Il y a quelques jours, nous avons fait une découverte rafraichissante avec Quasiment sur Scène, le premier One Man Show Littéraire. Un projet qui nous a de suite interpellés, nous avons voulu en savoir plus sur ce que les premières critiques qualifient de ‘très original’ et d’ ‘audacieux’. Nous sommes partis à la rencontre de son auteur, l’humoriste littéraire Paul-Michel.
Résumé : Quasiment sur scène est le premier One Man Show littéraire jamais créé. Paul-Michel aime faire rire, mais sortir de chez lui et monter sur scène est au-dessus de ses forces… Il décide alors, en toute modestie, de révolutionner le spectacle vivant, et invente le One Man Livre, ce qui lui permet de faire des tournées dans la France entière en restant tranquillement à la maison.
Suivez 1h30 de spectacle comique comme si vous y étiez : Quitter Paris pour la campagne, le monde du travail, les nouveaux papas, les jeux vidéo ou encore la santé font partie des nombreux thèmes actuels abordés par cet humoriste d’un nouveau genre.
Bonjour Paul, tout d’abord, merci à toi de m’avoir accordé cet entretien. Avant de débuter, peux-tu te présenter ?
Paul-Michel : Bonjour Tom, et merci à toi ! Je m’appelle Paul, et je suis humoriste sédentaire depuis quelques jours.
On se rencontre aujourd’hui pour parler de Quasiment sur scène, le premier One Man Show littéraire. Explique-nous ce qu’est un One Man Show littéraire :
Paul-Michel : Une invention de flemmard. C’est un spectacle comique mais en livre. Comme ça, j’ai pas besoin de faire des tournées ni d’apprendre mon texte par cœur. Et le public peut assister au spectacle où et quand il veut.
Comment t’es venue cette idée du premier One Man Show littéraire jamais créé ?
Paul-Michel : Je me suis toujours caché derrière un personnage drôle. À l’école, au travail. J’aime bien faire rire et j’ai toujours aimé écrire, mais je serais incapable de me produire sur scène. Et surtout, je suis très paresseux.
Mais surtout, pendant que vous serez mort de rire dans une salle d’attente ou au boulot, moi je serai tranquille à la maison, en train de rajouter une bûche dans le feu.
L’écriture, c’est quelque chose que tu voulais faire depuis longtemps ?
Paul-Michel : Oui, j’adore ça. J’ai un bon millier de projets plus ou moins avancés.
Quelle a été la réaction de ton entourage ?
Paul-Michel : Ils étaient globalement surpris et contents que je me jette enfin à l’eau.
Te décris-tu comme quelqu’un de drôle ? (Rires)
Paul-Michel : Je connais des gens qui le pensent, en tout cas.
L’écriture, plus facile que la scène ?
Paul-Michel : Pour moi, y a pas photo.
Trop timide pour la scène ?
Paul-Michel : J’en ai des relents rien que d’y penser.
Tu abordes plusieurs sujets comme la province, le monde du travail, la santé, les nouveaux papas et les jeux vidéo. Pourquoi ces thématiques en particulier ?
Paul-Michel : Parce que c’est ce que je vis au quotidien, donc c’est facile d’en parler. Je me suis apitoyé sur mon sort, et puis je me suis dit qu’il valait mieux en rire.
Et puis, on a eu des enfants. Deux. Le premier, ça allait encore, mais on a merdé avec la deuxième. Enfin, surtout, on se demande s’il y a pas eu un souci à l’hôpital et s’ils ne nous ont pas refilé la fille d’Angela Merkel.
Justement, tu le sais nous nous occupons de l’actualité jeu-vidéo. Quelle est ta meilleure expérience vidéoludique et le dernier jeu auquel tu as joué ?
Paul-Michel : Waouh, c’est difficile à dire. Ces dernières années Zelda BOW, Persona 5, Bloodborne et Dead Space – le premier – m’ont laissé des souvenirs incroyables. En ce moment, je joue au dernier Assassin’s creed, et je vais enchaîner avec Red Dead Redemption 2. Un de mes jeux préférés, c’est TMNT IV : Turtles in Time sur Super Nes. Pardon je m’étends.
Le jeu vidéo brise le Quatrième Mur, ce que tu fais également avec ton spectacle littéraire. As-tu fait des recherches sur le concept pour t’aider dans l’écriture ?
Paul-Michel : Pas du tout. J’ai trouvé juste drôle d’incarner un mec un peu paumé qui trouve naturel de faire un spectacle chez lui. Et les vannes, comme les interventions de ma femme par exemple, sont arrivées ensuite.
Mesdames et messieurs, ma femme ! Bah monte sur scène chérie, viens dire bonjour ! Ils vont pas te manger !
Bon elle veut pas. Elle boude… C’est encore sûrement cette histoire de « charge mentale »…
As-tu reçu des conseils d’humoristes ?
Paul-Michel : Aucun.
Quels sont les autres humoristes que tu apprécies ?
Paul-Michel : Je ne regarde pas de spectacles comiques, ou très rarement. Cela dit j’adore Alexandre Astier, Florence Foresti et Chris Esquerre, notamment.
Je pense qu’on découvrira bientôt que l’homme préhistorique était bien le larbin de la femme. Que comme il n’était rien fichu de faire à la mais… enfin, à la caverne, et que la femme en avait marre de le voir tourner en rond, elle lui a dit : « Allez, t’es dans mes pattes là, tu sers à rien. Tiens, va courir derrière le mammouth là-bas et essaie de l’attraper. » Et le con, il y est allé.
Un bon One Man Show c’est aussi une bonne affiche. Détaille-nous la couverture de Quasiment sur scène.
Paul-Michel : J’ai tout de suite pensé à un mec en costard chez lui, sur son canap. Clément Fontaine, le génie derrière cette œuvre, l’a fait en 1 heure et a rajouté des pantoufles. C’était parfait.
Une dernière question. As-tu pensé à sortir les poubelles ? (Rires)
Paul-Michel : Et merde…
Pour terminer, quelle question aurais-tu souhaité que l’on te pose et qu’aurais-tu répondu ?
Paul-Michel : J’espérais que tu me poses cette question, justement.
Encore une fois merci Paul de m’avoir accordé cette interview, à bientôt.
Paul-Michel : Merci Tom, merci à tous, et bon spectacle !
Quasiment sur Scène est disponible sur Amazon en format Kindle et Broché.
Propos recueillis par Thomas O. pour Eklecty-City.fr, qui remercie Paul-Michel de s’être prêté au jeu d’une interview.