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Interview avec l’artiste post-genre Zero 9:36

Un entretien exclusif avec Zero 9:36, l’artiste post-genre qui redéfinit les frontières de la musique alternative.

Dans le paysage musical actuel, peu d’artistes parviennent à se démarquer autant que Zero 9:36. Né Matthew Cullen le 11 mai 1997 à Langhorne, en Pennsylvanie, ce rappeur, chanteur et musicien a su captiver un public national grâce à son style agressif et sa vision du monde empreinte de colère. De ses débuts dans la communauté hip-hop de Philadelphie à son ascension en tant qu’artiste alternatif, Zero 9:36 a constamment repoussé les limites de la musique. À l’occasion de la sortie de son troisième EP ‘None Of Us Are Getting Out‘ et de sa tournée européenne imminente, nous avons eu l’opportunité de discuter avec lui de son parcours, de ses influences et de ses projets futurs. Découvrez notre entretien exclusif avec Zero 9:36.

Bonjour Matthew, tout d’abord merci d’avoir accepté cette interview pour Eklecty-City. Pour commencer, peux-tu te présenter ?

Matt : Je m’appelle Matt et je chante pour Zero 9:36 !

Qu’est-ce qui t’a poussé à changer ton nom de scène de Zero à Zero 9:36 et comment ce changement a-t-il impacté ta musique et ton image ?

Matt : Zero était un peu difficile à trouver quand on faisait des recherches en ligne, les droits d’auteur, la marque… c’est devenu un peu écrasant d’essayer de comprendre comment transmettre qui j’étais. En 2019, quand j’ai décidé de changer de nom, j’ai voulu faire le truc des chiffres romains. Comme Quinn XCII ou Charli xcx, mais je voulais que ce soit un peu différent. J’ai donc choisi l’heure de ma naissance, 9:36.

Ta musique est souvent décrite comme post-genre. Comment décrirais-tu ton style musical et quelles sont tes principales influences ?

Matt : J’ai grandi en écoutant du métal, du rock et du rap. Slipknot, Meek Mill, Shinedown, Limp Bizkit, Fabolous et Lil Wayne ont été quelques-unes de mes premières influences. J’aime à penser que j’emprunte davantage mes flows à ces rappeurs, et que beaucoup de mes mélodies proviennent d’artistes pop plus underground. Le style est assez difficile à expliquer, le rap rock ne semble pas très adapté, donc j’ai toujours du mal à essayer de le mettre en mots.

Peux-tu nous parler de ta collaboration avec No Love For The Middle Child et comment cela a influencé ton son ?

Matt : No Love est mon meilleur ami. Nous travaillons ensemble depuis 10 ans. Nous avons développé le son l’un avec l’autre, et nous faisons de notre mieux pour continuer à développer les différents styles que nous pouvons faire. C’est le musicien le plus talentueux que j’aie jamais rencontré. Ce n’est donc pas difficile de faire de la musique fraîche avec lui.

Ton dernier EP ‘None Of Us Are Getting Out’ a été créé en collaboration avec plusieurs artistes. Comment ces collaborations ont-elles enrichi le projet ?

Matt : Le fait de pouvoir travailler avec certains de mes auteurs et producteurs préférés est extrêmement inspirant. Landon, de The Plot In You, Cody de Wage War, Caleb de Gideon. Faire de la musique avec ces personnes vous donne envie d’être un meilleur artiste. Ils sont tous extrêmement talentueux.

Qu’est-ce qui t’a inspiré à devenir un artiste indépendant et comment cette transition a-t-elle affecté ton processus créatif ?

Matt : Heureusement, j’ai toujours eu le contrôle total de la création. Il n’y a pas grand-chose qui a changé, mais je vais pouvoir sortir beaucoup plus de musique sans être soumis à un calendrier !

Tu as tourné avec de nombreux groupes célèbres comme Shinedown et Three Days Grace. Quelle a été ton expérience la plus mémorable en tournée ?

Matt : Le plus mémorable serait Shinedown. Le groupe préféré de mon défunt père, ainsi que le meilleur groupe de gars que l’on puisse rencontrer. C’est vraiment un honneur chaque fois qu’ils me demandent de jouer avec eux. Personne n’égale leur gentillesse et leur volonté de donner à tout le monde pendant la tournée.

Ton single ‘Adrenaline’ a connu un grand succès. Quelle est l’histoire derrière cette chanson ?

Matt : J’ai écrit cette chanson avec mes amis Mark et Ian. Le concept était à propos de quelques moments dans ma vie qui semblaient être des choses qui vous abattent, mais qui vous rendent plus fort quand vous les traversez. La juxtaposition de l’impression de se noyer et de l’adrénaline m’a semblé intéressante. C’est comme si l’on avait trop de hâte et que l’on finissait par se fatiguer.

Comment gères-tu la pression de maintenir un niveau élevé de créativité et de performance tout en étant constamment en tournée ?

Matt : J’ai la chance de ne pas devoir être en studio 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. J’essaie de ne faire de la musique que lorsque je suis vraiment inspiré. Je ne veux pas faire la même chanson encore et encore. Je suis également graphiste pour le merchandising de nombreux groupes, ce qui me plaît beaucoup et me permet de rester créatif.

Quels sont tes projets futurs et que peuvent attendre tes fans dans les prochains mois ?

Matt : Une nouvelle collaboration avec mon ami Ekoh, et j’espère de la nouvelle musique avant de partir pour l’Europe en janvier !

Comment vois-tu l’évolution de ta musique dans les années à venir ?

Matt : Je n’en suis pas tout à fait sûr. Si je peux faire de la musique qui soit aussi différente que ma musique actuelle de mon premier EP, je pense que j’en serai heureux. Je ne veux jamais avoir l’impression que faire de la musique est un travail pour moi. Je veux constamment me pousser dans une nouvelle direction et m’amuser avec ça. ry !

Nous sommes arrivés à la fin de l’interview. Merci d’avoir choisi Eklecty-City pour cette interview.

Matt : Merci à vous pour cette opportunité.

Propos recueillis par Thomas O. pour Eklecty-City.fr, qui remercie Zero 9:36 de s’être prêté au jeu d’une interview.

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Thomas
Thomas
Rédacteur en chef et chroniqueur anti-protocolaire. Enfant des années 80's / 90’s biberonné à la Pop Culture.

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