Aujourd’hui, c’est du lourd, une interview croisée exclusive consacrée au court-métrage « Le Barbier de Memphis« . Son réalisateur Thierry Paya, le scénariste Colin Vettier ainsi que les acteurs Jean-Stéphane Guéret Maud Galet-Lalande et Chris Agullo nous ont fait le plaisir de se prêter au jeu de l’interview.
Eklecty-City.fr : Bonjour à toute l’équipe, tout d’abord merci à vous de nous avoir accordé cette interview, présentez-vous en quelques mots :
T.P : Et bien bonjour, je suis réalisateur de film en Moselle et j’essaye de partager ma passion du cinéma avec mes amis de Singapour 1939 Production.
M.G-L : Maud, comédienne ; j’aime le théâtre, le cinoche, et le tartare de saumon.
J-S .G : Bonjour et merci à vous, J’ai 37 ans, parisien depuis 1998. Je suis né en Afrique, au Niger plus exactement. J’ai découvert la France et ses saisons en 1987. Puis l’armée dans la marine sur le porte avion Fosh à Toulon et enfin la capitale pour y trouver un travail en agence de communication.
C.V : J’ai fais un magistère en droit des technologies de l’information et de la communication à Poitiers. C’est pompeux comme titre, mais l’enseignement était pointu et c’est là que j’ai été initié à l’écriture et à la réalisation. Parmi les cours, il y avait la création d’un court métrage par équipe de 4-5 élèves. A mon avis c’est en partie ce qui a amorcé mon envie d’écrire… Et puis avec une formation en droit, on fait toujours un beau chômeur diplômé !
A côté de mes études, ça va bientôt faire 10 ans que j’écris des chroniques pour horreur.com. Principalement des films indépendants obscures et parfois borderline. C’est là qu’à commencé ma passion pour le cinéma, le jour où j’ai découvert Troma dans une petite boutique de DVD à Lyon, près de la place des Terreaux. La boutique s’appelait les Mondes Interdits, et j’y passais quasiment tous mes samedi.
Et comme il n’y a pas que le cinéma dans la vie, je pollue la toile avec quelques blogs, dont le principal est panikattak.fr.
Thierry Paya
Eklecty-City.fr : Qu’est ce qui t’a amené à être réalisateur ?
T.P : Certainement ma fascination pour les histoires fantastiques, étant jeune, je regardais beaucoup de feuilletons comme « Twiliht Zone » ou des films comme le « king kong » de 1933, mais le déclic est certainement venu des « Dents de la Mer » et de « l ‘Exorciste ».
Eklecty-City.fr : Qu’est ce qui t’a poussé à devenir actrice ?
M.G-L : L’amour, la gloire, la beauté et le tartare de saumon.
Eklecty-City.fr : Qu’est ce qui t’a poussé à entamer une carrière de comédien ?
J-S .G : Pour moi ce n’est pas une carrière mais une passion. Petit je jouais déjà, comme tous les enfants le font. On se donne un rôle et on le joue. Pour certains c’était la marchande pour d’autres le flic ou le voyou, allez comprendre pourquoi, je préférer jouer au docteur ;).
J’ai grandi en gardant en moi cette envie de jouer, de m’amuser. C’est un peu par hasard qu’un jour un ami m’a proposer de postuler à un casting. Je me suis prêté au jeu et j’ai eu envie de continuer. J’ai ensuite réalisé une auto-dérision de moi pour faire du buzz et ensuite le bouche à oreille à fait le reste. J’ai peut être eu de la chance, il paraît qu’il faut la provoquer… j’espère qu’elle ne m’en voudra pas trop.
Eklecty-City.fr : Ton premier « vrai » scénario date de 2006 pour « Terror Project »; comment t’es venu cette passion pour l’écriture ?
C.V : En fait, c’est venu tout seul. J’ai toujours aimé le cinéma indépendant américain, le DIY. Alors je me suis dit, pourquoi est-ce que je ne le do-rai pas myself ? C’est ce que j’ai fait. Mais à aucun moment je me suis dit : « tiens, j’aimerai être riche et célèbre, je vais écrire des scénario de films d’horreur« . A mon avis faudrait être un peu secoué pour se dire ça. C’est d’ailleurs l’une des phrases d’intro d’un des livres de Lloyd Kaufman : « si vous voulez devenir riches, ne faites pas de cinéma ».
Et puis quand j’ai fini mon premier scénario (qui n’a jamais été tourné), j’ai laissé ça reposer quelques temps. Je devais me dire que c’était un faux départ ou un coup dans l’eau. Peu de temps après Thierry m’a contacté sur Internet pour me proposer de collaborer.
Eklecty-City.fr : Parles-nous un peu de ton parcours. Exerces-tu une autre profession ?
J-S .G : Je voulais être pilote dans l’aviation plus jeune. Mes les études ne m’ont pas aidé. Cela reste une passion avec celle du cinéma. Comme je savais dessiner, un prof d’art plastique m’a poussé à faire des études supérieures en Graphisme publicitaire. En sortant de l’armée, j’ai pu intégrer une agence qui m’a appris les rudiments du métier. D’agences en agences j’ai gravi les échelons. Aujourd’hui j’exerce le métier de Directeur Artistique.
Eklecty-City.fr : Qu’as-tu pensé de l’adaptation du roman homonyme de Frédéric Beigbeder, « 99 francs » ? S’agit-il d’une certaine réalité du métier ?
J-S .G : Je n’ai pas lu le livre. En revanche j’ai vu le film. C’est pour moi délicat de m’exprimer sur celui-ci. Je n’exerce pas dans la Pub mais plutôt dans le Marketing Opérationnel et je ne communique pas comme Beigbeder à destination du grand public mais plutôt d’entreprises à entreprises. On appelle cela le BtoB (business to business). Ayant quelques ami(e)s dans la pub, je sais que le film les a pour certains fait rire et pour d’autres déçu. Pour ma part ça m’a fait sourire mais ce n’est pas la comédie que je passerai en boucle à la maison. N’oublions pas que pour faire d’une satire une comédie, l’exploitation de clichés est incontournable. Alors oui comme dans tous types de métier, certaines vérités et certains abus poussent à en faire une caricature qui stigmatise la profession. Heureusement ce n’est pas une généralité.
Maud Galet-Lalande sur le tournage du « Barbier de Memphis »
Eklecty-City.fr : Tu es née à Paris, tu as étudié les Beaux-Arts à Metz avant de retourner sur la capitale à l’école de théâtre Acting International. Alors que tous les jeunes acteurs ne jurent que par Paris, tu as décidé de débuter ta carrière sur Metz : Explique-nous ce choix ?
M.G-L : C’est simple : à Paris il tombe douze comédiens quand tu secoues un arbre. En Province, et plus précisément la Lorraine qui n’est pas la région la plus glamour de France, au moins, tu bosses. Tu ne passes ton temps à dire que tu as des projets : tu fais des projets. Faut juste renoncer à l’amour, la gloire et la beauté (mais pas le tartare de saumon).
Eklecty-City.fr : Quel est ton meilleur souvenir d’exercice de théâtre ?
M.G-L : D’exercice ? Pff, je ne sais pas trop… Ah si : récemment, j’ai fait un stage avec un metteur en scène russe ; il ne perdait pas son temps en longue masturbations intellectuelles ou autres interminables analyses psychologiques de personnages : il allait droit au but dans sa façon de diriger, avec une simplicité et une efficacité déconcertante. J’ai eu des révélations théâtrales toutes les deux minutes.
Eklecty-City.fr : Quels sont tes modèles en théâtre ? Au cinéma ?
M.G-L : Au théâtre : Wajdi Mouawad et Pipo Delbono. Deux metteurs en scène, l’un libanio-franco-québécois, et l’autre italien. Le premier pour sa façon d’emporter le spectateur dans des histoires magnifiques, et sa réussite à faire le pont entre la fiction théâtrale et la fiction cinématographique, et l’autre pour son engagement incroyable. Deux metteurs en scène ultra-généreux.
Au ciné : Harrison Ford dont je suis amoureuse depuis mes 5 ans. En ce moment, j’aime bien Scarlett Johansson ; mais j’avoue, non sans honte, que je ne vais plus trop au cinéma…
Eklecty-City.fr : Quel est le rôle dont tu es le plus fière ?
M.G-L : Celui que j’interprète dans « 16 m 2 », une pièce que j’ai écrite et mise en scène. Mais comme ça fait genre « j’me la raconte à mort, mais pardonnez-moi, je suis une actrice qui en jette », je dirais surtout que je n’en sais foutre rien, dans la mesure où j’ai eu la chance d’interpréter des rôles plutôt variés et que pour le moment, pas un ne m’a fait l’effet « Ouah, c’est le rôle de ma vie !! » et tant mieux parce que sinon je serais obligée d’arrêter le théâtre.
Eklecty-City.fr : Avec « Hybrid » et le spot « là où tout commence » on remarque que tu es clairement dans ton environnement lorsque le design et l’ambiance futuriste dominent. As-tu d’autres projets similaires de prévus ?
J-S .G : Les univers design et futuristes sont très intéressant… les autres aussi. L’important c’est l’histoire, elle doit vous plaire, vous projeter, vous donner envie de vous mouvoir naturellement dans votre rôle. Pour cela il faut le scénariste pour l’écrire et le réalisateur pour la réaliser avec son équipe.
Je n’ai pas d’autres propositions liés à cet univers en ce moment, elles sont plutôt contemporaines mais je serai ravi de pouvoir les vivre à nouveau.
Eklecty-City.fr : De quel(s) film(s) aurais-tu voulu être l’auteur du script ?
C.V : Je pense que j’aurais aimé être James Gunn. Ce mec est un concentré de ce qui me plait le plus dans le cinéma. Il commence par écrire Troméo & Juliet pour Troma, puis écrit les Scooby-Doo, fait une série B, une websérie inégalée (PG Porn, dont le concept a été racheté par canal) et finit par nous servir Super. Franchement, James Gunn est un génie !
Sinon, j’aurais aimé écrire Shaun of The Dead…
Eklecty-City.fr : Aimerais-tu avoir un jour ton propre théâtre ? Et si oui, serait-il à Metz ou bien à Paris ?
M.G-L : Oui, ce serait en effet tentant. Pas à Metz, non ; à Paris, je n’en suis pas sûre non plus. Ça doit être jouissif de faire sa propre programmation et de dire « vous, je vous prends, mais vous, c’est d’la merde ». Bon, je ne crois pas que je serais comme ça, mais je crois que j’essaierai, juste une fois, pour voir quel effet ça fait…
Eklecty-City.fr : Avec quel réalisateur aurais-tu aimé tourner ?
J-S .G : Gérard Oury, Marcel Pagnol… pour être plus contemporain Bertrand Blier par exemple.
Eklecty-City.fr : Des conseils à donner pour ceux qui voudraient faire ce dur métier ?
M.G-L : Fuyez !!!!! (Y’a déjà trop de concurrence, vous ne croyez pas qu’en plus je vais filer un coup de main à de potentielles actrices jeunes et sublimes ?!)
J-S .G : De ne pas vouloir le faire pour la gloire. Qu’il faut toujours s’amuser et partager lorsque l’on joue, ensuite du travail, du travail, des rencontres et peut être de la chance.
Eklecty-City.fr : Parle nous de la naissance de « Singapour 1939 Productions » et de ses différentes activités ?
T.P : Et bien cela a commencé un peu comme tous les passionnés. Une bande de copain, une caméra et des délires en tous genres, dont le fameux court métrage, non achevé : « Singapour 1939 ». S’en suivra plusieurs courts et moyens métrages. Les activités sont diverses, tournages de clips mais aussi multi caméras pour des spectacles, expos photos etc. mais la grande passion c’est le film de fiction.
Eklecty-City.fr : En 2007 le cours métrage « Jogging » marque le début de deux nouvelles collaborations avec le scénariste, Colin VETTIER et l’actrice, Maud Galet Lalande : Comment les as-tu connu ?
T.P : Colin je l’ai connu via le site Horreur.com. Il avait publié une petite nouvelle et je l’ai contacté pour travailler ensemble sur des créations… Horreur.com a d’ailleurs participé à la production de « Ouvert 24/7 » et continue à épauler nos projets de « Genres ». Maud je l’ai connu par le biais d’une amie qui lui a demandé si elle était intéressée pour jouer une jeune sportive dans « Jogging » , j’ai rencontré Maud et on s’est bien entendu. On a le même esprit « conneries » tous les deux, bien qu’on soit d’un univers totalement différent.
Colin Vettier et Thierry Paya
Eklecty-City.fr : Les noms « Paya » et « Vettier » sont désormais indissociables. Comment en es-tu venu à travailler avec Thierry Paya ?
C.V : On s’est rencontrés sur internet. J’aime bien dire ça. Ça porte à confusion. Sérieusement, il m’a écrit un mail suite à une nouvelle que j’avais posté sur Horreur.com.
La nouvelle lui avait plu, et il cherchait un scénario de court à tourner. Après une réécriture, et quelques discussion, on s’est aperçus qu’il n’y avait pas moyen de garder le script avec un petit budget.
Quelques semaines plus tard, Thierry me contacte à nouveau. Il lui faut plein d’idée de très courts métrages pour qu’il en choisisse une. Apparemment un de ses ami voulait faire un festival de films très courts. Le festival ne s’est jamais fait à ma connaissance, mais nous on a fait Jogging. Enfin surtout lui, moi j’ai juste apporté l’idée première et je l’ai laissé se démerder avec après. A ce stade là, on ne s’était encore jamais rencontrés !
Il a fini par m’inviter chez lui pour me montrer Jogging. On s’est bien entendu, alors on a décidé d’écrire de nouveau ensemble. Comme on est tous les deux un peu givrés, on rapidement décidé de faire un film a sketches sans un sous. Et franchement, je ne citerai pas Piaf, mais je suis très content d’avoir fait tout ce chemin avec Thierry.
Eklecty-City.fr : Parle-nous de ta rencontre avec Thierry :
M.G-L : Il courrait, nu dans un champ de coquelicots. Je l’ai vu, je l’ai reconnu, je me suis élancée vers lui, et après on a fait un Mille Bornes.
… Il a perdu et il a dû m’embaucher dans ses films.
Eklecty-City.fr : Avec « Ouvert 24/7 » en 2010, tu es passé du court au long métrage, explique nous ce changement :
T.P : Hahaha ! Quelle aventure ! On n’avait pas d’argent et on a tourné environ 40 jours étalés sur une période d’un an. Je dois tirer mon chapeau à mon premier assistant de l’époque, Guillaume Colson, qui a vraiment abattu un travail d’organisation incroyable. Il nous a permis d’agrandir notre équipe et aussi de trouver des lieux de tournages. Pour ma part je prenais les choses au jour le jour, je ne savais pas si on allait le terminer un jour ou pas. C’était une drôle d’expérience proche du défi. C’est un grand souvenir, et le fait que « Le chat qui fume » nous ait édités en dvd nous a permis d’exister sur le marché en tant que « vrai » film.
Eklecty-City.fr : Lloyd Kaufman, connu pour avoir fondé la plus ancienne compagnie de cinéma indépendant Troma Entertainment et à qui nous devons le cultissime « The Toxic Avenger », s’est retrouvé dans « Ouvert 24/7 » : Parle nous de cette rencontre et de sa participation au film :
T.P : Et bien c’est grâce à Colin, qui a lui même travaillé au sein de la compagnie de Lloyd à New York. Cela n’a pas été facile de trouver une date mais Colin a réussi à le faire venir après des plusieurs appels et emails avec son assistant. Lloyd est venu avec son épouse à Serémange-Erzange pour tourner la scène écrite à son attention, c’était vraiment très sympa de voir cette légende du cinéma indépendant avec nous. Lloyd a même filmé notre équipe pour montrer à ses élèves comment les français s’y prenaient:). Cela a été un honneur pour moi de le diriger. Il a travaillé sur des films comme « Joe », « La Fièvre du Samedi Soir » ou « Rocky ». En 1980, Lloyd Kaufman coproduit « Nimitz, retour vers l’enfer » avec Kirk Douglas, il a fait démarrer des gens comme Kevin Costner, Samuel L. Jackson ou encore les petits gars de South Park ! Nous avons passé une excellente journée de tournage et le repas du soir était pas mal non plus. Pour sa participation au film je vous laisse découvrir, mais tiens je vais vous faire un cadeau : la scène coupée inédite de Lloyd !
Eklecty-City.fr : Troma Entertainment est actuellement en négociation pour vendre les droits des remakes d’Atomic College et de l’excellent Poultrygeist à des majors. Que penses-tu de cette décision ?
T.P : Je pense que les remakes ne sont généralement pas bons, à part deux ou trois exceptions. De plus je crois qu’ils ne pourront jamais conserver « l’esprit » Troma avec des gros moyens. Ceci dit je comprends Lloyd, Troma doit continuer à vivre et Lloyd à besoin d’argent pour pouvoir se payer l’avion pour jouer dans mon prochain film :).
Eklecty-City.fr : Quel est ta définition du cinéma de genre ?
T.P : C’est compliqué de répondre. De nos jours, tout à un style, une appellation, ce mot est devenu à la mode en France depuis peu en fait. Moi je l’entendais déjà de l’autre côté de l’atlantique depuis plusieurs années. Pour ma part je l’assimilerais à des films à connotations fantastique et horreur, mais il semble que c’est plus vaste… en fait un polar peut appartenir au film de genre, un western aussi, la question est y-a-t’il des films pornos de genre ????
C.V : Difficile de donner une définition à un « genre » si vaste. Je dirais que c’est un cinéma très codé, mais très varié. Il y a un côté artisanal dans le cinéma de genre (surtout des années 70-80) qui me plait vraiment. Quoiqu’il en soit, ma définition du cinéma de genre est celle que l’on veut bien lui donner. Qu’importe l’étiquette pourvu qu’on ait l’ivresse.
Eklecty-City.fr : On sait que tu es friand du cinéma américain, tu as forcément des références en tant que réalisateur : Quels sont tes modèles ?
T.P : C’est très varié, disons dans le désordre total et en oubliant les ¾ : Alfred Hitchkock, Steven Spielberg, William Friedkin, Mel Brooks, Chuck Jones, Tobe Hooper, Joe Dante, Lloyd Kaufman, John Ford, Robert Zemeckis, John Carpenter, Martin Scorsese, William Lustig, James Gunn, Sam Raimi, Stanley Kubrick, James cameron, John Landis, Frank Cappra, Howard Hawks, Brian de Palma, Georges A. Romero, Rob Reiner, Stuart Gordon etc.
Eklecty-City.fr : Qui sont tes modèles ?
C.V : Thierry Paya parce qu’il porte bien la casquette, et qu’il comprend que je suis en phase terminale de connerie. James Gunn parce que merde quoi ! Ce mec a des idées tordues au possible, et rate rarement son coup quand il se lance dedans. Lloyd Kaufman pour l’émulation qu’il a réussit a créer autour de Troma. Ricky Gervais parce que son humour n’a aucune limite, et qu’il est parfait. Enfin, Pierre Desproges.
Eklecty-City.fr : A quel personnage de fiction t-identifies-tu ? Pourquoi ?
J-S .G : À Superman, parce qu’il a 2 profils. Ce parallèle non pas pour le coté héroïque du personnage mais plutôt pour l’aspect pudique qu’il donne en public et celui qu’on découvre dans l’action.
Jean-Stéphane Guéret
Eklecty-City.fr : Quel regard portez-vous sur le cinéma actuel ?
T.P : Pas un regard d’égouts en tous cas ;), je pense que le cinéma actuel et comme le cinéma du début il y a du bon et du moins bon. Faut arrêter de se dire que « c’était mieux avant », car avant il faisait aussi des films de merde. Le monde évolue avec son cinéma et inversement.
M.G-L : Un regard qui louche.
J-S .G : Je pense que nous avons trop tendance à porter un jugement sur tout ce qui se fait actuellement dans le 7ème art, moi le premier. Il faut de tout pour satisfaire le cinéphile. Ce serai un tore de dire que tel Remake, Prequel, Interquel, ou autres Sequels n’ont pas leur place dans le cinema aujourd’hui.
Chaque décennies ont leurs personnalités, leurs styles, leurs réalisateurs comme leurs têtes d’affiches (Icones). Nous ne manquerons jamais d’imagination, même si l’on nous dit par si par là que rien ne se créer que tout se récupère. Je suis de ceux qui pensent que tant qu’il y’aura de la vie, il y’a aura toujours des histoires à vivre comme à faire découvrir. Il n’y a aucune raison que le formidable outils dont la nature nous a dotée, notre cerveau, arrête de nous surprendre. L’imagination est sans limite. Il y’a tant de choses inconnues qui se dérouleront dans le futur… l’évolution des comportements humains, les rapports sociaux, la technologie, les catastrophes naturelles ou pas, que nous ne pouvons nous arrêter sur l’idée que tout n’est que redite. Bien au contraire.
C.V : J’ai arrêté de lire les synopsis des films avant d’aller au cinéma, sinon je crois que je n’irai plus rien voir. Cette vague de recyclage, réchauffage, est tout simplement navrante. Après il n’y a pas que du mauvais dans les remakes, sequelles, etc… mais c’est devenu tellement systématique que c’en est gonflant.
J’aime aller au cinéma pour voir quelque chose de frais et original, pas une soupe tiède…
Je râle, mais 2011 a tout de même été riche en bonnes surprises, entre Drive, The Fighter, X-Men Origins…
Eklecty-City.fr : Aujourd’hui tu proposes aux internautes via Daylimotion, ton dernier né, « Le Barbier de Memphis ». Tu qualifies ton nouveau court métrage de « comédie absurde » : A quoi devons nous nous attendre ?
T.P : Ho, le mieux c’est de ne s’attendre à rien comme ça on est moins déçu :) un peu comme en politique quoi…
C.V : A rien et à tout à la fois. Mais surtout au pire. Le mieux est de regarder le court pour se faire son propre avis.
Eklecty-City.fr : La sortie du film a été repoussée de quelques mois, que s’est-il passé en postproduction ?
T.P : Le film a été tourné au mois de mai dernier, mais les emplois du temps des divers intervenants nous ont obligé à suspendre le montage. Le temps passe vite, de plus nous avions d’autres projets sur le feu. On n’a pas chômé je vous l’assure. Avec Maxime MATHIS (ndlr monteur chez Singapour 1939 Production) nous avons revu tous le montage et changé certaines choses, le rythme principalement, ce qui nous a obligés malgré nous d’effectuer des coupes parfois à regrets mais bénéfiques pour l’histoire. Fin décembre, nous avons travaillé avec Martial VIDIGH sur la post-production musicale, et sur les effets visuels concoctés par Éric MARCIANO, puis il y a eu l’étalonnage. Aujourd’hui le Barbier est enfin ligne.
Eklecty-City.fr : On retrouve au scénario Colin Vettier et de nouveau l’actrice Maud Galet Lalande : Quels rapports entretenez-vous ?
T.P : Principalement sexuels mais de temps en temps on fait des films ensemble :). Plus sérieusement Colin est devenu un ami, on se voit régulièrement mais, là avec les augmentations de la S.N.C.F., cela va être dur de venir de Paris pour lui. Quant à Maud… je la vois beaucoup moins, c’est une fille très demandée, en tous cas j’ai rarement connu une fille aussi jolie et qui ne se la pète pas du tout. On rigole bien ensemble et on se serre les coudes.
M.G-L : Des rapports sexuels. Mais protégés.
C.V : Ben question rapports, avec Maud c’est ceinture, mais avec Thierry c’est carrément consommé. C’est même plus consommé, c’est consumé. Autant dire que nous entretenons des rapports… entretenus.
Eklecty-City.fr : On remarque que tes scénarios sont de plus en plus déjantés, dans le passé t’es tu imposé des barrières par peur de choquer ?
C.V : Je ne crois pas m’être déjà imposé des barrières par peur de choquer. Au contraire. Quand j’écris avec et pour Thierry, on a tendance à aller assez loin. Pas nécessairement dans le gore, où le subversif, mais plutôt dans la connerie grasse comme une frite au beurre. Travailler avec Thierry, c’est libérateur, ça sort tout seul !
Les barrières viennent plutôt du manque de moyens. De toutes façon, choquer pour choquer, ça n’a pas plus d’intérêt de que de s’imposer des barrières. Tous ses films calibré pour choquer, s’avèrent finalement vite lassant, et assez peu subversifs.
Eklecty-City.fr : Comment t’es venu le scénario du « Barbier de Memphis » ?
C.V : A force de dire des conneries, il a bien fallu s’arrêter sur une !
En fait, au départ, l’idée était de faire un projet simple. Donc, on a choisi un huis clos qui devait être filmé comme une sitcom. Un truc sombre et ignoble dans une chambre d’hôpital, où des gens défileraient au chevet d’un malade en révélant des choses immondes; une sorte de Festen en milieu hospitalier.
Et puis l’un de nous deux a lancé une énorme connerie (je ne dirais pas quoi pour ne pas spolier le film). Ça nous à fait marrer, on l’a gardée et on a persisté. Résultat on a fini avec un scénario complètement déjanté sur les bras… et carrément pas aussi simple que prévu.
Eklecty-City.fr : Comment qualifierais-tu les scénarios de Colin Vettier ?
M.G-L : Ce mec est fou. Mais j’aime bien parce qu’il ne se prend pas au sérieux et diffère de la horde d’intellos-mes-couilles qui se nargue de vouloir faire avancer le monde, alors qu’ils s’enferment souvent dans une pensée étroite. (Ouah, c’est vachement engagé, ce que je dis. Je vais aller voter Mélenchon, tiens.
C.V : Dans mes bras ma grande ! M’enfin peut-être que je devrais me prendre au sérieux et me toucher le zizi à longueur de journée, parce que pour le moment, le champagne, la thune et les soirées quatre étoiles, c’est pas trop ça ! A la place, c’est barbec’, terrasse et whiskey… tu sais quoi ? je vais continuer à pas me prendre au sérieux en fait.
Eklecty-City.fr : Où vas-tu chercher ton inspiration ?
C.V : Dans les pâquerettes, les fleurs et les petits oiseaux du mardi au samedi, et dans la drogue, le sexe et le rock’n’roll le lundi. Le dimanche j’expire.
Sinon, pas de secret, il me faut un vecteur. Je n’aime pas écrire seul, je suis bien plus efficace quand je sais que j’écris avec et pour quelqu’un. Dans le cas de Thierry nos discussions, débats, etc. sont la source de mon inspiration. Pour le reste, je pense que notre connerie mutuellement émulée est tout à fait inspirante.
Toutefois, pour répondre un peu plus sérieusement – si tant est que j’en sois capable – l’inspiration ça se puise dans des petits détails de la vie courante.
Eklecty-City.fr : Pour « Le Barbier de Memphis » tu travailles pour la première fois avec Jean-Stéphane Guéret, parle nous de cette nouvelle collaboration :
T.P : Jean -Stéphane Guéret est certainement l’acteur avec qui j’ai tourné, qui m’a le plus fait rire. Il sous estime incroyablement ses capacités, il est humble et j’aime ça. Mais le monde du cinéma n’est pas humble dommage, car à mon avis, il à un potentiel énorme, il suffit de voir sa bande promo qui est incroyable. J’invite tous les réalisateurs à travailler avec lui ! Et aussi toutes les actrices car, comme je vous l’ai dis, son « potentiel » est énorme :) .
Eklecty-City.fr : Dis-nous en plus sur cette première collaboration avec Thierry, comment l’as-tu rencontré ?
J-S .G : Thierry Paya est une belle rencontre. Je préfèrerais parler de « quand » nous nous sommes rencontrés pour la première fois. C’était lors de la sortie du DVD de son long métrage 24/7. Thierry avait vu quelques vidéos de moi et souhaitait, comme moi, que nous nous rencontrions. Après 2, 3 regards rieurs et surtout quelques belles proses dirons-nous, nous nous ravîmes de nous connaitre. Thierry est un instinctif, il voit à l’intérieur des gens. Notre collaboration c’est très bien passée. Une très bonne ambiance sur le plateau, une équipe formidable et un chef d’orchestre unique ! Je remercie Thierry pour sa confiance… pour son amitié.
Eklecty-City.fr : Au départ tu as refusé de camper le docteur Angele, qu’est-ce qui t’a décidé à accepter le rôle ?
J-S .G : Thierry m’avait confié une scène un peu osée dans le scénario. Bien que je sois acteur, je n’en reste pas moins un homme avec quelques pudeurs, Thierry m’a alors donner son « angle de vu » pour me rassurer… j’ai tout de suite approuvé !
Eklecty-City.fr : Où en est l’état d’avancement de ton prochain long métrage « Errange » ?
T.P : C’est compliqué… problème de budget, gros problèmes de budget et cela représente aussi énormément d’investissement personnel pour chaque personne de l’équipe, des acteurs. C’est une grande aventure que je ne peux pas vivre de la même manière que « Ouvert 24/7 » par exemple. Il faut trouver la solution pour le faire.
C.V : En plus des problèmes de budget, j’essaie de réécrire le scénario avec de jeunes producteurs… mais ça demande beaucoup de temps, et c’est quelque chose que j’ai assez peu en ce moment. Et puis je rejoins entièrement Thierry, c’est un film qu’on ne pourra pas faire comme « Ouvert 24/7 ». Tourner les weekend avec une équipe bénévole, ça ne pourrait pas marcher pour « Errange ».
Eklecty-City.fr : Dis-nous en un peu plus sur le scénario d’ « Errange » ?
C.V : C’est un drame social de genre, profondément ancré dans la vallée de la Fensch. C’est une histoire d’amour, d’espoir et d’une société qui s’écroule. Mais c’est aussi un conte teinté de noirceur, de violence et de fatalité.
Eklecty-City.fr : Que nous prépares-tu pour la suite ?
T.P : Normalement, une comédie gore écrite par Colin VETTIER bien sur, mais aussi un court métrage plus intimiste dont j’ai écrit toute la trame et que Colin a mis en forme scénaristique. Mais qui sait ? Peut être qu’il en sera autrement, rien n’est jamais vraiment gagné d’avance dans la préparation d’un film, surtout s’il n’a pas l’argent nécessaire.
C.V : Je prendrai la même chose que Thierry ! De mon côté je prépare aussi un long avec Olivier Béguin (avec qui j’ai déjà collaboré sur Employé du Mois). Et puis je pense que je vais de nouveau travailler avec le jeune réalisateur qui monte comme la mayonnaise : Thierry SAUSSE. J’ai déjà écrit un scénario de court avec lui, et c’était un vrai plaisir. Donc pourquoi ne pas remettre le couvert ?
Eklecty-City.fr : Tes prochains projets ?
M.G-L : Théâtraux surtout ! Je bosse actuellement, au moment-même où j’écris ces lignes (c’est du sérieux, tiens …) sur une création en Champagne-Ardennes (glamour !!) ; je serai sur un tournage au Luxembourg le mois prochain pour un long métrage; vais commencer des projets avec une compagnie alsacienne (glamour !!), et vais continuer la diffusion des spectacles de ma propre compagnie, « Les Heures Paniques ».
Eklecty-City.fr : Ton actualité; de nouveaux projets de films / théâtres ?
J-S .G : Oui, 2 courts métrages en cours et d’autres projets en discussions pour l’instant. Je suis un peu superstitieux donc je n’en dirai pas plus, souhaitant avant tout que mon jeu plaise et qu’il suscite, au cours de cette année 2012, l’envie aux réalisateurs de me voir jouer dans leurs prochaines réalisations.
Eklecty-City.fr : Ton souhait serait d’écrire l’histoire d’un jeu vidéo ; du point de vue scénaristique quels sont les jeux qui t’ont marqué ?
C.V : Je ne vais pas être original, mais Final Fantasy VII m’a vraiment marqué à l’époque. Dans un tout autre registre, Sam & Max hit the Road m’avait aussi beaucoup fait rire. Un jeu délirant, qui nous entraine dans une aventure absurde. A cette époque il y avait toute une floppée de point & click complètement tarés qui avaient de vraies grandes qualités scénaristiques (Day of The Tentacles, Woodruff).
Plus récemment j’ai trouvé Alan Wake vraiment très intéressant. L’ambiance est superbe, et le scénario, bien qu’un poil confus par endroit, est palpitant à souhait.
Saints Rows the Third me plait aussi beaucoup parce qu’ils ont osé faire un GTA-like tout en versant dans l’outrance et l’absurde le plus total. J’aime ce côté délirant. A l’opposé, le scénar de Red Dead Redemption bien que convenu et un peu lâche par endroit, s’avère très convaincant dans son sérieux et son respect du genre « western ».
Toutefois, je dois avouer que j’aime surtout les jeux vidéo un peu bourrin. Je suis un grand fan de FPS bourrin à univers décalés de type BulletStorm, Borderland, etc. ils ne brillent pas par leur scénario original, mais ils se posent là en terme de plaisir de jeu. Et c’est un peu l’essentiel.
Eklecty-City.fr : Le métier de doubleur nous fascine, as-tu déjà pensé à prêter ta voix pour les jeux-vidéo par exemple ?
J-S .G : Oui, une fois, pour imiter l’accent canadien, pour un spot radio. Seulement voilà mes amis canadiens me l’on très mal apprit (rires). On m’a souvent dit que j’avais un bel organe (rires), j’aimerais bien sur prêter ma voix à des jeux vidéo ou autres types de doublage si on me le demandait.
Eklecty-City.fr : Quels films attends-tu pour 2012-2013 ?
C.V : Hormis les gros blockbuster dont le carton est pré-programmé, je n’attend rien, à part être surpris.
Eklecty-City.fr : Nous approchons de la fin de l’interview, avant de conclure je vous propose ce petit quizz ciné :
Le film qui…
… a marqué ton enfance ?
T.P : King Kong
M.G-L : Cyrano de Bergerac, vu à 9 ans au ciné. J’ai rien compris mais je voulais faire plaisir à mon papa.
J-S .G : La Déchirure de Roland Joffé
C.V : Le Petit Dinosaure et la Vallée des Merveilles
… t’a rendu insomniaque ?
T.P : L’Exorciste
M.G-L : Shining, regardé de nuit alors qu’il y avait un orage, et que ma mère était sortie. J’avais 11 ans.
J-S .G : Chromosome 3 de David Cronenberg
C.V : Les Tommyknockers
… t’a fait grandir ?
T.P : En taille ? : Willow :), sinon : tous les films avec Tiphany Hopkins ;)
M.G-L : Cyrano de Bergerac
J-S .G : Kramer contre Kramer de Robert Benton
C.V : Mystic River
… t’a déçu malgré sa réputation ?
T.P : Matrix
M.G-L : La Môme
J-S .G : Inception de Christopher Nolan
C.V : El Mariachi
… qui tourne boucle chez toi ?
T.P : Aucun, mais si ça devais arriver, surement « Les Dents De La Mer ».
M.G-L : « Blade Runner », « Le Nom de la Rose », « Lost in Translation ».
J-S .G : La musique ! ;)
C.V : Shaun of the Dead / Hot Fuzz
… t’a fait le plus peur ?
T.P : La maison du diable de Robert WISE (1963).
M.G-L : Shining
J-S .G : Massacre à la Tronçonneuse de Marcus Nispel
C.V : Evil Dead
… te remonte le moral ?
T.P : Massacre à la Tronçonneuse de Tobe HOOPER.
M.G-L : « Little Miss Sunshine », « Le père Noël est une ordure », « Les Bronzés font du ski », « La Cité de la Peur ».
J-S .G : Le Nom des Gens de Michel Leclerc
C.V : Hot Fuzz
… t’a le plus énervé ?
T.P : Dans quel sens? Énervé car trop bon ? « Collision » de Paul Haggis et énervé dans le sens irrité : Les remakes de « La Guerre des Goutons » en même temps j’ai été irrité sans les voir, faut dire les boutons c’est souvent irritants…
M.G-L : Elephant
J-S .G : Drive de Nicolas Winding Refn
C.V : Intraçable
… te ressemble le plus ?
T.P : « Stand by Me » de Rob Reiner.
M.G-L : Je sèche.
J-S .G : La Couleur Pourpre de Steven Spielberg
C.V : Terror Firmer
Eklecty-City.fr : Quelle question auriez-vous souhaité que l’on vous pose et qu’auriez-vous répondu ?
T.P : Thierry accepte tu qu’on finance « Errange » ? Oui !
M.G-L : « Tes seins, c’est des vrais ? » – Bien sûr, quelle question ?! Hi-hi-ha-ha-hû-hû.
J-S .G : Si je joue encore au docteur depuis le Barbier de Memphis ? Je vous aurai répondu que n’importe quel rôle mérite d’être joué avec soin !
C.V : « ça te dirait pas une petite choucroute ? » Si, merci, j’en avais justement très envie.
Eklecty-City.fr : Pour conclure, un message à faire passer à nos lecteurs ?
T.P : Un message ? Oui…faites les choses par passion (si possible avec de jolies filles ;))
M.G-L : Bonne année, les amis ! On vient de perdre le triple A, et bientôt c’est la fin du monde. Youpi ! (Allez au théâtre, aussi : ce n’est pas si chiant et pas que pour les avertis; si-si, je vous le promets… Et ça permet de faire autre chose que de passer son temps devant la télévision, à se faire labourer le crâne avec le triple A et la fin du monde).
J-S .G : Qu’ils continuent à aimer le cinéma et à le plébisciter. J’espère que cette interview leur aura plus. Pour ma part ce fut un plaisir de pouvoir la partager avec vous !
C.V : Sortez couvert. Mettez votre ceinture si vous conduisez. Et arrêtez de vous curer le nez en surfant sur internet.
Eklecty-City.fr : Encore merci de vous êtes prêtés au jeu d’une interview, à bientôt.
T.P : Oh ! Pas de problèmes j’ai bien rigolé.
M.G-L : Merci à vous !
J-S .G : Merci à vous et aux lecteurs, A très vite !
C .V : ça m’a fait plaisir.
Terminons avec cette interview exclusive de Chris Agullo, lors de l’avant première du « Barbier de Memphis« , Maud Galet-Lalande s’est entretenue pour Eklecty-City (la classe ou bien) avec ce show man né, d’une extrême générosité.
Singapour 1939 Production sur Facebook
Singapour 1939 Production sur Dailymotion
Book Jean-Stéphane Guéret
Book Maud Galet-Lalande
Panikattak – Le blog de Colin Vettier
Propos recueillis par Thomas.O « C-T » pour Eklecty-City.fr, qui remercie Pierre G. pour avoir rendu cette interview possible, ainsi que l’équipe du « Barbier de Memphis » pour s’être prêtée au jeu.
hihi mention spéciale pour Elvis il est charmant :-D
[…] ArpSelection a publié récemment un nouveau teaser du premier long-métrage de Christelle Raynal, Plan de Table, une comédie dans laquelle un incident vient perturber l’organisation d’un mariage et notamment le placement des invités. La réalisatrice dirige Franck Dubosc, Audrey Lamy, Elsa Zylberstein, Arié Elmaleh, Shirley Bousquet, Louise Monot (Égérie de la marque Bourjois) et l’actrice Maud Galet-Lalande, qui nous a fait l’honneur d’une interview. […]
[…] ailleurs nous retrouvons au casting l’actrice montante Alice Taurand, Chris Agullo (voir notre interview) et Gérard Dessalles, si le nom de ce dernier ne vous dit rien, vous connaissez sans aucun doute […]
[…] dans le long-métrage Ouvert 24 / 07 de Thierry Paya, scène pour laquelle nous avions eu l’exclusivité de diffusion – pourrait voir son œuvre culte “The Toxic Avenger” remanié, dénaturé avec […]