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Le jeu vidéo critiqué par un Réalisateur

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Mais non un des moindres, puisqu’il s‘agit de Mike Newell le réalisateur de la dernière adaptation vidéo ludique à savoir Prince of Persia.

« On dit qu’il n’y a pas encore eu de film décent tiré d’un jeu vidéo. L’une des raisons est peut-être que les gens essaient de faire des films de jeux pour les gamers. Pourquoi ne pas sortir un peu des sentiers battus ? Pourquoi ne pas essayer de faire ce que j’ai fait, c’est-à-dire en prendre les bons morceaux ? […] Quand on commence à me parler des menus détails d’un jeu, là ça commence franchement à m’ennuyer. »

Bref une incompréhension doublée d’un rejet méprisant de la narration vidéo ludique et des mécanismes de gameplay qui contribue et fait partie du langage du jeu vidéo. Le pire dans tout ça c’est qu’avec de tels propos il est arrivé à faire un bon film blockbuster, pas un chef d’œuvre non plus, mais les codes du jeu sont au moins respectés….

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Anastasia
Anastasia
Rêveuse éternelle, la tête dans les nuages qui revient sur terre par l'invocation de films, séries, musiques, spectacles et actualités. Je suis une passeuse d'information option couteau suisse.

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2 Commentaires

  1. Totalement d’accord avec toi.
    J’ai trouvé « Prince Of Persia » plus que décent (même si je me suis endormi devant…). On sentait la patte Disney dessus bien entendu, mais ce n’est pas la m**** qu’est « Resident Evil » ou l’OVNI qu’est « Super Mario Bros ». Avec un happy end assez ambigu. Comment transposer une oeuvre déjà très visuelle, qui joue tout autant avec le spectateur que celui-ci avec elle ? On perd quelque chose, qui se sent tout de suite. A l’inverse, un jeu tiré d’un film n’aura jamais la saveur de l’oeuvre première. Peut-être que le problème ne vient pas du film ou jeu, mais certainement du public.

    Sinon, si je voulais une adaptation décente, je voudrais Elric de Michael Moorcock. Mais cet anti-héros pessimiste, drogué et torturé par son humanité déplairait à Hollywood.^^

  2. « Fight Club » est un film extrêmement sombre et violent, qui a été réalisé comme une grosse blague cynique, et il n’a pas eu beaucoup de succès commercial (et même critique) aux USA. Faire le parallèle entre l’empire de Melnibonée complètement décadent et le statut vieillissant de superpuissance des Etats-Unis pourrait être rapide… actuellement.
    L’autre jour j’ai vu « Solomon Kane » et franchement j’ai été surpris qu’un personnage peu avenant pourrait être aussi charismatique. Le public encense Dark Vador, ou le Joker dernièrement, alors que ce ne sont pas des types très chaleureux. Mais les producteurs sont pas chauds à l’idée d’avoir l’opposé complet du surhomme beau gosse et musclé qui plaisante tout en massacrant les méchants. C’est pareil dans l’industrie de la musique : on veut bien des rebelles, mais qui le soient pas trop non plus quand il s’agit d’honorer leurs contrats.

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