fait donc jamais la même voix pour deux clients différents. On adapte le ton, le rythme, la prosodie, la projection etc. aux directions, en échangeant évidemment avec le/la direct·eur·rice artistique, le/la concept·eur·rice-rédact·eur·rice, bref la personne qui produit la séance.
Cela dit, je ne crois pas au mythe de ‘la voix caméléon’. On est généralement choisi pour notre spécificité, notre voix, et les directeurs de casting se foutent comme de leurs premières chaussettes, pour reprendre l’exemple que je donne dans un de mes articles ‘le poids démos’ qu’une comédienne voix off fasse aussi très bien une arrière grand-mère édentée, une ado prépubère surexcitée et le bruit du TGV en rase campagne bretonne un dimanche pluvieux de novembre, quand ils cherchent, par exemple, une voix d’une mère de famille posée de 35 ans… En 25 ans de métier, je peux probablement compter sur les doigts d’une main les vrais caméléons dont c’est la spécialisation, qui peuvent tout faire, d’Homer Simpson à un trailer à la Hollywood – et je ne suis certainement pas l’un d’entre eux !
Parlons de Metal Gear Solid. MGS est l’unique jeu de la franchise à être localisé pour son doublage. Comment as-tu atterri sur le projet ?
Pierre : Comme pour tous les projets, il y a eu un casting, et j’ai été choisi pour faire la voix de Raven. C’est aussi simple que ça !
On sait qu’Emmanuel Bonami a eu des directives pour donner une voix à la Rambo pour Solid Snake. As-tu eu des directives similaires pour Raven ? Comment as-tu préparé ton personnage ?
Pierre : Comme toujours : on nous donne un brief, le profil et les motivations du personnage, on nous montre à quoi il ressemble physiquement, on échange avec le directeur artistique, on essaye différentes approches, une est choisie, et en voiture Simone !
Quelle est ta réplique préférée ?
Pierre : On a enregistré MGS en 1999… Ça fait trop longtemps pour que je me souvienne des répliques !
As-tu une anecdote à nous raconter ?
Pierre : Même réponse, désolé !
Gardes-tu un bon souvenir des séances d’enregistrement à Abbey Road ?
Pierre : Ça, je m’en souviens, c’est un studio mythique ! J’habitais non loin du studio, passais devant en moto tous les jours, et y enregistrer, c’était dans ma ‘bucket list’, ma liste des choses à faire avant de mourir… J’y ai travaillé quelques fois depuis, c’est un studio phénoménal !
As-tu gardé contact avec Emmanuel Bonami (Solid Snake) et Stéphane Cornicard (Liquid Snake) ?
Pierre : Oui, on reste en contact, même si 20 ans plus tard, nos vies ont quelque peu changé !
D’ailleurs, nous avons proposé l’année dernière à Emmanuel de doubler une dernière fois Snake dans le dernier opus de la franchise. Qu’en as-tu pensé ?
Pierre : Ce que je trouve vraiment bien, c’est que Manu a fait évoluer le personnage. Il n’a pas fait une copie carbone de qui était Snake dans MGS1, c’est une excellente approche.
Si l’occasion se présentait, aimerais-tu retrouver le personnage de Vulcan Raven ?
Pierre : Bien entendu ! On commence quand ?
Jordan Vogt-Roberts (Kong : Skull Island) prépare l’adaptation au cinéma de Metal Gear Solid. Si Vulcan Raven est dans le film, on espère que les personnes en charge de la VF penseront à toi (Ndlr : et le reste du cast VF).
Pierre : Moi aussi, glisse-leur un mot pour moi !
Es-tu toujours surpris que l’on te parle – plus de 20 ans après – toujours de Metal Gear Solid ?
Pierre : Non – c’est un jeu mythique !
Tu as notamment travaillé sur de nombreux films dont Da Vinci Code, Kingdom of Heaven, Casino Royale, Master and Commander, Hotel Rwanda, Hannibal Rising, Troy, Munich, Les Fils de l’Homme… Dis–nous en plus :
Pierre : Sur ces films, j’ai fait de l’ADR, c’est à dire de la re-création de dialogues de scènes. Mais j’ai aussi une particularité : je peux hurler comme un bourrin à un niveau impossible sans m’abimer la voix. Je suis donc booké pour refaire des personnages qui meurent dans des circonstances atroces, quand, pour x raisons, il faut réenregistrer l’acteur qui a joué la scène.
Le mec qui meurt brûlé vif dans Kingdom of Heaven ? C’est bibi. Le mec qui tombe de la nacelle d’un mât dans Master and Commander : encore bibi. La moitié des personnages qui meurent dans Troy ? Toujours bibi. Bon là j’exagère, mais pas tant que ça ! C’est un don qui m’est également très utile pour certains jeux !
De plus, tu es parfaitement bilingue. Aujourd’hui, travailles-tu principalement en français ou en anglais ?
Pierre : Surtout en français, mais parfois en anglais avec accent français, de européen – c’est à dire sans qu’on décèle un accent spécifique, comme dans le spot Dolce & Gabbana – à très prononcé, façon parodie d’accent français, dans ce genre :
Parmi toute ta voxographie, quel(s) personnage(s) as-tu le plus apprécié jouer ?
Pierre : Foie gras ou caviar ? Poulet rôti ou côte de bœuf ? Cahors ou Minvervois ? Springbank ou Oban (je suis un fan du pure malt) ? J’ai eu la chance de me voir proposer des boulots exceptionnels et je trouve impossible de choisir, parmi tout ce que j’ai pu faire ! Cela dit, Raven restera un de mes personnages préférés : c’est un bourrin c’est sûr, mais avec un supplément d’âme.
J’imagine que c’est un avantage d’avoir son propre studio d’enregistrement et de post-production ?
Pierre : C’est sûr. Je travaille la plupart du temps depuis mon studio, qui est conforme aux normes broadcast, en liaison en temps réel avec le studio dans lequel se trouvent les créatifs ou les clients : ils peuvent me diriger comme si j’étais dans la cabine speak du studio où ils se trouvent. Aujourd’hui, la technologie est telle que la distance n’est plus un problème, je travaille de cette façon avec des clients du monde entier sans souci. Évidemment, je me rends également en studio parfois, ça fait partie du jeu !
Quel(s) conseil(s) donnerais-tu à ceux qui souhaiteraient devenir comédien voix off ?
Pierre : Lire mon blog voix off ! Et aussi de boire jusqu’à la lie les paroles d’Auguste Rodin dans son Testament aux Artistes, un texte magistral, essentiel, que tout·e artiste, quelle que soit sa discipline, devrait lire souvent. C’est un texte que j’ai eu l’immense joie d’interpréter, et qu’il est possible d’écouter et de lire ici.
Du coup, quelle est pour toi la voix culte du doublage Français ?
Pierre : Oh la la ! Il n’y en a pas qu’une, et j’aurais peur de froisser mes collègues si j’en omettais dans ma liste !
Que peux-tu nous dire sur tes prochains projets et ceux en cours ?
Pierre : Généralement, on ne sait pas à l’avance ce qu’on va faire. Notre agent, ou un client nous contacte, nous parle d’un projet, nous booke, on fait le job et au suivant.
Bien sûr, il y a de temps en temps des projets au long cours qui se mettent en place, mais ce que je peux dire là-dessus ? Rien ! Sérieusement, nous sommes tenus au secret par des contrats très stricts, désolé !
Un doublage de jeu-vidéo de prévu ?
Pierre : Réponse précédente (Rires)
D’ailleurs, quelles sont tes œuvres de référence dans la Pop Culture ?
Pierre : Je vais élargir aux trucs que j’aime OK ? Alors, dans aucun ordre particulier, le jazz sous presque toutes ses formes, le rock’n’roll le vrai le pur le tatoué, les tatouages – justement j’y suis accro… – Van Gogh, Hokusai, Matisse, Picasso, l’art africain, le graphic design américain des 40’s aux 70’s, l’architecture contemporaine, la menuiserie, la moto, Akira Kurosawa, Sergio Leone, les westerns spaghetti à la sauce Bud Spencer et Terrence Hill, les westerns épiques genre La Conquête de l’Ouest, Les Enfants du Paradis, les Ailes du Désir, Fargo et quasiment tout des Cohen Brothers, Fargo aussi mais la série sur Neflix, et en parlant des séries Netflix : Casa de Papel, El Mecanismo, The Bridge – la version suedo-danoise et, une fois n’est pas coutume, sa remarquable adaptation américaine – Ozark, j’oublie certainement un nombre incalculable de trucs que j’adore, c’est l’âge…
Quand est-ce que tu m’invites dans ton studio pour une partie de baby-foot ? (Rires)
Pierre : Quand tu veux, t’amènes la bière ?
Qu’est ce que je peux te souhaiter pour la suite ?
Pierre : Santé, prospérité, choucroute – je te souhaite la même chose !
Pour terminer, quelle question aurais-tu souhaité que l’on te pose et qu’aurais-tu répondu ?
Pierre :
Q : Alors, tu le veux, ce million de dollars ?
R : Bon, si tu insistes…
Nous sommes arrivés à la fin, encore merci Pierre de t’être prêté au jeu d’une interview, à bientôt.
Pierre : Merci de m’avoir invité, le canapé était confortable, la bière était fraîche, ça m’a fait plaisir de passer un bon moment en ta compagnie à Eklecty-City ! J’espère que les lecteurs auront eu autant de plaisir à lire cette interview que j’en ai pris à la donner. À bientôt !
Propos recueillis par Thomas O. pour Eklecty-City.fr, qui remercie Pierre Maubouché pour s’être prêté au jeu de cette interview.