Passer après T1 et T2 n’était pas une mince affaire. Sans James Cameron ni Linda Hamilton et Edward Furlong, mais avec le retour d’Arnold Schwarzenegger, Terminator 3 : Le Soulèvement Des Machines inaugurait le pire. Ce qui en réalité était le début de la fin pour la licence. Mais revenons tout de même en long et en large sur le film.
Une suite pas si mauvaise
Sous la houlette de Jonathan Mostow cette fois-ci, le troisième opus vieillit plutôt bien. Il le doit en partie aux derniers épisodes mis à part Salvation en étant gentil, Terminator Genysis a bien sali la licence, Terminator Dark Fate va probablement réussir l’exploit de faire pire que son aîné suite à la bande-annonce désastreuse.
L’histoire est un copié-collé du 2, sauf qu’ici c’est une femme en Terminator incarnée par la belle plastique de Kristanna Loken, Arnold rempile une deuxième fois dans le rôle du Terminator protecteur, en se démarquant du T-800 de T2. Moins attachant et humanisé, plus froid et mécanique.
Nick Stahl remplace Edward Furlong dans le rôle de John Connor; abonné aux productions indépendantes, et remarqué dans le très bon Bully, il semble perdu dans cette production de plus de 200 millions de dollars – le film le plus cher de l’histoire du cinéma à l’époque en 2003 – , tout comme Claire Danes.
Une fin couillue
Jonathan Mostow et son équipe technique avec le retour de Stan Winston n’ont pas su reproduire l’action, la photographie, la musique et les effets spéciaux marquants de T2, cela n’enlève rien au mérite de son réalisateur qui a su délivrer de très bonnes séquences dont une géniale avec le camion-grue en plein Los Angeles dévastant tout sur son passage.
L’humour hélas est omniprésent et fait tâche, rendant le film presque parodique. Mais, il y a un mais. Et si il y a bien une hypothèse valable, c’est par rapport aux dernières minutes du film. Si T3 verse souvent dans l’auto-dérision, c’est pour se préparer au pire, pour désamorcer un fait tragique d’une ampleur qui sera sans précédent.
Et c’est bien le cas. Le jugement dernier a juste été retardé mais il aura bien lieu. C’est même l’un des meilleurs moments du film, la musique de Marco Beltrami délivre une très belle mélodie dès lors que John parle en voix-off annonçant la guerre contre les machines. Le plan final du Terminator dans l’eau est parfait, le générique de fin qui suit avec le thème musical aussi. Pour un blockbuster, c’est presque inédit.
Conclusion
T3 est une copie tout à fait satisfaisante par rapport à ses prédécesseurs, alternant le chaud et le froid. Il y a beaucoup de choses qui ne fonctionnent pas, le film est un remake déguisé de T2, ne prenant presque aucun risque sauf et bien évidemment cette fin qui arrive de nulle part. Le désastre viendra quelques années après.
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Ceux qui sont passés derrière sont tellement désastreux qu’on en finirait presque, oui, par se dire que T3 n’était pas si mauvais. Mais faudrait pas sauter le « presque » quand même.
Tout ce que le film avait de vaguement intéressant à proposer était plagié sur les deux précédents. Pour tout le reste, on était dans la parodie.
T2 avait lui-même en grande partie plagié T1: Un Terminator est envoyé dans le temps afin de faire disparaitre John Connor dans le futur. Les scènes d’action de T2 sont quasiment toutes les mêmes que celles de T1 avec des effets spéciaux en plus (T2 compte 2 courses poursuites en camion avec destruction du camion poursuivant a chaque fois (contre une course poursuite de ce type dans T1). Il y a un combat dans un bar dans T1 et un autre dans T2. Le T-800 combat une unité de police toute entière aussi bien dans T1 que dans T2. Le T-800 est brièvement « assommé » après être brièvement passe dans une vitrine dans T1 comme dans T2. T1 et T2 se terminent tous les deux dans une usine. Les seules scènes d’action de T2 vraiment nouvelles par rapport a T1 sont celles de l’hôpital psychiatrique.). En ce qui concerne les personnages, la personnalité PTSD de Sarah dans T2 ressemble a celle de Kyle dans T1. De même, John dans T2 est la cible d’un Terminator comme l’était Sarah dans T1. Après, il y a bien sur des différences entre T1 et T2: L’un des thèmes de T2 est celui de la machine qui s’humanise, thème qu’on ne retrouve pas dans T1. Les effets spéciaux de T2 étaient hors-norme pour l’époque. De plus, on en apprend un peu plus sur John dans T2. Pour autant, j’ai trouvé qu’il n’y avait pas assez de différences entre T1 et T2 et cela m’a déçu!
En ce qui concerne T3, il apportait plus de nouveautés que ne le dit cet article: On en apprend un peu plus sur la vie de John Connor. Un nouveau personnage est introduit dans T3: Kate Brewster (elle sera reprise dans T4). On découvre comment se déroule le jugement dernier et la responsabilité des militaires dans ce phénomène. Un nouveau type de Terminator est introduit: le T-X, dont l’endosquelette (créé par Stan Winston) est plus sophistiqué que celui du T-800 (finis les pistons, enfin). De plus le T-X possède des armes embarquées et peut pirater des systèmes informatiques et des machines. Il est également plus fort et plus résistant que le T-800. Il est de plus commande par un microprocesseur et mu par un réacteur plasma alors qu’on ne savait pas quelle source d’énergie faisait avancer le T-1000 dans T2, ni comment celui-ci était commande et par quoi (un microprocesseur liquide???).Et puis au moins la façon dont le T-X est détruit a la fin de T3 est plus logique et moins du au hasard que les façons dont sont détruits le T-1000 dans T2 ainsi que le T-800 dans T1.
Bon après, bien sur, T3 a des défauts: Ceux qui sont cités par l’article, de plus le personnage de John Connor est assez mal écrit et il n’a pas assez de temps d’écran et Nick Stahl ne ressemble pas du tout a Edward Furlong. Mais ce n’est pas une raison pour oublier les qualités de T3. Pour conclure, j’ai trouvé T3 pas si mal, même si je pense qu’il était moins bon que T2!