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La « Jean-Guile » : c’est quoi cette fête créée pour « La Flamme »

Chaque 14 novembre, on célèbre la Jean-Guile, une fête délirante imaginée dans la série ‘La Flamme’ et devenue une véritable référence de la pop culture française.

Chaque 14 novembre, on fête la ‘Jean-Guile’. Ce jour-là, les fans de ‘La Flamme‘ et les amateurs d’humour absurde se rassemblent pour honorer cette célébration fictive. Déguisements, tartines beurrées et rires sont au programme, tout en suivant les règles strictes de cette fête singulière. Mais d’où vient cette tradition imaginaire, et pourquoi attire-t-elle tant d’adeptes ?

La Flamme, la série culte avec Marc de Jonathan Cohen

La Flamme‘ est une série humoristique française, parodie des émissions de télé-réalité de rencontres comme ‘The Bachelor‘. Créée par Jonathan Cohen, Jérémie Galan et Florent Bernard, elle a conquis le public dès sa diffusion sur Canal+ en octobre 2020. Dans la série, Jonathan Cohen incarne Marc, un pilote de ligne narcissique, cherchant désespérément l’amour au milieu de candidates caricaturales.

La série s’appuie sur un humour absurde et des situations cocasses pour se moquer des codes des émissions de téléréalité. Marc, le personnage principal, se retrouve face à des prétendantes toutes plus excentriques les unes que les autres, créant des situations hilarantes. C’est cette approche satirique qui a rendu ‘La Flamme » si populaire et lui a permis de s’imposer comme une référence dans l’actualité des séries.

Le succès de ‘La Flamme‘ a rapidement conduit à une suite, ‘Le Flambeau‘, qui déplace l’action de la téléréalité amoureuse vers une parodie d’émissions d’aventures.

C’est quoi la Jean-Guile ?

La Jean-Guile apparaît pour la première fois dans le quatrième épisode de ‘La Flamme‘. Jonathan Cohen, avec ses co-auteurs, a imaginé cette fête pour surprendre le personnage principal, Marc, qui est le seul à ignorer son existence. Créée lors d’une réunion d’écriture où l’équipe cherchait une idée loufoque, la Jean-Guile s’est imposée comme un événement clé de la série.

Cette fête repose sur la légende d’un boulanger nommé Jean Guile, supposé habiter le village fictif de Kayserberg. Ce personnage a la particularité d’avoir des bras trop courts pour pouvoir beurrer lui-même ses tartines, malgré son talent pour faire le meilleur pain de la région. En hommage à son handicap, les villageois décidèrent d’instaurer une fête annuelle où chacun se déguise et beurre des tartines pour lui, tout en respectant des règles absurdes.

Parmi ces règles, il est strictement interdit d’applaudir, en souvenir du pauvre Jean Guile qui en était incapable. La fête, très codifiée, est également suspendue entre 15h40 et 19h, des horaires mystérieux qui font partie intégrante du folklore de la Jean-Guile. Ce folklore, bien que fictif, est devenu un véritable phénomène de la pop culture, célébré chaque année par les aficionados de la série.

La Jean-Guile, avec ses costumes farfelus et ses chansons inventées, est ainsi devenue plus qu’une blague de série : elle s’est transformée en un symbole d’un humour absurde que de nombreux fans prennent plaisir à célébrer chaque année.

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Thomas
Thomas
Rédacteur en chef et chroniqueur anti-protocolaire. Enfant des années 80's / 90’s biberonné à la Pop Culture.

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